Les Spectaculaires, tome 5 : Les Spectaculaires contre les brigades du pitre

Les Spectaculaires ont décidé de nous donner le vertige !
Toujours un plaisir de retrouver nos saltimbanques dans cette série mouvementée et épique. Ambiance steampunk mêlée de références au roman feuilleton policier du début XXe siècle, Fantomas, Rouletabille, Arsène Lupin… remplie de caricatures qu'il faut s'amuser à dénicher dans la foule, la réception mondaine en est particulièrement bien fournie, l'humour burlesque se confronte à un humour plus référencé, ajoutez une pointe de militantisme social et féministe, des personnages hauts en couleurs… C'est vraiment une série de haute volée (comme l‘expression convient bien !). Et arrivé au cinquième tome, risquerait-on de se lasser, bien au contraire, cet épisode nous propose un étonnant virage. l'équipe de saltimbanques va devoir combattre une autre équipe de saltimbanques et Pétronille se découvre une soeur jumelle, ce qui va amener nos héros à réfléchir sur leurs motivations, leurs objectifs, leur véritable rôle, nous donnant encore plus le tournis, comme si les multiples acrobaties ne suffisait pas. Ce cinquième tome apporte toujours autant de rythme, d'action, d'humour, de lectures à plusieurs niveaux, avec cette fois-ci, une pointe de réflexion, de nouveaux mystères et de la tragédie familiale.
Bref, cette série est formidable, pour tous les âges, et les auteurs semblent continuer sur leur lancée : un sixième tome vient juste de sortir !

C'est encore une réussite pour Regis Hautière et Arnaud Poitevin. Aussi bien que le 3ème que j'avais aussi adoré. Dans ce tome, un méchant que l'on nomme le pitre sème la zizanie à Paris. Les spectaculaires vont être embaucher pour l'arrêté le jour où il va enlever la femme d'un aristocrate de la ville qui s'avère être … non, je ne vous en dis pas plus à vous de le découvrir. le pitre ressemble fort à un méchant d'un comics de Jerry Robinson et la référence fait plaisir. On retrouve plus de clin d'oeil dans l'album, c'est une des particularités des deux auteurs. C'est subtile et ça fait encore plus plaisir. Les auteurs ont pour moi réussi à modernisé la bande dessinée franco-belge. Les dessins sont bons. J'aime aussi le discours féministe qui découle de l'histoire.

Challenge Bande dessinée 2021.

Les Spectaculaires sont de retour et nous emportent dans une aventure dynamique et virevoltante. le Pitre sévit dans les rues de Paris, il a kidnappé une femme richissime qui n'est autre que la soeur de Pétronille ! Première nouvelle, elle, une soeur ? Riche alors qu'elle a survécu dans différentes familles d'accueil ? C'est trépidant, sympathique à souhait et un tome est toujours bien complet pour vivre une aventure si riche ! Encore un très bon moment passé auprès de joyeux lurons !

Après le cabaret des ombres, La divine amante, Les spectaculaires prennent l'eau, Les spectaculaires dépassent les bornes voici donc Les spectaculaires contre les brigades du pitre dans lequel nous retrouvons avec bonheur le professeur Pipolet, ses inventions avant-gardistes rarement fiables et la fine équipe des Spectaculaires que sont Eustache, l'homme fort, Félix le lycantrope, Evariste l'homme volant et Pétronille, qui n'a besoin d'aucun artifice pour être spectaculaire comme le dit si bien la divine Sarah Bernhardt.

Cette troupe d'artistes de cabaret un peu ratés emmenée par l'inénarrable professeur Pipolet à la mémoire vacillante et aux inventions farfelues, doit, dans ce cinquième tome, délivrer Domitille, l'épouse du baron Louis-Gonzague Clampin du Buisson de Bassefeuille, otage du pitre, qui en veut aux millions du baron. La dite Domitille se trouve être la soeur jumelle de notre héroïne dont elle ignorait l'existence !

Et comme toujours, Pétronille mise à part, ils ne se révèlent pas futés pour un sou et bataillent sec avec les inventions de Pipolet toujours aussi approximatives en diable, qui sont censées leur permettre de battre leur adverse grimé, qui a pour seule arme, le rire.

J'a trouvé ce cinquième volume absolument épatant : très amusant, avec des clins d'oeil à des personnages de bandes dessinées ou à la pop culture bien vues, des péripéties et des rebondissements en pagaille pour nos héros et un dénouement spectaculaire, le suspens est une fois de plus mené jusqu'au bout, ce qui est un bon point pour les amateurs d'aventures et d'énigme.

Autre bon point pour moi la narration pleine d'humour qui se révèle très plaisante pour les adultes avec des dialogues savoureux et un vocabulaire argotique du début du 20è siècle qui nous plonge avec délectation dans une ambiance Belle Epoque très réussie.

Je trouve que le scénario de Régis Hautière est formidable, riche idée que de nous proposer une intrigue autour des premières brigades mobiles, les fameuses brigades du Tigre et de l'anarchisme, l'année où nous fêtons les 150 ans de la Commune de Paris

Quant aux dessins d'Arnaud Poitevin, je les trouve toujours très réussis et rythmés, ils servent parfaitement l'intrigue mitonnée par Régis Hautière et mettent en valeur les personnages et les péripéties qu'ils vivent

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La statue de Napoléon, Place Vendôme, vient d'être saccagée: un nez de clown, un grand sourire à la peinture rouge, un ballon et une banderole: "ni Dieu, ni maître". Les spectaculaires en plein préparatifs pour la représentation du soir, accueillent le baron Clampin souhaitant leurs aides afin de retrouver sa femme. Cette dernière aurait été enlevé par un homme se faisant appelé "le pitre", la rançon: cinq millions de francs. le baron n'aime guère le chantage, et Prosper Pipolet sait bien qui est le pitre, chef d'un groupe d'anarchistes qui griment les monuments et cambriolent les hôtels particuliers.
Dans ce tome 5, ne belles révélations nous sont offertes. Après l'identité du père de Pétronille dévoilé, c'est maintenant la soeur qui apparaît, de nombreuses références à l'histoire de France apparaissent également ça et là au cours du récit: Les brigades du Pitre (du Tigre), les groupes anarchistes de l'époque, des personnages de fictions au nom revisités; le tout mêlant aventure et humour.
Je ne me lasse pas de ce lexique de l'époque avec ces mots d'argot typique qui rendent le récit plus vrai que nature. Cette série est un délice visuel dont je ne me lasse pas.
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