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Jeff Stokely (Illustrateur)Matthew Dow Smith (Illustrateur)S.M. Vidauri (Illustrateur) Vanderklugt (Illustrateur)
EAN : 9782357990104
Kinaye (11/10/2019)
4.07/5   22 notes
Résumé :
Des anthologies de 4 contes centrés sur des figures mythiques de la fantasy ! Après les dragons, place aux sorcières !

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
"The StoryTeller" appartient à un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, et j'espère que la Génération Z a encore suffisamment d'imagination pour apprécier les joies simples mais belles d'une histoire bien racontée… (les pauvres ils ont été contaminés par le virus mickey, et pour masquer le vide abyssal du temps de cerveau disponible vendu au quintal il faut que ça chante et que ça danse tout le temps, et que ça gesticule et que cela hurle en permanence)
Tout commence avec l'américain Jim Henson le plus grand marionnettiste de tous les temps qui rencontre fortune et gloire avec le "Muppet Show". Mais c'est un véritable artiste et il lui fait d'autres challenge : c'est ainsi qu'avec d'autres véritables artistes issus de tout le monde anglo-saxon il va passer du marionnettiste à l'animatronique et les porter à des niveaux jamais atteints avant que le numérique ne viennent tout remplace (à ma connaissance seuls le vétéran Stan Winston et le stakhanoviste Robin Bottin ont su atteindre de tels niveaux, mais eux officiait dans le genre horrifique alors que Jim Henson oeuvrait dans le fantastique grand public). Il était très ami avec George Lucas et les deux compères ont créé leurs propres compagnies d'effets spéciaux pour offrir leurs rêves au monde entier… C'est ainsi que dans le 2e moitié des années 1980 Jim Henson et la Jim Henson Company travaillent avec la chaîne britannique TVS pour offrir le meilleur de leur époque aux contes de fées : le principe est simple, à savoir que la narrateur John Hurt raconte à son chien parlant en animatronique doublé par Brian Henson le fils Henson un classique de la culture populaire… 9 épisodes seulement, mais la qualité est telle qu'ils sont entrés au panthéon des années 1980, et je maudis à tout jamais le diffuseurs français qui nous privé de la série dérivée dédié à la mythologie grecque…
Aujourd'hui l'aventure continue en comics avec des artistes venus du monde entier adaptant des contes du mondes entier consacrés aux dragons, aux sorcières, aux géants, aux fées et aux sirènes… La cerise sur la gâteau ? Fremantle a confié à la Jim Henson Compagny le soin de rebooter de sa propre série, et le plotmaster de ce revival n'est autre que le maître moderne du fantastique Neil Gaiman : je suis mort, et au paradis des geeks !!!


L'aventure continue donc en comics avec un tome consacré aux sorcières regroupant 4 récits : merci BOOM ! et merci Kinaye !

Dans "L'Oie Magique et le Maître de la Forêt", c'est avec une grande vanité que S.M. Vidaurri détenteur d'un Master à l'University of the Arts de Philadelphie refuse de faire de la Bande Dessinée pour faire de l'Art ! Il m'a imposé un « graphic novel » illisible et incompréhensible, et j'ai passé mon temps à tourner le comic sans case et sans phylactères dans tous les sens pour savoir s'il savait commencer à lire les planches par le haut ou par le bas, par la gauche ou par la droite, par le centre ou par l'extérieur, sans parler des diagonales, des vagues et des spirales. Et je ne parle même pas des textes qui changent de couleurs, de tailles et de polices comme de chemises y compris au sein de la même phrase (et bravo les choix de couleurs : blanc sur lavis beige, blanc sur lavis bleu glacial, marron clair sur marron foncé, rouge pastel sur violet pastel et tutti quanti). Jamais ne n'avait vu un auteur autant prouver par A + B qu'originalité n'est aucunement synonyme de qualité !!!
Son travail m'a rendu dyslexique : j'ai dépensé tellement d'énergie à déchiffrer des pages quasiment entièrement recouverte de textes que je n'ai rien compris du tout à ce qu'il voulait raconter, parce que je ne vais pas mentir au final c'est un gloubi boulga de princesses disney donc c'était bien la peine de passer en mode « roman graphique pour bobos intellos ». Alors si j'ai compris quoi que se soit, on a une sorcière bannie par le peuple en quête de vengeance, le seigneur de la forêt aux allures de lapin-cerf en armure trahi par le roi et la reine en quête de vengeance parce que celui-ci a coupé le plus bel arbre de la forêt pour réaliser une couronne en bois magique pour son héritier. La princesse féministe et écolo se promène dans la forêt et réalise qu'en fait la couronne de pouvoir est maudite (mais seulement pour les hommes mâles), et quand ses parents meurent à cause d'une pomme empoisonnée elle accuse toute de suite la méchante sorcière qu'elle n'a jamais vue. Elle protège son petit frère héritier du trône mais il est enlevé par la méchante sorcière censément être morte qui a pris l'apparence d'une oie géante. Épreuves envoyées par la sorcière pour remplir le cahier des charges, deus ex machina pour triompher desdites épreuves pour remplir le cahier des charges, le chevalier-lapin stoppe la méchante sorcière mais comme la princesse disney est féministe elle ne se laisse pas tromper et s'empare de la couronne de son frère pour qu'il ne subisse par sa malédiction (ou tout simplement pour s'emparer du pouvoir comme n'importe quelle femme de pouvoir). En plus la princesse disney est écolo donc elle se réconcilie avec la sorcière qui la ramène elle et son frère en leur château. Pour vaincre la malédiction du chevalier-lapin les hommes sont exclues du pouvoir pour être remplacées par les femmes donc tout serait bien qui finit bien sans une affreuse pose de princesse disney, et si on ne savait pas depuis le gouvernement de cette sorcière de Margaret Thatcher qu'une femme de pouvoir pouvait faire encore pire qu'un homme de pouvoir… Tout cela était très mauvais donc commencer par ce récit médiocre et prétentieux a été une sacrée douche froide !!! Et comble de la boulardise, l'auteur n'a même pas été capable au contraire de tous les autres auteurs de la série de rendre hommage / de faire un clin d'oeil au Conteur et à son Chien personnages clés et emblématiques de la série d'origine… Soupirs...

Dans "La Sorcière des Neiges", c'est avec une grande humilité que Lyla Vanderklugt apporte sa pièce à l'édifice du classique du folklore japonaise consacrée à la figure de Yuki-onna. Par une longue nuit d'hiver, le vieux Mosaku et le jeune Minokichi sont confrontés à la sorcière des neiges qui dévore le premier et épargne le secon. Elle voit le mal en chacun, parce que tout le monde voit le mal en elle, mais lui voit le bien en chacun, et elle est curieuse de savoir s'il y a le bien en lui en lui soumettant une épreuve : il sera à l'abri de son courroux tant qu'il passera sous silence son existence et leur rencontre.
Joli inversion du Conte de Mélusine : ce n'est pas la curiosité qui perd l'être humain mais c'est la curiosité qui perd l'être féerique, car la Sorcière des Neiges est curieuse de savoir si le jeune Minkichi est capable de voir le bien en elle quitte à passer pour une humaine et partager sa vie. L'humain finit par trahir sa promesse, mais par amour seulement. Mais les immortels n'ont qu'une parole et Minkichi est triste mais pas surpris par la conclusion d'un belle fable sur la différence et la difficulté de la surmonter !
L'auteur a fait le choix des planches en format paysage et non en format portrait, du coup je me suis longtemps demandé si le format à l'italienne n'aurait pas été plus judicieux avant de me rappeler que les deux moments clés du récit sont mis en scène par des doubles pages… Je ne mais pas entièrement convaincu par ses graphismes mais force est de constater qu'ils collent vraiment bien au thème !

Dans "L'Île Fantôme", Matthew Dow Smith reprend le récit celte d'Oison et de Niamh et le passe à la moulinette. Car ici le Conteur raconte l'histoire d'un conteur qui raconte sa dernière histoire devant son dernier auditoire. Dans un pub, un conteur raconte l'histoire d'un conteur qui échoua à Tir na Nog, et les trois reines sorcières et leur dernière sujette le supplient de redonner vie à leur pays : ce dernier vit d'imagination, et ces dernières sont trop blasés par les merveilles de l'éternité pour le ressusciter… Histoire après histoire il reconstruit le pays mais si la vie se nourrit d'imagination, l'imagination se nourrit de vie et épuisé il demande de regagner le monde réel car l'un ne va pas sans l'autre… Et c'est ainsi que la boucle est bouclée quand rattrapée par le temps qui passe il délivre sa dernière histoire avant que la belle sorcière de Tir na Nog ne rapporte sa dépouille vers le pays de merveilles qu'il a reconstruit de A à Z…
Belle histoire, mais le dessin est épais, l'encrage gras, la colorisation terne. Ça manque cruellement de détails, de précisions, de couleurs, bref de « sens of wonder », et ce n'était pas loin d'être moche alors que cela aurait pu être bien !

"Vasillissa la Belle" est clairement le récit le plus abouti. D'abord parce qu'il s'agit d'un épisode non produit de la série TV d'origine, ensuite parce qu'on s'attaque à un classique du folklore slave, enfin parce que nous sommes dans un ou plusieurs contes-types car on reconnaît les motifs de "Cendrillon", des "Douze Mois" ou d'"Hansel et Gretel" (c'est à peine si à peine si les Ténèbres, Aurore et Lumière du Jour et les énigmes viennent apporter une touche d'exotisme au récit). Pour ne rien gâcher les dessins de Jeff Stokely coloriés par John Raunch sont assez agréables !
Dans un lieu oubli de Dieu entouré par un forêt sombre sans limite, la petite Vasilissa qui n'est que joie et bonne humeur est la seule lumière pour des habitants qui trime tous les jours cernés par les créatures de nuit. Quand la mère de Vasillisa meurt avant l'heure, elle lui remet une poupée censée l'aider dans les moments de grands peines. Et elle doit se farcir Marlène Schiappa, euh pardon une marâtre et deux belles-soeurs plus proches des vampires que des êtres humains : envoyant son père trimer par monts et par vaux, elles exploitent sans vergogne la Princesse Sarah slave au point de lui voler la lumière qui lui permet de travailler la nuit… A elle de s'en fournir auprès de la terrible Baba Yaga, et c'est ainsi qu'elle tombe de Charybde en Scylla en passant d'un esclavage à un esclavage plus terrible encore : si elle n'accomplit pas les tâches édictées par Muriel Penicaud, euh pardon la méchante sorcière, c'est Vasilissa qui lui servira de repas… Mais au fond de la Boîte de Pandore il reste l'Espoir, et la poupée enchantée léguée par sa mère lui permet de triompher de toutes les épreuves. Nicole Belloubet, euh pardon la méchante sorcière ne désarme pas et soumet la pure Vassilissa à toutes les tentations : la peur, la terreur, le désespoir, la curiosité, l'avidité… Mais rien n'y fait, et elle se résigne à offrir à la jeune fille le crâne de lumière qui le pouvoir de discerner les coeurs les plus sombres et de le réduisent en cendres : Marlène Schiappa, Muriel Penicaud et Nicole Belloubet n'ont qu'à bien se tenir ou doivent périr...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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"The storyteller" était visiblement une série d'histoires horrifiques créée par Jim Henson à la fin des années 1980.
Cette bande-dessinée contient 4 histoires, autour du thème des sorcières, inspirées de cette série mais aussi de contes et de folklores de plusieurs pays.

En premier lieu, j'ai adoré découvrir les différents styles graphiques. J'en ai préféré certains mais tous ont leur charme.
Concernant les histoires, j'ai un peu moins aimé la toute première "L'Oie Magique et le Maître de la Forêt". Elle est un peu brouillonne et le texte est difficile à lire. Oserai-je dire que ce fut un calvaire ? En quelque sorte.
La deuxième, "La Sorcière des Neiges" rattrape ce premier loupé par un conte du folklore japonais très bien maîtrisé. Avec la toute dernière histoire inspirée du folklore slave, "Vasillissa la Belle", elle fait partie de mes préférées. Ce sont deux histoires qui se tiennent et qui, visuellement, sont réussies.
Il reste "L'Île Fantôme", inspirée de différentes légendes d'îles englouties, qui n'est pas mal du tout mais qui manque tout de même d'un petit quelque chose pour vraiment être captivante.

En tout, 4 histoires totalement différentes qui nous plongent dans tout un tas de légendes. Un concept très sympa.
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J'avoue, je suis jadis passé à côté de cette série TV The storyteller, ou du moins je n'en ai aucun souvenir. Ce livre en est une continuité, regroupant quatre contes créés pour l'occasion autour de la figure personnage de la sorcière. Chacun se déroule dans des époques et des lieux variés (germanique, japonais, irlandais, russe, de féodal à contemporain), et tous sont illustrés et scénarisés par artistes de talent de styles graphiques et narratifs très différents. Bref, ce livre offre un bon moment très agréable et dépaysant.

Je reste néanmoins un peu sur ma faim, tant cela se lit vite.
De plus, malgré les jolis effets de style graphiques du premier conte, j'ai trouvé trop de facilités et d'incohérences pour pleinement l'apprécier (mais peut-être était-ce également un effet stylistique ?) ; la seconde m'a semblé très, voire trop classique dans le style japonais tandis que la troisième, très poétique et pleine de sens, était un tantinet prévisible ; l'ensemble se termine en apothéose avec une quatrième histoire initialement destinée à la série TV.
De petites déceptions quant à mes attentes, mais sans doute ce livre se destine-t-il à un lectorat plus jeune, moins exigeant. le tout reste néanmoins très sympathique, et cela ne m'empêchera pas de m'y replonger une seconde fois, et d'en lire les autres livres de la série (et même de découvrir la série TV).

Attention : Chaque conte est précédé d'un petit texte de l'auteur dévoilant parfois des éléments importants de l'histoire, je conseille donc de les garder pour la fin.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de "Masse critique".
Il a mis bien des jours à arriver jusqu'à moi mais quelle belle découverte. La couverture est très esthétique dans le style japonais. Quatre contes mis en scène par quatre dessinateurs. Ils ont, chacun à leur manière, su raconter et dessiner des histoires fantastiques. J'y ai retrouvé toute mon âme d'enfant en tournant les pages. J'ai ressenti plus ou moins d'émotions selon les différents univers, les couleurs, le graphisme mais l'ensemble fonctionne très bien. La diversité des pays et des folklores évoqués renvoie à des contes intemporels qui vont, encore longtemps, ravir toutes les générations. J'ai une préférence pour le premier conte "L'oie magique et le Maître de la Forêt" les personnages sont fins et toute l'ambiance est douce. Seul bémol, la difficulté à déchiffrer certains textes à cause de l'utilisation ton sur ton de la couleur. L'atmosphère de "La sorcière des Neiges" est très lumineuse sur fond blanc et paysages de neiges.La Baba Yaga , bien que sur un fond sombre , est porté par des passages colorés que j'ai bien apprécié. Quant à l'histoire de l'Ile Tir na Nog, j'ai moins adhéré au graphisme mais l'histoire de ce marin est fantastique. C'est tout un univers à découvrir sans modération, aucune.
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Je fais partie des gens qui n'ont pas connu l'émission de Jim Henson cependant je peux avouer être tombée sous le charme de cette série de contes autour des sorcières. le principe est simple: un illustrateur adapte une histoire dans son style graphique. le recueil contient 4 illustrateurs avec des styles bien différents. J'ai aimé l'ensemble du recueil, avec une petite préférence pour le premier« l'oie magique et le maître de la forêt ». Je suis curieuse de voir le tome consacré aux dragons. Et bien sûr, de découvrir les épisodes de la série télévisée. Merci aux éditions Kinaye pour cet envoi (maison d'édition que j'ai le plaisir de découvrir aussi)
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critiques presse (2)
BDGest
05 novembre 2019
Dans cette anthologie, l'audace graphique n'occulte pas un ton général trop policé. Sans doute est-elle destinée à un public plutôt adolescent, ce qui implique une certaine forme de retenue. Ce choix limite les possibilité d'apporter un twist original. Les récits sont plaisants, mais sans relief particulier.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
10 octobre 2019
Pour nous raconter ces récits envoûtants, nous retrouvons quatre artistes aux identités très marquées qui se réapproprient les histoires que racontait le narrateur dans la série de Jim Henson. Ils retournent vers les textes originaux, épurent et les modernisent pour notre plus grand plaisir ! Et c'est une complète réussite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Y a des gens qui pensent que les histoires apparaissent comme par magie, mon vieil ami... mais même l'histoire la plus fantastique s'inspire de notre vécu. Il suffit d'une personne qui le vive... Et d'une autre qui veuille bien l'écouter. Sans oublier un bon feu de bois pour s'asseoir autour.
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Le Paradis n’apprécie pas qu’on déforme la vérité.
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Vivre éternellement paraît merveilleux, mais une vie éternelle passée dans la solitude ne vaudra jamais une vie rempli d’événements qui méritent d'être racontés.

[p69]
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Les histoires dépendent de la vie.
Qu'on vit.
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