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4,02

sur 2203 notes
Au final, je comprends très bien que d'autres aient pris du plaisir à ce cycle et il y a sûrement beaucoup de chose à en dire et à analyser, mais ce n'est pas mon cas. Hormis Dune, je n'ai pas réussi à entrer dans son univers, le scénario bien que riche et complexe m'a ennuyée et les personnages ne m'ont pas du tout tapée à l'oeil. Je m'arrête là pour ce cycle, dommage.
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Personne ne pourra m'enlever de l'idée que Frank Herbert a franchement abusé, lui-même de l'épice pour écrire ce troisième tome !

Je l'ai trouvé bien plus compliqué que les deux premiers et un peu moins brillant dans son écriture. En particulier les 200 premières pages qui ne sont qu'une succession de réflexions ou de pensées complexes ou il faut vraiment s'accrocher pour tenter d'en saisir toutes les finesses et ainsi comprendre ce qui trotte dans la tête de ses personnages. Ils sont d'ailleurs tous là, les morts comme les vivants, et sur ce point, il n'y a au moins pas de difficulté particulière.

L'histoire se concentre sur les enfants de Paul, Leto et Ghanima que l'on retrouve à l'âge de 9 ans et qui vont avoir fort à faire afin de rester en vie. Grace à la prescience Leto sait ce qu'il doit faire pour devenir le prochain empereur de Dune mais la route est semée d'embûches et d'incertitudes. Ce ne sont pas les complots qui vont manquer jusqu'au plus profond de leur famille et il ne leur sera pas facile (à nous, lecteur, non plus) de comprendre qui sont les biens intentionnés et ceux qui complotent pour les voir morts.

Il n'en reste pas moins que le cycle de Dune est un petit chef-d'oeuvre du genre mais je regrette néanmoins que son auteur rende au fil des tomes son oeuvre de plus en plus exclusivement destinée à ceux qui consomme la même épice que lui. Un peu plus d'histoire et d'action et un peu moins de delirium aigü semblent être les permissent du tome 4 que j'ai commencé et ce n'est pas pour me déplaire.

Note 3/6
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Un peu moins bien que les deux premiers mais à lire quand même !!!
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Ayant été totalement enchantée par ma lecture des tomes 1 et 2 du cycle de Dune, j'ai fini par me lancer dans la suite du cycle avec ce 3e volume. On m'avait prévenue que les 2 premiers tomes étaient les meilleurs de la sage. Et, après avoir refermé "Le messie de dune", pour l'instant je suis d'accord avec cet avis : autant les 2 premiers volume m'ont happée dès la première page (et constituent, de fait, une histoire entière puisque l'auteur boucle bien son intrigue à la fin du tome 2), autant j'ai peiné à m'immerger dans ce 3e opus, et ce durant toute la première moitié.
Douze ans se sont écoulés depuis les événements de la fin du tome 2. Douze ans, et quantité d'événements qui ne sont mentionnés qu'en quelques lignes. Beaucoup de choses ont changé et, de ce fait, j'ai été quelque peu larguée, peinant à retrouver mes marques. Sans compter l'apparition du Bene Tleilax, qui était absent des premiers volumes (ou alors à peine évoqués), qui m'a donné l'impression d'apparaître comme un cheveu sur la soupe.
Ce n'est qu'à partir de la moitié du livre que tout s'est renversé et qu'enfin, j'ai pu m'immerger dans l'histoire, m'attacher à nouveau aux personnages. Jusque là, ils avaient tant changé que je peinais à m'intéresser de nouveau à eux. Alia, devenue adulte, semble en être devenue plus ordinaire. Paul, Empereur, est consacré à ses tâches et confronté à une conspiration. Mais, à la moitié, mon intérêt est revenu. Paul réalise les conséquences futures de la conspiration, il prend alors les allures d'un héros de tragédie grecque : après l'élévation, la chute, mais aussi la connaissance du destin et le désir d'y échapper. L'intrigue, qui jusque là avançait plutôt mollement, se développe enfin, s'accélère, s'enrichit, jusqu'au dénouement.
Au final, un avis en demi-teinte à cause de cette première partie qui m' a laissée de côté.
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Avec ce troisième opus la saga prend un virage mystique qui risque de surprendre, c'est pourtant maintenant que démarre la véritable destinée de Dune. Cette dimension politico-religieuse (déjà présente en toile de fond dans les 2 premiers volumes) apporte un plus indéniable à un univers d'une incroyable richesse.
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Un Empire sur le déclin

Muab'Dib est parti, plein de désillusion entre sa tâche à accomplir, sa peur de tout sacrifier pour le faire, contre les hommes aussi. Il est parti seul dans le désert, vers ses origines, aveugle pour se faire dévorer par un ver géant. Mais est il toujours vivant ? On parle d'un prophète qui arpente les Dunes et qui dit certaines vérités.

Jessica part elle aussi de cette planète, déçue, triste et amère. Elle rejoint le Bene Gesserit. Aussi, elle laisse la direction de la planète à Alia, la soeur de Paul, qui n'a aucune expérience, qui est fragile et si jeune, pour assurer la transition avec Leto et Ghanima, les héritiers directs. Alia est aussi l'Abomination et elle doit combattre la folie qui menace de la frapper à tout moment. Aussi, elle n'a aucune prise sur laquelle se rapprocher.

Pendant ce temps là, le désert recule et les vers se font rares. S'il n'y a plus de vers géants, il n'y aura plus l'Epice de prescience qui est un grand enjeu dans la galaxie. Mais surtout, au travers de cette disparition, c'est tout un peuple, les Fremens qui sont sur le déclin. Ils perdent de leur superbe, ils sont sur le déclin. Ils perdent leur identité.

Franck Herbert nous fait là une magnifique analyse d'une civilisation qui s'éteint, de ce moment dans tout peuple charnière où quelque chose doit se passer avant l'effondrement. C'est là qu'on voit l'importance du leader, d'une famille impériale forte. Il nous montre ce que c'est un gouvernement de transition, où tout s'envenime, et il le fait de manière magistrale. Vous aurez tout au long des pages une atmosphère lourde, pesante, malsaine. Vous aurez une histoire qui s'étire, qui s'étiole vers la fin.


Des intrigues pour garder des privilèges ou des intrigues pour amorcer un renouveau.

Alia, la soeur de Paul, est écrasée par la responsabilité, alors qu'elle est si jeune. Elle doit diriger une planète entière mais en plus, elle doit assurer le symbole religieux de sa mère. Tant de pouvoir dans sa main alors qu'elle sait qu'elle n'est pas la légitimité du pouvoir qui doit revenir à ses neveux. Elle sait qu'elle n'a pas la vocation de messie (son frère), de sage (sa mère) et n'est pas non plus le symbole du renouveau (ses neveux). Son amour, lui, est un Mentat, c'est à dire, un humain décédé que l'on a cloné et avec des émotions, des ressentis, des attitudes qui ne sont pas humaines. Au milieu de tout cela, elle se sent seule, perdue, terrifiée. Elle va aussi tenter de ne pas sombrer dans la folie et de conserver le pouvoir. Nous avons donc un pouvoir qui s'enlise, qui va pousser à la corruption, aux manipulations politiques non pas pour le bien du peuple mais pour la conservation du pouvoir.

Leto et Ghanima représentent, eux, l'avenir. Mais il n'ont que 9 ans. Ils sont dépositaires de la sagesse de tous les anciens. Mais leurs parents leur manquent aussi la tentation est vraiment forte de ne pas sombrer dans l'Epice et les faire revivre au travers de leur expérience intérieure. Leur salut est qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils connaissent l'état d'Alia, l'Abomination. Ils ont donc conscience du danger qu'ils encourent. Pour Leto, une quête initiatique devra commencer pour retrouver son père, quête qui se terminera par de la désillusion pour lui. Il se rendra compte que son père est un homme brisé qui a eu peur de se sacrifier. Pour Ghanima, elle devra apprendre à déjouer les complots politiques, à servir de monnaie d'échange, de n'être qu'un pion utile dans ce grand jeu.

Enfin, Jessica sera toujours tiraillée entre cette planète où elle a vu disparaître son mari et son fils et son statut de Bene Gesserit. Elle a des devoirs envers son ordre. de plus, lorsqu'elle revient, elle se rend compte que sa fille est réellement l'Abomination et que c'est de sa faute, car elle l'a abandonnée. Enfin, elle privilégie le pouvoir et la génétique, au point qu'elle vendra sa petite fille pour un mariage. Je n'aimerai pas être dans le rôle de cette femme qui sera toujours tiraillée entre devoir et envie.

En bref, un tome très long et très dense mais nécessaire pour la suite. Il fut ardu à lire celui-là mais j'ai eu l'impression de vivre 100 vies avec.
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Dune tome 3 : Les Enfants de Dune de Franck Herbert
Paru chez Pocket SF-Fantasy
Paru en 2012
539 pages

Cela fait neuf ans que Muad'Dib s'est enfoncé dans le désert. C'est maintenant Alia, sa soeur devenue Abomination, et Stilgar, le vieux Naïb fremen qui élèvent les jumeaux Leto et Ghanima. Tout comme leur père et leur tante, les jumeaux possèdent les mémoires de tous leurs ancêtres. Grâce à elle, ils ont conscience que ce qui arrive à Dune peut mener les humain à leur perte. Alors, pendant que les différents protagonistes édifient des plans pour s'assurer le pouvoir sur les deux jeunes héritiers, les enfants de Dune décident de tout faire pour sauver l'univers. Même si pour cela Leto risque d'y laisser la peau.
En même temps, Alia lutte pour maintenir la foi religieuse qui s'est créer autour de son frère. Or, depuis quelques temps, un étrange aveugle qui se fait appelé le Prêcheur critique le gouvernement et la Prêtrise dans les rues de la capitale.

Pour ce troisième tome, on retrouve de nombreux personnages et on en découvre quelques autres. L'intrigue tourne principalement autour des jumeaux Atréides. On a trouvé l'histoire plus dur à lire que les deux tomes précédents, comme si tous les événements importants avaient lieu dans le dernier quart du livre. Cependant, une fois qu'on a lu la fin, on comprend que tout ce qui précède est utile pour la mise en place du plan des enfants. Une fois encore, les Muses ont particulièrement aimé le personnage de Duncan.

Pour ce tome, Pocket a retirer les annexes (en même temps, si c'étaient pour nous remettre les mêmes une troisième fois...). C'est donc un pcohe tout ce qu'il y a de plus basique, que vous n'aurez pas peur d'abîmer dans votre sac à main ^^

Donc, une lecture un peu plus fastidieuse que pour les tomes précédents, mais qui reste très agréable !
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J'adore !
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai lutté pour venir à bout de cette troisième aventure sur Arrakis ! Car, si Dune m'avait soufflé, si le messie de Dune versait trop dans la métaphysique à mon goût mais restait très fort, Les enfants de Dune peut largement être scindé en une moitié de théologie et de mysticisme et une autre de péripéties plus dynamiques. Alors, c'est vrai que cet épisode est fort tant pour la trame que pour sa mise en scène. Cependant, j'ai bien dû passer de larges parties non pas en faisant l'économie de lecture mais plutôt parce que je n'entendais rien au propos. Je soupçonne une certaine tactique d'Herbert pour donner l'impression que l'enjeu des discussions entre les acteurs de l'Empire dépassent notre intelligibilité.

Paul Muad'Dib n'est plus. Arrivé au point de non-retour, il alla se perdre dans le désert. Maintenant, c'est Alia -sa soeur- qui tient les reines de l'Empire qu'il battit. Sous le règne d'Alia, Arrakis n'a plus grand chose à voir avec l'énorme étendue de désert qui mettait à rude épreuve la capacité de survie. Elle devient presque chatoyante. Les Fremen au service du palais changent physiquement. Certes, le désert demeure, mais personne ne semble vraiment y vivre. du moins, c'est bien ce qu'Alia aimerait : annihiler les leviers sur lesquels s'étaient appuyé Paul. Les êtres aussi changent. Jessica n'est plus que très rarement sur Dune et ne semble presque plus faire partie de l'Empire mais plutôt du Bene Gesserit (plus sûrement qu'auparavant en tout cas). Alia (mariée à Duncan) jouit de son nouveau statut, comme ses divers compagnons profitent de sa position. Parmi la vieille garde, Stilgar ronge son frein et Gurney semble encore proche de Jessica. Enfin, une nouvelle figure s'affirme en la maison des Corrino afin de rétablir l'empereur destitué par Paul. Les enfants de Dune serait-il une simple intrigue de cours ? Heureusement que Leto et Ghanima, les enfants de Paul, bouleversent l'échiquier. Surpuissants, et en dehors de notre réalité notamment à cause des milliers de vies qui les habitent, ils joueront bien sûr un rôle prépondérant dans l'ensemble de cette aventure.

Le problème avec Les enfants de Dune, c'est qu'on va d'excitation en ennui, d'actions et d'événements trépidants en calme plat. Difficile alors de vraiment se prendre au jeu, même si je conviens très bien qu'il est rondement mené. Même l'une des meilleures idées du roman selon moi (cette ambivalence entre adulte et enfant des jumeaux) pêche parfois. En effet, autant parfois Herbert joue avec cet entre deux, notamment lorsque les jumeaux parviennent à leurs fins, mais qu'ils doivent se reposer car leurs corps demeurent ceux d'enfants d'une dizaine d'années. Mais, et de plus en plus au fur et à mesure que les besoins de la trame l'imposent, nous oublions cette particularité. L'un et l'autre ne rencontrent plus ces problèmes et agissent comme des adultes normaux. Certes, ils sont anormaux et cela peut expliquer cette évolution. Mais je trouve que ça serait chercher des excuses. Un petit mot sur le finish, grandiose, qui rattrape quand même le tout (qui n'était pas tombé si bas).

Bref, je crains fort que la suite de l'épopée restera sur ce mode un peu indigeste. La conclusion de Les enfants de Dune le suggère par ailleurs assez bien. Même si la saga reste incontournable, il faut avoir envie de se l'avaler (ce qui, quelque part, n'est pas un mal). Il y aurait des tas de choses à dire, sur les tensions, les choses suggérées, certains événements particulièrement marquants. D'une part, de gros spoiler apparaitraient et, de l'autre, je ne suis pas sûr que dévoiler toute cette complexité soit intéressant.


Les Murmures.
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L'UNIVERS NE PEUT ETRE COMPRIS QUE PAR LE VENT

On s'attend toujours au pire, quand il s'agit d'une suite ; la crainte est d'autant plus forte quand l'ouvrage séminal était merveilleux. On ne compte plus les cas où s'est affadie la substance initiale d'une trilogie : pensons aux Trois Mousquetaires. Pas ici.
La planète Arrakis est un tel artefact littéraire, un tel réseau de pistes écologiques, mythiques, politiques ; un tel nexus de poétique et de parapsychologie, de génétique et d'onirisme que sa richesse, loin de s'épuiser dans une nouvelle représentation, tendrait, plutôt à présenter de nouvelles facettes dans certaines des échappées de ce troisième volume. Dune devenue paradis oasien, où l'eau se gaspille : le distille remplacé par les pilules, la foi figée en église, l'épice en marchandise, le chef sacré en régisseur. Herbert poursuit ici sa méditation narrative sur les formes futures ou passées des sociétés possibles, leur croissance, les raisons de leurs déclins. Comme le fit Asimov avec les Fondation. Mais Herbert n'illustre pas Toynbee, il affronte à la fois son rêve intérieur et la réalité quotidienne. Voir son interview dans le N° 13 de A la poursuite des Sffans, p. 15-19 : il a conscience d'être dans un univers différent de celui où vivait Asimov « l'une des premières lois de ce nouvel univers est qu'il est impossible d'imposer le droit d'un groupe particulier, de dépendre d'un Dieu absolu ». D'où la présence de ce monde de Dune, et la charge de rêve exploratoire que contient cette trilogie. Mais il convient aussi de rapprocher cette saga de la Ruche d'Hellstrom, société organiciste, fondée sur des critères de productivité après Dune monde en expansion fondé sur la puissance éthique et la foi, qui va coloniser d'innombrables mondes et s'affadir, tentant en vain d'y implanter l'épice.
L'échec de la Jihad, c'est sa réussite matérielle. D'où le ressourcement de Paul dans l'absence, dans le désert, revenant, prêcheur, hérétique de sa propre religion et qu'aucun « grand inquisiteur » ne viendra questionner. Parallèlement à cette sorte de fuite vers l'intérieur, c'est le retour de sa mère. Dame Jessica. Et la tentative de revanche de ces sortes de psychohistoriens que sont — dans un vocabulaire mystique — les Bene Gesserit.
Intrigues et complots ne valent finalement (écume sur les vagues de sable) que par l'art de l'affrontement — l'éristique — entre des adeptes d'une sagesse et d'une pratique dont le lecteur n'a en main que quelques fragments (exergue de chapitres) ou quelques gloses (commentaires soit de l'auteur soit des participants eux-mêmes). Discours d'affrontement, qui ne vaut que par ce qu'il implique de combat, de domination, à base d'énigmes, d'esquives, de glissements dans la mémoire, de prises et de morsures. Ici, moins qu'ailleurs on aura vu que le langage sert à communiquer ! Mais ce « manque » de « message » — l'absence de contenu répertorié, pour le lecteur — sert en fait à créer un halo poétique où l'inexprimé se pare des vertus de la compréhension totale : bel effet d'illusion euphorisante, belle réussite de Herbert, plus évidente ici que dans les premiers volumes. Par cette forme de discours, des abstractions totales se trouvent prendre une vie éblouissante sur le mode de l'émotionnel, pour le lecteur subjugué.
L'intrigue propre à ce volume donne, en plus l'occasion de retrouver le désert le plus reculé, d'avant la transformation de Dune, et l'accession à la semi divinité de Leto — l'un des jumeaux de faut. En filigrane, l'annonce d'un quatrième volume : nouvelle Jihad qui aboutirait à réincorporer à Dune ses vertus antiques, réalisant l'impensable équilibre. Ouvrage multiforme, que l'on peut aborder comme premier contact avec le monde de Dune ou comme avant-dernier chapitre d'un long exode. Harmonieuse traduction de Michel Demuth.

Roger BOZZETTO
dans Fiction 296
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