Une grand-mère au grand coeur

Une grand-mère au grand coeur, lu ce 27 octobre grâce à la lecture d'un commentaire sur Babelio.
Un livre de la collection "J'aime lire", pour les 7 ans et plus.
Jonas, petit gars qui vit avec sa grand-mère à New-York, rêve de partir en voyage scolaire
mais il sait qu'elle n'a pas les moyens de le lui offrir. Il tente bien de lui cacher
son désarroi et sa peine, mais grand-mère qui le connaît bien remarque que quelque chose ne va pas chez Ti-moune comme elle le surnomme car elle est haïtienne. Vous devinez bien la suite, grand-mère au grand coeur trouve une solution géniale pour que son petit-fils puisse participer à ce petit voyage dont il rêvait tant.
Une jolie histoire pour les petits et oui, aussi pour les adultes puisque je l'ai lue avec plaisir !

A New-York, Jonas vit chez sa grand-mère. Lui qui rêve de ressembler à Mowgli et de s'évader dans la nature voit une opportunité s'offrir à lui : la classe verte organisée par sa maîtresse. le seul problème, c'est qu'il n'a pas les moyens pour payer ce séjour. Sa grand-mère a peut être une idée...
Un roman jeunesse qui aborde des thèmes intéressants : la pauvreté, le placement d'un enfant par les services sociaux, l'illettrisme de certains adultes...
J'ai trouvé la relation entre Jonas et sa grand-mère très touchante : elle est prête à tout pour qu'il puisse partir avec ses camarades de classe, elle semble stricte mais juste et Jonas la respecte énormément.
A partir de 8/9 ans.

Jonas vit à New York à Brooklyn avec sa grand-mère qui fait de son mieux pour faire bouillir la marmite, mais parfois l'argent manque. Un jour, à l'école, on propose aux élèves de la classe un mini-séjour en nature pour faire de l'accrobranche. Jonas en rêve ! Sauf que... Vous vous en doutez, la grand-mère n'a pas les moyens de lui offrir l'ensemble du séjour. Pour lui, c'est terrible. Mais cette grand-mère-là, si elle manque de moyens (financiers s'entend), elle ne manque ni d'idées, ni de caractère, ni de sens des initiatives, ni de ressources et encore de coeur. Un roman court qui montre que face à l'adversité il vaut mieux se retrousser les manches, inventer que gémir sur son sort. D'aucuns penseront que c'est un tantinet moralisateur, moi, je trouve au contraire qu'avec cette histoire, on sort des clichés sur les gens en difficultés matérielles. C'est optimiste ! Cela donne au moins à réfléchir ! Et dieu que je l'aime cette grand-mère. J'ajouterai enfin qu'en première de couverture l'illustrateur a rendu par le visuel, à merveille le personnage de la grand-mère : mouvement, courage, détermination, tête haute, presque une position de leader, c'est vraiment ça. Bravo !

Pas la peine de rêver pour Jonas, la classe verte est au-dessus des moyens de sa grand-mère qui l'élève. Et pourtant il aurait tant voulu y aller.

Pas la peine de faire l'école buissonnière pour Jonas, sa grand-mère ne le lui reproche pas mais elle saura lui faire comprendre qu'il ne faut pas recommencer.

Pas la peine de se désespérer pour "Ti-Moune" (comme le surnomme sa grand-mère) quelquefois les choses s'arrangent quand tout semble perdu.

J'ai beaucoup aimé ce petit roman, c'est une histoire généreuse aux personnages attachants. Ah cette grand-mère tout en rondeur - haïtienne de naissance et perdue à New-York qui est capable de tant de tendresse mais aussi de sévérité. Jonas et sa grand mère illuminent cette histoire de leur personnalité. Marie-Christine Hendrickx nous fait le portrait de gens humbles socialement mais qui montrent leur grand coeur. Un roman doudou qui donne à réfléchir sans être moralisateur. Grégory Elbaz a su illustrer cette histoire avec sensibilité. On ne peut que fondre devant ce duo émouvant à la vie si riche. Très belle découverte.

Jonas est un élève ordinaire issus d'une famille comme on en trouve aujourd'hui. Les services sociaux ont décidé qu'il était mieux pour lui de vivre chez sa grand-mère, sa mère et sa grand-mère étaient d'accord avec cette décision qu'il ne semblait pas contester. Il vit une vie ordinaire, conscient des soucis financiers de sa grand-mère. le jour où la maitresse annonce que la classe va partir en classe verte, il s'y voit déjà. Mais en lisant le mot destiné aux familles, il comprend très vite que sa grand-mère n'aura jamais cette somme, et qu'il ne pourra donc pas partir. Mais il ne savait pas toutes les ressources dont dispose une grand-mère....