Avatar - Le dernier maître de l'air, tome 1 : La promesse

« Avatar : le dernier maître de l'air » est un dessin animé de 61 épisodes sorti entre 2005 et 2008 (disponible sur plusieurs plateformes en ligne). Il raconte l'histoire d'Aang, un jeune enfant doté de pouvoir extraordinaire, celui de contrôler les 4 éléments (Eau, Terre, Feu, Air). Ce pouvoir détenu par une seule personne à la fois permet de garantir l'équilibre et de maintenir la paix dans un monde divisé en 4 nations, chacune détentrice d'un pouvoir élémentaire. C'est le rôle de l'Avatar.
Cette BD est la suite directe des aventures d'Aang et de ses compagnons et est écrite par le même duo ayant réalisé la série animée (il est donc préférable d'avoir vu celle-ci avant pour pleinement l'apprécié). Alors que le monde est sauvé de l'impitoyable Seigneur du Feu, il faut désormais le reconstruire… tout en évitant une nouvelle guerre car les tensions sont encore nombreuses. Pour relever ce nouveau défi Aang devra faire preuve de sagesse et diplomatie malgré des terribles dilemmes qui mettront sa morale à rude épreuve.

Cette BD est une vraie réussite et plaira aux fans et permettront à d'autres de découvrir le formidable univers d'Avatar. Vivement que les autres tomes soient traduits en français !

La bd est très bien dessinée, peut-être mieux que dans la série animée ! J'ai adoré la "nouvelle tête" des personnages, car tous ont évolué. Toph enseigne le métal, Zuko gouverne, Aang grandit.
Mais l'écriture n'arrive pas à la cheville de la série. Non seulement certains éléments déjà traités se répètent : Zuko ENCORE déchiré entre le bien et le mal alors qu'à la fin de la saison 3 il avait enfin trouvé la paix ; Mai qui le plaque pour la énième fois ; l'inutile avatar Roku qui donne des conseils qu'Aang ne suit pas car on sait qu'il ne tuera jamais etc.
... Mais il y a aussi cette intrigue principale qui, bien que nécessaire à développer puisqu'il s'agit d'un monde de plus en plus cosmopolite, ne m'a pas vraiment intéressée. le traitement est un peu fouillis, voire agaçant, avec un affrontement prévisible. Certains protagonistes fondamentaux sont tellement mis en retrait, dont Katara, Sokka et Iroh !
Mais ça reste Avatar le Dernier Maître de l'Air, donc la qualité du worldbuilding est indéniable et les enjeux restent toujours aussi cruciaux. Certains moments sont même drôles. Je suis convaincue que le tome suivant me captivera davantage, puisqu'il expliquera enfin ce qu'est devenue la mère de Zuko !

PS : des changements de traduction au niveau des prénoms m'ont vraiment perturbée :P

Faisant suite directement aux aventures du Gaang à la fin de la saison 3 de l'animé, cette BD intégrale, enfin traduite d'après les comics sortis aux U.S. !

Nous retrouvons Aang, Katara, Sokka, Toph et Zuko alors qu'une mission de réunification des peuples -ainsi que les maitres et non-maitres- est en projet, mais tout le monde ne semble pas être de cet avis...

Aux nostalgiques de la série, cette BD reprend les codes graphiques et humoristique de l'animé !
J'ai adoré replonger dans cet univers, et d'avoir enfin de quoi commencer à remplir les 70 ans séparant l'Avatar Aang de Korra, ainsi que de découvrir les prémices de Républic City.
En espérant que les suites soient traduites également !

Des émeutes éclatent dans les colonies de la nation du feu au sein du royaume de la terre. Libérés de la tyrannie du seigneur du feu, les natifs souhaitent reconquérir leur terre en expulsant les colons. Zuko, à présent seigneur du feu prend la décision qui semble la plus juste : réparer les torts de son père en démantelant les colonies. Or, la situation se révèle plus compliquée qu'elle n'y paraît.
Ce tome est une pépite. C'est un pur bonheur de retrouver tous ces personnages, que l'on a appris à aimer durant trois saisons. L'univers d'Avatar est à la fois merveilleux, amusant, riche, et terriblement réaliste dans le traitement des enjeux politiques. C'est ce que j'aime le plus dans cet univers. Malgré les apparences, Avatar n'est pas seulement un divertissement destiné aux enfants ; les problématiques abordées sont celles de notre Histoire. Dans ce tome, l'enjeu principal est la colonisation et ses répercussions à la fois sur le peuple colonisé et sur les colons. Bien que l'on ait tendance à prendre parti du peuple colonisé, l'intrigue met en lumière les différents points de vue du conflit et aucune décision ne semble être la bonne.
J'ai beaucoup moins aimé le traitement sur la relation amoureuse entre Aang et Katara, qui me paraît moins original et n'apporte pas grand-chose dans leur couple. Je trouve ça juste et intéressant de créer des tensions dans le couple, mais je n'aime vraiment pas cette forme de jalousie, qui n'a pas lieu d'être, même si j'avoue que ça colle bien à Katara.
À l'inverse, je trouve le développement de Zuko vraiment pertinent et dans la suite logique de son personnage ; il est torturé par les erreurs de son père au point de perdre sa lucidité. Je crois que Zuko est l'un de mes personnages préférés. J'ai également beaucoup apprécié l'arc qui concerne Sokka et Toph, qui donne un ton plus léger à l'histoire sans, pourtant, s'éloigner du thème de la colonisation. Mention spéciale pour les élèves de Toph, Ho Tun, Penga et « le Ténébreux », tous aussi attachants les uns que les autres.
N'oublions pas les dessins et la couleur parfaitement réalisés et très fidèles à la série ! Les personnages ont grandi, ils ont des traits plus matures ; les scènes d'actions sont bien rythmées et les mouvements précis. À la fin du tome, on a même le droit aux croquis de chaque personnage avec les détails des modifications apportées pour les vieillir.
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En tant que fan de la série depuis longtemps, cela me crève le coeur de dire que j'ai trouvé cette bande dessinée très... Moyenne.

Ce que j'ai apprécié est de voir les suite du couronnement de Zuko, les retombés économiques, sociales et diplomatiques de la fin de guerre. Voir Aang se battre avec ses convictions est tout simplement fascinant : nous commençons à voir le chemin entre le temps d'Aang et celui de Kora. Un autre point positif est le graphisme similaire voir identique à la série animée, ce qui me fait revivre une douce nostalgie.

Neanmoins... Je ne peux m'empêcher de penser que je m'attendais à mieux. Ou autre chose ? La différence entre mes attentes et ce que j'ai lu est fichtrement grande.
Je pense que c'est le retour rapide des conflits, les clichés romantiques entre Aang et Katara ou peut-être les tirades à n'en plis finir qui m'ont refroidi, mais honnêtement je ne suis sûr de rien.

C'est parce que je suis incertain que je mets une note et une critique "moyenne" à cette bande-dessinée.
Bonne lecture ?