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3,84

sur 2478 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette recherche est colossale ! Bravo à l'auteur !
Dommage que cette dernière ne laisse pas transparaître les sentiments. J'ai regardé à travers une vitre le destin de Mengele...La première partie du roman est mieux réussie que la deuxième. On est davantage en contact avec le personnage. Trop de renseignements, pas toujours pertinents, viennent alourdir le roman.
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Intéressant. Mais pas assez abouti et bien écrit pour obtenir, selon moi, un prix "littéraire".
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L'idée était très bonne : un nazi capable des pires saloperies revient, après la guerre, à une vie banale, normale, médiocre. le tout sans rien regretter.
Guez m'avait branché, j'étais heureux d'acheter son dernier livre. Et pourtant... j'avoue avoir abandonné la lecture au bout de 50 pages. J'ai sûrement un manque de sensibilité, une faible culture en littérature, une lenteur d'esprit qui confine au crétinisme, mais je ne comprends pas l'engouement pour ce texte... Pour moi, il y a tromperie sur la marchandise : ce n'est pas un roman.
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Guez Olivier – "La disparition de Joseph Mengele" – grasset, 2017 (ISBN 978-2-246-8587-3)
– vient de se voir décerner le Prix Renaudot.

D'un point de vue littéraire, c'est un roman réussi, puisqu'il se lit quasiment d'une traite dès que l'on aborde la première page. le suspens est entretenu par une écriture efficace.

D'un point de vue documentaire, ce livre n'apportera pas grand chose à celles et ceux qui suivent régulièrement les actualités allemandes, et tout spécialement les avatars du nazisme et des nazis après 1945.

Certes, Joseph Mengele ajouta une couche supplémentaire à l'horreur : en effet, si la déportation et les camps de concentration représentaient déjà un crime impardonnable (ils ressurgirent en Yougoslavie il y a à peine trente ans), si l'élimination des juifs – la Shoah – représentait un ethnocide inadmissible, Mengele rajouta à toutes ces horreurs l'incroyable barbarie consistant à procéder à de pseudo expériences médicales sur des êtres humains disséqués vivants.
Il ne fut pas seul, ses compères du "Ahnerbe" sévissaient aussi à Buchenwald, Dachau, Ravensbrück et en Alsace, au camp du Struthof, près de Natzwiller.

Malheureusement, obnubilé par le seul Mengele et le récit de sa traque, l'auteur oublie de mentionner qu'après guerre, les alliés firent disparaître et détruisirent une grande partie des rapports produits par les nazis (bureaucrates pointilleux) sur ces expérimentations, pire encore, certains scientifiques états-unisiens tentèrent d'exploiter ces expériences ignobles (rapport Alexander) et il fallut attendre les années 1990 pour que soit définitivement reconnue l'absence complète de validité scientifique de ces "expériences" ne reflétant que le sadisme abyssal de ces criminels.

Autre déception : ce n'est qu'au chapitre 55 (pp. 153-156) que l'auteur évoque – bien trop brièvement – l'incroyable reprise de leur carrière universitaire ou médicale par les ex-homologue de Mengele : Otmar von Verschuer (1896-1969) par exemple termina sa carrière en tant que professeur de génétique humaine de l'université de Münster, membre éminent de la société "américaine" (en fait états-unisienne) ASHG !!! Il y a là un phénomène beaucoup plus inquiétant que le soutien sans faille du clan familial sur lequel se focalise toute l'attention de l'auteur...

Personnellement, je reste fort dubitatif sur l'intérêt réel de ce roman à suspens : reste à espérer qu'il ne s'agit pas uniquement d'un "coup" éditorial...

Sur un thème similaire, le roman de Stuart Neville intitulé "Ratlines" (Payot-Rivages/Noir, 2016 - ISBN 978-2-7436-3165-9) s'avère beaucoup plus instructif.

Sur le statut et le destin des scientifiques allemands ayant soutenu le nazisme, il faut également lire Jérôme Ferrari Jérôme, "Le principe" (Actes Sud-Babel, 2015 - ISBN 978-2-330-06556-0)

Sur les générations de jeunes allemands se posant des questions sur leurs parents, voir le remarquable récit de Fabrice Humbert "L'origine de la violence", (Ed. "le passage", 2009 - ISBN 978-2-253-12946-2).

Sur la traque des criminels nazis après guerre : Paul Colize "Un long moment de silence" (Gallimard/Folio policier, 2014 - ISBN 978-2070455072)

Même s'il n'est pas bien réussi, j'ajoute à cette liste le récit de Boualem Sansal "Le village de l'Allemand, ou le Journal des frères Schiller” (Gallimard, 2008).

du côté allemand, le roman de Nele Neuhaus "Tiefe Wunden" (List Taschenbuch / Ullstein Verlag, 2009 - ISBN 978-3548287430), publié en français sous le titre Flétrissure (Actes Sud, 2011 – ISBN 978-2-7427-9908-4) n'est guère convaincant, même s'il a connu un grand succès Outre-Rhin, de même que le roman de Ferdinand von Schirach "Der Fall Collini" (Piper Verlag, 2011 - ISBN 978-3492301466), traduction française sous le titre "L'Affaire Collini" publié chez Gallimard en 2014 (ISBN 978-2070137725)

Il convient enfin de saluer le remarquable roman de Shane Stevens «L'Heure des loups» (Sonatine, 2011 - titre original « the anvil chorus », cop. 1985).
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On se demande si le plus pénible est de se replonger dans les horribles forfaits du fumeux médecin SS d'Auschwitz ou de suivre, mois après mois, sa cavale minable de bête traquée dans les terriers successifs qu'il occupe en Amérique du Sud …
Il est significatif - et positif - que le devoir de mémoire se révèle aujourd'hui aussi présent à travers les écrits de jeunes écrivains doués : les prix littéraires les plus recherchés, le Goncourt et le Renaudot, viennent d'être décernés à deux courts ouvrages traitant de la montée du nazisme et de ses dérives barbares les plus abjectes. Non, nous n'avons et ne voulons rien oublier car si « La Bête est morte » - c'est la première bande dessinée qu'il m'a été donné de lire – elle ne cesse de renaître parmi les âmes égarées obsédées par les théories apocalyptiques du complot contre la race blanche.
Ce livre est richement documenté, et fait revivre de façon réaliste ce personnage dément, ce scientifique dévoyé, psychopathe, inébranlable dans ses erreurs funestes, mais aussi lâche, égocentrique, paranoïaque, veule et sans envergure. Veut-on nous faire croire que ses années d'exil, malgré le soutien financier indéfectible de sa famille d'industriels bavarois soucieux de leur image de marque, ont représenté son enfer sur terre, sans doute pire que les années de prison qu'il aurait subies en se soumettant à la justice allemande ? Après tout, Albert Speer a bien fini par purger sa peine et sortir de prison …
C'est donc un excellent ouvrage, qui retrace de façon claire les vicissitudes géopolitiques ayant interrompu çà et là la traque du plus fameux criminel nazi au cours de l'après-guerre : les objectifs des dictateurs sud-américains soucieux de se constituer un vivier de scientifiques pour contrer les mouvements communistes (se reporter aux excellents thrillers de Philip Kerr qui place son personnage Bernie Gunther au milieu de cette "Nouvelle Germanie" de fugitifs), les préoccupations plus domestiques d'un Mossad pas toujours bien renseigné, les solidarités indéfectibles des anciens nazis en cavale, mais aussi l'acharnement du juge Bauer, des chasseurs de nazis Beate et Serge Klarsfeld, de Simon Wiesenthal … 
Pour Mengele, ils ont malheureusement fait chou-blanc : c'est grand, l'Amérique du sud ! L'homme est mort en 1979 à 68 ans, sans avoir jamais renié ses folles convictions, et sans avoir été trahi  par aucun des siens … à méditer !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Biographie ou roman?, Prix Renaudot 2017, «La disparition de Joseph Mengele» nous raconte la cavale en Amérique Latine d'un des nazis les plus recherchés de la terre.

Pendant trente ans, de 1949 jusqu'à sa mort en 1979, Josef Mengele, traqué par les plus importants services secrets, a réussi à éviter l'arrestation et est parvenu à échapper à la justice.
Médecin nazi de la SS, Mengele, surnommé «l'ange de la mort» d'Auschwitz-Birkenau, triait les personnes qui allaient être gazées, mais surtout pratiquait des expériences d'une rare cruauté pour ses recherches génétiques et anthropologiques sur des personnes vivantes.
«La disparition de Joseph Mengele», raconte sa cavale. Aidé par un réseau d'anciens SS et de nostalgique du Troisième Reich, Mengele se cache en Argentine, puis au Paraguay et enfin au Brésil. Ce n'est pas le chef de la conspiration du film « Ces garçons qui venaient du Brésil » ou le personnage de Laurence Olivier dans « Marathon Man » que l'on suit, mais un type médiocre, minable, sans aucun remords.

Un texte très fort, l'écriture d'Olivier Guez est directe, claire, on se laisse emporter. Ce n'est pas un livre qui aide à comprendre ou explique la Shoah, mais une enquête sur un homme mauvais sans regret, antipathique, arrogant, presque banal, un homme aux abois, traqué qui n'a qu'une peur : Finir comme Adolf Eichmann.
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Me serais-je intéressé à La disparition de Joseph Mengele s'il n'avait pas obtenu le Renaudot ? Pas sûr et c'eût été dommage. Oeuvre d'Olivier Guez, journaliste et écrivain, le livre mérite d'être lu, même s'il ne s'agit pas d'y trouver des vertus purement littéraires.

S'appuyant sur une bibliographie considérable, assemblage d'enquêtes (faits historiques), de notes personnelles (témoignages) et d'essais (analyses), Olivier Guez a reconstitué le cheminement et le vécu intime de Josef Mengele, depuis son départ d'Europe pour l'Amérique du Sud en 1949, jusqu'à sa mort – attestée – en 1979.

Mengele, c'est le mal personnifié, un monstre à gueule d'ange, le symbole peut-être le plus significatif de la barbarie sophistiquée des nazis. Pendant les deux années où il officia comme médecin à Auschwitz, se gratifiant du titre d'« ingénieur de la race », il vit passer plusieurs centaines de milliers de Juifs vers les chambres à gaz, en prélevant quelques uns à chaque convoi pour son laboratoire, afin de mener des expérimentations personnelles pseudo-scientifiques – injections, prélèvements, mutilations, greffes contre nature et autres élucubrations abominables – conduisant généralement ses cobayes à la mort dans d'horribles souffrances.

Un être – je ne puis écrire un homme ! – incroyablement dépourvu de toute sensibilité à l'autre. Un pervers narcissique et maniaque au dernier degré.

Tout au long de ses trente années de cavale, Mengele aura été soutenu moralement et financièrement par sa famille, des industriels allemands fortunés. Il aura bénéficié d'un vaste réseau d'entraide constitué en Amérique du Sud par les criminels de guerre en exil. Des nazis irréductibles, enfermés dans leur culte hitlérien, dans leurs fantasmes sur les Juifs, et dans un rêve de revanche à une défaite qu'ils interprètent à la manière du criminel de guerre brossé par Erri de Luca dans le tort du soldat (lu et critiqué en février 2017).

La narration alterne le vécu quotidien du fugitif et l'environnement géopolitique dans lequel il se situe. Dans une première partie, le contexte accommodant du régime de Juan Perón en Argentine et un exil plutôt doux. En seconde partie, la traque par les chasseurs de nazis et la descente aux enfers d'un rat qui se terre au Brésil.

D'innombrables fausses informations, voire des légendes, ont circulé sur Mengele, qui eut la chance de toujours échapper, parfois de justesse, à ceux qui le recherchaient. le parcours du criminel s'est achevé par sa mort en liberté, ce qui peut procurer un sentiment de malaise et d'injustice.

Mais qu'aurait pu apporter la justice des hommes ?... Un procès ? Pour entendre Mengele rabâcher sur un ton provocateur ses certitudes tordues de nazi indécrottable, comme il le fait tout au long du livre ! Ou pour le voir refuser de répondre aux questions et se murer dans le silence ! Ou pire encore, suprême hypocrisie, pour l'écouter prétendre à la repentance et prononcer d'impensables regrets !

Et quelle condamnation aurait été à la hauteur de ses crimes ?... La prison à perpétuité ? Une bien douce punition pour un détenu auquel il aurait fallu réserver un traitement spécial à l'isolement. La peine capitale ? Une mort rapide et bien propre...

Comme l'auteur, je m'en remets à la citation de Kierkegaard placée en épigraphe de la deuxième partie du livre : « le châtiment correspond à la faute : être privé de vivre, être porté au plus haut degré de dégoût de la vie ». Ayant pu lire les journaux intimes du fuyard, Olivier Guez révèle un Mengele dont le corps et l'esprit ont été rongés par l'angoisse, la peur, la veulerie, les humiliations, les frustrations, les rancoeurs, les privations. Un enfer intérieur dans lequel Mengele aura croupi pendant ses vingt dernières années. Qu'espérer d'autre, quand on n'a pas d'âme à vendre au Diable ?

Le livre est découpé en courts chapitres de quelques pages, ce qui rend la lecture facile. Mais sa fluidité est par moment mise à mal par l'utilisation quasi générale du présent de l'indicatif, ce qui altère la mise en perspective du vécu quotidien dans l'environnement historique.

J'ai toutefois lu le livre avec plaisir. Je ne cache pas que la lecture des souffrances et des tourments de Mengele y a contribué. J'imagine que l'auteur a ressenti le même plaisir en les décrivant. Les histoires où les méchants sont punis, ça fait toujours du bien.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Un livre bien écrit mais sans inventivité stylistique. Un sujet incontestablement essentiel à l'égard du devoir de mémoire.
Un point de vue narratif intéressant et original malgré la folie meurtrière de cet homme pervers et psychopathe.
Malgré toutes ces qualités, je ne comprends pas très bien pourquoi le prix Renaudot lui a été attribué.
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de son arrivée en Argentine en 1949 à sa mort en 1979, Olivier Guez s'est penché sur la vie de Josef Mengele, « l'Ange de la mort » d'Auschwitz. Car le régime de Péron a accueilli à bras ouverts des criminels nazis et autres fascistes après la guerre.

J'aime la littérature et j'aime l'histoire, j'aime les romans historiques et les livres d'histoire, ainsi que les biographies. Mais La disparition de Josef Mengele n'est ni vraiment un roman, ni vraiment une biographie et en général j'ai beaucoup de mal avec ce type d'ouvrage où il est difficile de distinguer la réalité de la fiction. Toutefois, le récit d'Olivier Guez est bien documenté, bien construit et se lit facilement.

Si je savais que de nombreux criminels de guerre nazis s'étaient réfugiés en Argentine, je connaissais très peu les conditions de leur arrivée et leur vie dans ce nouveau pays. Ce fut donc très intéressant, et en même temps effrayant, de voir ces hommes évoquer leur passé sans remords ni scrupules, de les voir s'accrocher à l'idéal nazi. Très instructif également, la traque de ces criminels. J'ai été touchée par Rolf, le fils de Mengele, hanté par les crimes de son père. le personnage de Mengele est terrifiant autant que méprisable, Olivier Guez n'a pas cherché à l'humaniser pas plus qu'à en faire un monstre, il nous montre un homme froid, cruel et lâche.

C'est donc un ouvrage très instructif même si je n'ai pas accroché avec la forme.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Publié chez Grasset pour la rentrée littéraire 2017, ce livre arbore dès la couverture le drapeau d'un genre : roman. Il fait d'ailleurs partie de la dernière sélection Goncourt. Pourtant La Disparition de Josef Mengele est un sujet terriblement réel, les cinq pages de sources et bibliographie, à la fin du livre témoignent d'un travail de recherche particulièrement fouillé. Reste-t-il de la place pour la fiction, élément inhérent au genre romanesque ? Sans doute oui, lorsque le récit retrace les angoisses ou les cauchemars de Mengele, peut-être aussi lorsqu'il évoque sa dégradation physique puis sa mort. le personnage, après une première période heureuse en Argentine où il refaisait sa vie avec sa belle-soeur et l'argent de sa famille, passe son temps à fuir et devient paranoïaque. L'imaginer dévoré par les douleurs psychologiques ou physiques reste une piètre consolation au regard de la monstruosité des actes de ce tristement célèbre, Josef Mengele, tortionnaire nazie à Auschwitz où il mettait ses compétences de médecin au service d'expérimentations monstrueuses, sur des êtres humains qui, parce qu'ils étaient juifs, ne lui semblaient même pas humains. L'évocation des horreurs commises par ce "médecin qui riait à Auschwitz et sifflait des airs d'opéra sur la rampe de sélection" (p. 193) est particulièrement frappante. le mariage de la fiction et du réel dans ce récit produit ainsi un effet de malaise. Les deux citations données en exergue sur deux pages consécutives me semblent une bonne traduction de ce malaise :
"Toi qui as fait tant de mal à un homme simple
En éclatant de rire à la vue de sa souffrance
Ne te crois pas sauf
Car le poète se souvient " (Czeslaw Milosz)
"Le bonheur n'est que dans ce qui agite, et il n'y a que le crime qui agite : la vertu... ne peut jamais conduire au bonheur. " (Sade )
La valeur de ce livre me semble surtout résider dans sa richesse documentaire : on y comprend mieux pourquoi Mengele a pu échapper en particulier au Mossad, comment il a pu survivre grâce à l'argent de sa famille qui prospérait à Munich dans l'entreprise multinationale de machines agricoles. Elle réside aussi dans sa capacité à rappeler le passé pour tenter d'empêcher qu'il se répète. Sur ce point, on ne peut que souhaiter sa réussite.

Lien : http://www.lirelire.net/2017..
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