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Jeannette Short-Payen (Traducteur)
EAN : 9782080689801
457 pages
Flammarion (17/10/2006)
3.83/5   49 notes
Résumé :
« Julien rêve d'entrer au prestigieux collège Saint Oswald. Avec un père gardien de ce même collège et une mère disparue au bras de son amant, le rêve de Julien semble inaccessible. Déguisé en élève, il se faufile à l'intérieur, noue une amitié intense avec un futur golden boy, et force toutes les barrières. Vingt ans plus tard, devenu professeur à Saint Oswald, il prépare sa vengeance. »
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Joanne Harris nous invite dans le monde particulier d'un pensionnat anglais. Dans cette intrigue criminelle, les policiers ne jouent aucun rôle, l'histoire est écrite à deux voix, celle du criminel qui veut se venger et celle du vieux professeur latiniste qui a consacré sa vie à l'institution et à la préservation de ses valeurs traditionnelles. Malgré le caractère un tantinet horrible des crimes, ce machiavélisme de l'auteur nous laisse pantois. Bien que le milieu décrit soit bien loin de nos écoles secondaires ou de nos lycées, les questions fondamentales nous concernent aussi : faire passer ou non l'intérêt collectif et institutionnel avant les personnes.
La qualité de l'écriture et de l'émotion qui s'en dégage donnent le goût de lire d'autres oeuvres de cette auteure.
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Un imposteur rôde dans les couloirs de St-Oswald, école huppée pour riches jeunes anglais. Déguisé en élève, il sait pourtant qu'il lui est impossible de briser les barrières sociales qui le sépare du lycée tant convoité. 15 ans plus tard et devenu adulte, il s'infiltre à nouveau dans le sanctuaire de l'éducation. Mais cette fois c'est pour prendre sa revanche. Un combat entre l'individu et la société qui fera trembler les vieux murs de St-Oswald...
Rythme, malice, fines observations, "Classe à part" est une comédie noire surprenante et férocement drôle, à la tension soutenue du début à la fin. Une histoire d'obsession et de revanche palpitante. Une vraie bonne surprise.
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A treize ans, un adolescent a réussi à fréquenter quotidiennement un collège qui n'est pas le sien sans jamais se faire découvrir. Il se fait appeler Julien Dutoc. Son père est le gardien de Saint Oswald, une école anglaise de style traditionnel pour enfants de riches où les professeurs portent encore des toges mais lui, le fils, c'est au collège pour pauvres qu'il est inscrit, à Sunny Bank Park «où il était évident que ceux qui aimaient la lecture étaient des victimes toutes trouvées.» Justement étant petit, malingre, timide et bon lecteur, il est le souffre-douleur de sa classe. Il est aussi seul avec son père qui s'est mis à boire depuis l'abandon de sa femme partie en France avec un amant. Rien de plus facile pour lui que de s'emparer des clés, de voler un uniforme et de se glisser incognito dans tous les couloirs et même la nuit sur les toits de cet établissement qui n'a bientôt plus de secrets pour lui. Il y fait la connaissance de Léon, qui deviendra son grand ami jusqu'au jour où…Impossible d'en dire plus.

Le titre anglais est plus explicite : «Gentlemen and Players». le récit est en effet traité comme un grand jeu d'échecs où le collège Saint-Oswald est l'échiquier sur lequel s'affrontent deux narrateurs, acteurs et témoins tour à tour d'un grand jeu de la vengeance, le temps d'un premier trimestre bien mouvementé, quinze ans après ce début.
A Saint-Oswald, une nouvelle rentrée a eu lieu. Professeurs et élèves ont fait connaissance et trois nouveaux enseignants vont devoir trouver leur place dans cet endroit mythique alourdi de traditions tout en imposant les nouvelles technologies. Parmi eux, Keane, «un romancier en herbe» de vingt-sept ans qui ne cesse de prendre des notes: c'est le premier narrateur, le pion noir. L'autre le joueur-narrateur blanc, c'est Roy Straitley, le plus vieux professeur, celui de la «classe à part», à la veille de sa retraite, le professeur de latin, très aimé de ses élèves mais beaucoup moins de la nouvelle direction décidée à rajeunir les méthodes d'enseignement.
Très vite des évènements troublants surviennent, bouleversant l'atmosphère du collège et s'amplifiant, vols, coups, injures, dénonciations, meurtres.
Un esprit malveillant se venge : l'élève Julien Dutoc, devenu professeur, a réussi à se faire nommer dans le collège de tous ses malheurs mais qui est-il et que veut-il exactement et surtout jusqu'où ira-t-il ?

J'ai beaucoup aimé ce roman conçu de façon magistrale. J'en sors émerveillée par sa composition très habile et la maîtrise de l'auteur pour gérer tant de personnages sans que son lecteur s'y perde. J'ai douté jusqu'au bout de l'histoire et je me suis bien trompée alors même que je croyais avoir tout compris!

Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Mon avis sur ce livre

J'ai découvert Joanne Harris par la lecture de ce livre

Résumé
Julien est un jeune enfant de onze ans. Il vit seul avec son père, "porter" (gardien) du prestigieux collège Saint Oswald.


Son rêve est de rejoindre l'élite des élèves, d'être vu et reconnu. Mais sa condition sociale modeste est un handicap insurmontable pour pouvoir intégrer Saint Oswald, réservé à des fils de notables.


Mais son fantasme est si fort et si tenace qu'il ne reculera devant aucun stratagème pour parvenir à ses fins.


Les points forts de ce livre
. L'auteure sait nous faire pénétrer dans un univers presque clos, refermé sur lui-même, élitiste et prestigieux, qu'est le collège Saint Oswald et les différents personnages qui le font vivre.


. L'intrigue, assez originale globalement, réserve quelques surprises et étonnements menés à la manière d'une partie d'échecs, dont les différentes pièces du jeu sont justement les personnages principaux, sachant que le personnage central de ce livre est le collège Saint Oswald lui-même.


. L'écriture est belle, fluide et rythmée.


Les points faibles de ce livre
. Les quelques premières cent pages s'avèrent un peu fastidieuses à lire, dû sans doute au fait qu'elles situent et présentent les différentes personnes que l'on va suivre tout au long de l'histoire, et elles sont nombreuses.


. L'utilisation du "je" pour deux des personnages principaux, dont Julien, prenant tour à tour la parole, naviguant entre passé et présent, participe à une certaine confusion dans la lecture, surtout au début.


. Trop peu de dialogues directs conduisent à une certaine longueur, voire lenteur et monotonie par moment.


Donc, si j'ai globalement apprécié cette lecture, je n'ai pas véritablement ressenti un coup de coeur.


Note : 7/10.
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Une école très cottée, un rêve impossible ( et pourtant...), deux aspects de la société anglaise, une imposture....le héros de l'histoire va tout faire pour renverser l'ordre des choses. Il va mettre près de 15 ans. L'intrigue est un peu déroutante puisque l'auteur alterne les chapitres à des époques différentes. La clé du mystère se fait attendre, désirer: le voile sera levé à la fin du livre.
Johanne Harris décrit merveilleusement bien les personnages, les diverses situations, la société anglaise et sait tenir le lecteur jusqu'au bout.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Si j’ai appris quelque chose au cours de ces quinze dernières années, c’est bien ceci : commettre un meurtre, ce n’est pas si grave que ça. (Première phrase)
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Un jour, je m'en souviens très bien, un vendredi soir, j'ai essayé de lui parler. Pour une fois, il avait décidé de rester à la maison . C'était rare …...Pourtant c'était la preuve qu'il essayait de faire de son mieux. Il était exceptionnellement gentil! …;Ce que je ressentais était une sorte de vague tendresse , très proche de la satisfaction . Je pouvais me sentir comme ça, certains jours , vous savez....J'ai tourné le regard vers mon père et j'ai surpris le sien. Il me regardait avec une expression curieuse en tenant une bouteille entre ses gros doigts épais.
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Si je ne me trompe, c'est mon quatre-vingt-dix-neuvième dans cette odeur de bois, de poudre de craie et de désinfectant, dans ce cocktail étrange et sauvagin de biscuits et de garçons. Quatre-vingt-dix-neuf trimestres accrochés comme autant de poussiéreuses lanternes chinoises au fil des années. Trente-trois ans, cela ressemble à une sentence : trente-trois ans de prison.
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Quand le vieux gentleman quitte la blanche ligne
Qui pourrait affirmer s’il l’a vraiment quittée?
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la pierre, la tradition, la permanence de St Oswald, voilà la réalité! Des profs viennent, d'autres nous quittent, certains meurent - cela arrive même aux élèves - mais St Oswald, lui, demeure.
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