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Alice Marchand (Traducteur)
EAN : 9782081634701
343 pages
Flammarion (23/10/2006)
3.71/5   49 notes
Résumé :
Avant de devenir le terrible Capitaine Crochet, James était un adolescent comme les autres, ou presque...
Anticonformiste et rétif à l'autorité, il est plus prompt à se faire des ennemis que des amis. Mais, surtout, il se sent à l'étroit dans la société londonienne.
Poussé par l'amour, la haine et l'ambition, il est prêt à tout pour trouver l'endroit où sa destinée pourra s'accomplir : le Pays de Nulle Part...

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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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J.A.S. Hook, alias Capitaine Crochet. Ce grand méchant renommé a d'abord été un adolescent plutôt hautain, très certain de son importance et de sa supériorité.
Loin de détester ce personnage, je l'ai trouvé bien brossé, machiavélique, froid, cynique, sans âme, bref tel que je l'imagine. Mais voilà, quand on est un personnage même aussi charismatique que le sir à bouclettes, il en faut pour porter à bout de bras, de doigts, de crochet, cette histoire (eh oui ce n'est même pas une aventure) poussive de vie estudiantine bien terne, morne. Morne plaine qui au bout d'une centaine de pages n'a toujours pas décollée ses fesses pour voir le monde, sortir de cette bâtisse sinistre qu'est Eton. A peine une amourette interdite en ébauche, des accrochages avec des aristos en mal de pouvoir qui se répètent (un peu trop), une belle complicité et une admiration sans bornes de ce cher Roger l'Enjoué qu'on voit clairement devenir le fameux Monsieur Mouche, bras droit fidèle du mutant au regard myosotis.
Je tourne la page de cette histoire bien avant la fin et préfère de loin aller revoir l'un de mes films préférés que l'auteur de cet opus a inspiré : Hook ou la revanche du capitaine Crochet.
J'abandonne le navire en marche et ne comprend que trop bien pourquoi le Roi Jas a choisi de rejoindre le sien, parce que si c'était ça son adolescence il devait bien se faire ch... Devenir pirate est sans doute la meilleure chose qui lui soit arrivée, il y a trouvé l'aventure et laisser l'ennui derrière lui pour notre plus grand plaisir.
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Ce roman m'a fait envie car j'aime beaucoup le personnage du capitaine Crochet. J'ai trouvé le début prometteur mais malheureusement, je me suis vite ennuyée… Les aventures s'enchaînent sans réelle trame. D'ailleurs, il y a comme une coupure entre la première partie du roman où on suit les péripéties de James à Eton et la deuxième qui raconte sa nouvelle vie de marin, sans grand lien entre les deux, à part la présence de son ami Roger et de sa fidèle araignée. On pourrait même y voir des incohérences : un coup le héros veut absolument enlever sa belle sultane pour arpenter les océans à la recherche du Pays de Nulle Part, et le coup d'après il se dit que les femmes portent malheur sur les bateaux et qu'elle attendra bien sept ans le temps qu'il ait terminé son apprentissage sur le navire de son père. Certaines situations paraissent répétitives et le fait que quelques répliques reviennent sans cesse finit par être lassant. de plus, je me suis persuadée dès le début du roman, en voyant que le héros s'appelait James Matthew B., qu'il s'agissait en fait de James Matthew Barrie et qu'on allait en savoir plus sur son enfance et les premières influences à l'origine de la création de Peter Pan. Mais non, pas du tout. du coup, j'avoue, j'ai encore été plus déçue. Mais tout ça n'est que mon avis ;-)
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James V. Hart s'attaque ici à une légende de mon enfance: le Capitaine Crochet. le fait de s'attaquer à sa jeunesse ne fut pas une mince affaire. Pourtant, j'ai trouvé qu'il s'en tirait plutôt pas mal.

Il dépeint une enfance dure, rempli d'obstacles. Mais, il dresse aussi un portrait assez ambigu du jeune crochet. Physiquement sombre, moralement presque irréprochable. Il en fait une sorte de "gentil maléfique". ça m'a laissé assez perplexe. J'ai eu du mal à le rattacher avec le terrible Capitaine Crochet.
Mis à part ça, son histoire se lit bien. On se prend presque d'affection pour ce jeune homme martyrisé et plein de compassion. On suit avec envie sa quête du "Pays de Nulle Part", même si elle n'est pas très développée finalement.

C'est un portrait un peu gentillet qui aurait put être plus sombre. Néanmoins, ça reste une bonne lecture.
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La Grande-Bretagne, au XIXe siècle. le jeune James Matthew B. vient d'intégrer le très prestigieux collège d'Eton, où se forme l'élite de l'aristocratie anglaise. James est un garçon peu ordinaire. Son apparence atypique, son charisme et son cynisme fascinent autant qu'ils terrifient ses camarades de classe, qui trouvent en lui le meneur qui leur manquait face aux insultes et aux mauvais traitements infligés par les élèves les plus âgés. Mais James, surnommé "le roi Jas", n'est pas un justicier au grand coeur : c'est un être solitaire et rancunier, qui n'a d'amitié que pour Roger l'Enjoué. Et puis James tombe éperdument amoureux de la belle sultane Ananova, aperçue dans les tribunes auprès de la reine lors du célèbre "jeu du mur" : dès lors, il se trouve entraîné dans de terribles aventures...

L'avis de la rédaction : le personnage du Capitaine Crochet et, bien sûr, celui de Peter Pan ont été créés au début du XXe siècle par l'écrivain écossais James Matthew Barrie. En 1991 déjà, J. V. Hart avait inventé une suite aux aventures de ces personnages, en signant le scénario du film Hook, réalisé par Stephen Spielberg. Cette fois, c'est un roman que J. V. Hart nous livre sur ce même thème, roman dans lequel il imagine l'adolescence de James Matthew B., futur Capitaine Crochet, et future incarnation du "grand méchant" héros, selon le cliché usuel… Mais pas selon Hart, qui s'attache au contraire à nous dépeindre un héros au caractère complexe, une personnalité anticonformiste, sombre et tourmentée, et finalement aussi attachante qu'inquiétante. Dommage que le récit, très réussi au demeurant, soit livré tel quel : il aurait été intéressant de l'accompagner d'une courte biographie de James Matthiew Barrie, et d'un petit dossier sur l'histoire et l'univers de Peter Pan.

L'avis de Jonathan, 13 ans : J'ai aimé ce roman, car l'auteur nous propose le passé d'un héros dont on ne connaît l'histoire qu'à l'âge adulte. Cela nous permet de mieux le découvrir. Et comme le roman est parfois fantastique et plein de suspense, il est agréable à lire.
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Je vais à la librairie : coup de foudre immédiat pour la couverture. Un peu macabre, et ce rouge, ce bleu qui mettent en valeur la longue silhouette d'un jeune homme. le Capitaine Crochet nous dit le titre. le nom est tombé. Crochet.
Ce livre s'adresse à tous ceux qui, en regardant le dessin animé Peter Pan, sentaient se nouer leur gorge lorsque Pan, une fois de plus, humiliait Crochet, le ridiculisait. Ici, il prend sa revanche.
Certes, il ne faut pas s'attendre un à remake de l'oeuvre originale de Barrie, ni même à retrouver son style, mais on prend (pour ma part en tout cas) un grand plaisir à se laisser emporter par ce personnage fascinant qu'était le jeune Capitaine Crochet, même quand on en peut plus de son histoire d'amour particulièrement niaise, même si on trouve la fin carrément tirée par les cheveux.
Je le relis toujours avec grand plaisir !
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 juin 2007
Lecture jeune, n°122 - James Matthew B. vient d’intégrer le fameux collège d'Eton, où est éduquée l'aristocratie anglaise. Fils d'un Lord qui ne l'a pas reconnu, il est vite considéré comme un gêneur. En compagnie de son seul véritable ami, Roger l'enjoué, il s'oppose aux coutumes de l’établissement. Sa vie bascule lors de la rencontre annuelle du Jeu du Mur. Il fait la connaissance d’Ananova, la fille d'un sultan, dont il tombe éperdument amoureux. Pour elle, il n'a plus qu'un objectif : trouver l'île de ses rêves, le Pays de Nulle Part. James V. Hart nous conte ici la jeunesse d'un méchant mondialement connu, le capitaine Crochet, jusqu'au moment où lui sera donné ce surnom. Le pari était risqué, il l’a réussi. Il imagine un personnage hors du commun, doté d'un physique inquiétant et d'un fort caractère qui le rendent antipathique à ses aînés. Le lecteur en revanche s'attache à cet adolescent que la vie n'a pas favorisé. Il se dégage enfin de ce livre une ambiance très noire correspondant parfaitement à l'antihéros présenté. Sébastien Féranec
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Qu'est-ce que le génie ? Les hommes de génie sont des météores destinées à brûler pour éclairer leur siècle.
- C'est de Napoléon, ça. Vous vous comparez à lui ? Rendez-moi mon épée et je réduirai au silence votre langue de serpent !
James interrompit sa danse autour de Sherry et réfléchit à sa requête. Il tendit la lame de l'interne en équilibre et en examina le profil pour voir si le fabricant l'avait forgé avec précision.
- Napoléon disait aussi que le génie est la capacité infinie d'endurer la douleur.
Là-dessus, James tendit son épée à Sherry, le pommeau en avant, puis recula et ouvrit grand les bras, la poitrine offerte comme une cible complaisante.
- Donnez moi donc votre meilleure imbroccata. Votre plus puissante scannatura.
Hâbleur, James indiquait un point de son gilet en toile d'araignée où porter chaque coup proposé. Sherry, méfiant, serra les doigts autour du pommeau de son épée et mesura la distance qui le séparait de la poitrine de James.
- Vous êtes fou...
- Un génie mutant et fou...
James prononça l'épithète comme si l'idée lui état venue par magie.
- Ça me plaît. Faites ça bien, l'interne. Vos plus brillantes inquartatas. Si vous échouez, je vous tuerai. Votre épitaphe sera mon dernier haut fait à Eton.
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- Roger Peter Davie. De Kensigton. Ravi de faire votre connaissances... [...]
- James Matthew. J'aurais pu me passer de votre aide, mais merce quand même.
- C'est tout ? Vous n'avez que ça ? James Matthew ? C'est votre nom complet ?
- En fait, je préfère Joas. Le roi Charles II signait toujours "Chas", ça me plaît assez.. Rapide, précis...
- Très bien, alors va pour "Roi Jas".
Roger l'Enjoué se prosterna avec une déférence exagérée en ouvrant la porte, pour présenter au roi Jas la pièce minuscule qui serait son nouveau palais.
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- J'ai la vengeance au coeur et la mort à la main, le sang et la revanche qui me martèlent le crâne !
Sherry déclama cette citation avec rage, d'une voix entrecoupée, en plongeant entièrement sa rapière dans l'effigie du roi Jas. Le jeune homme rancunier venait de découvrir une grande vérité universelle que son adversaire connaissait depuis ses premiers jours chez sa tante Emily, grâce aux gens de théâtre qu'elle recevait: à chaque situation, dans la vie, correspond une citation de Shakespeare.

[p90]
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Avant qu'Emily puisse le retenir, James donna un coup de parapluie dans le dos du pope le plus proche. Les deux garçons se retournèrent d'un bond : James se tenait en garde, la pointe de son parapluie braquée vers leurs visages comme une épée. Il ne plaisantait pas. Sa posture et son maintien dénotaient un habile escrimeur. Il avait l'instinct de survie - et il avait du savoir-vivre.
- Je suis un oppidan, rectifia-t-il, pas un pupille du roi. Un major oppidan. Honoris causa.
- Oh, un major oppidan ? Je n'en avais jamais rencon­tré, railla le plus petit.
- Faites un peu moins de tapage, oppidan, quand vous vous adressez à vos supérieurs, ajouta le plus grand.
Ce fringant interne repoussa la pointe du parapluie de James vers son sous-fifre.
- Désolé, mon petit vieux, mais la mention «M.O.» qui distingue votre nom ne signifie pas «major oppidan». Dans votre cas, manifestement, elle désigne un «minus orgueilleux».
Le plus petit adressa un sourire désolé et une courbette à Emily, qui, bien sûr, voulut immédiatement s'excuser pour James, mais celui-ci ne l'entendait pas de cette oreille.
- Puis-je avoir vos noms ? demanda-t-il avec courtoisie. C'est mon premier jour et je tiens à me souvenir de tous ceux que je rencontre.
Le bleu inoubliable de ses prunelles virait au rouge flamboyant, ce qui mit les deux internes mal à l'aise. Sou­dain pressé, le plus petit essaya d'entraîner le plus grand. Tentative inutile : l'autre refusait de décamper.
«Chéri», crut l'entendre dire James. Mais ce n'était pas une déclaration d'amour, c'était son nom :
- Sherry. Arthur L. Sherry. Et vous, oppidan ? Vous avez bien un nom ?
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Ce livre est dédié à mon frère, David Hart, qui nous a quittés bien trop tôt et m'a fait don de cette perle de sagesse: "Arrête de parler de tout ce que tu vas faire dans la vie et commence à le faire, parce que tu n'as pas autant de temps que tu le crois."

[p342]
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