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Une histoire de possession, ça vous tente ?
C'est vrai que ce roman d'épouvante n'a rien de très original, on y trouve une petite fille, sourde et muette qui recouvre l'usage de l'ouïe et de la parole, et qui se met à produire des miracles après avoir vu une « dame » près d'un vieux chêne.
Mais des événements terribles se produisent également à la même période.
La tension est palpable dès le début de l'histoire, grâce à l'attitude et aux ressentis d'un prêtre et d'un journaliste, tous deux témoins de la première heure de ce qui va passionner les foules anglaises durant des semaines.
J'ai pris un immense plaisir à lire cette histoire même si il n'y a pas vraiment de suspense dans le sens où les ficelles sont grosses et archi-connues, mais le roman se lit vraiment bien.
Les personnages principaux sont attachants malgré leurs défauts et j'ai bien aimé voir comment réagissait tout un village à l'évocation d'un possible miracle, l'aspect financier prenant aussitôt le pas sur l'aspect spirituel ou religieux du miracle présumé.
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Il y a une vingtaine d'années, j'ai lu plusieurs ouvrages de James Herbert, dont sa fameuse (et flippante) trilogie des Rats. Mais en dehors de ce triptyque, je ne garde aucun souvenir des autres romans, en dehors de leur titre. Ils ont dû me plaire à l'époque sans pour autant laisser de traces dans mon esprit.

Qu'en sera-t-il avec Sanctuaire? Je crains qu'il ne subisse pareil sort. Je reconnais qu'il y a d'intéressants ingrédients dans son intrigue. le fait de jouer sur l'ambivalence de guérisons miraculeuses suite à une apparition mariale près de Brighton est une bonne idée. James Herbert propose ainsi de réfléchir sur la définition même de miracles, sur le renouveau de foi et d'espérances que cela génère - surtout dans un monde de plus en plus matérialiste (le livre date du début des années 1980 mais reste d'actualité) et sur les dérives opportunistes et mercantiles qui découlent de pareil événement. L'auteur trace le parallèle avec Lourdes et Bernadette Soubirou. Cette dimension du roman était vraiment fascinante.

Le bémol tient dans les longueurs qui alourdissent la lecture. Son style manque de souplesse également. Quant au dénouement de son intrigue, il donne l'impression à un moment de ne pas trop savoir comment finir son histoire. Ça laisse un arrière-goût sinon de purement bâclé, de flou pas artistique du tout.

J'ai failli lâcher la lecture à plus d'une reprise. Mon entêtement m'a fait aller jusqu'au bout. Je ne le regrette pas mais j'aurais pu tout aussi bien m'en dispenser.
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Lorsque j'ai vu que Bragelonne rééditait quelques ouvrages de certains Maîtres de l'Horreur comme James Herbert (à qui on doit la saga des Rats), j'ai sauté sur l'occasion ! Or, le résumé de « Sanctuaire » semblait vraiment prometteur au point que je plonge directement dans cette lecture en abandonnant celles que j'avais en cours… Malheureusement, je n'ai pas du tout été conquise… le début avait pourtant réussi à titiller ma curiosité, puisque je me demandais réellement ce qu'il arrivait dans ce petit village et plus particulièrement dans l'Église de Banfield… L'histoire d'Alice, une adolescente de onze ans autrefois sourde et muette ayant retrouvé soudainement la parole, me captivait. Je prenais plaisir à découvrir les nouveaux miracles et les actions divines à répétitions. L'idée de frontière entre religion, fantastique et sorcellerie me plaisait bien. Je me demandais vraiment où voulait aller l'auteur et quelle intrigue allait surgir de toute cette affaire. Hélas, le rythme est rapidement devenu lent… James Herbert a voulu donner de la consistance à certains personnages secondaires qui ne m'intéressaient pas forcément et a insisté sur plusieurs événements ne servant pas forcément au scénario comme des querelles de couple… Mon intérêt n'a cessé de jouer au yoyo tout au long des chapitres… de ce fait, j'ai eu beaucoup de mal à être happée par le récit.

En lisant la quatrième de couverture et en étant habituée à des romans plus effrayants avec James Herbert, j'avoue avoir été déçue par cette lecture. Certes, c'est bien écrit et il y a quelques passages qui font froid dans le dos comme la scène de la voiture en feu… Toutefois, ce n'est pas grand-chose par rapport à d'autres oeuvres de l'auteur. Ici, on est plus sur la thématique de la religion, de la foi, de la manipulation de masse, de la presse et de la société. Les réflexions menées, les critiques non dissimulées et les dérives autour de ces sujets sont assez pertinents cependant, ce n'est pas ce que je recherchais lorsque j'ai ouvert le livre… On est dans l'Ambiance en huis-clos, pas dans l'action ou l'effroi. Ainsi, l'horreur vient très tard et n'est pas assez présent à mon goût tout au long des chapitres ! Je ne vous cacherais pas que j'ai failli mettre en pause cette lecture vers la moitié du livre, car j'avais vraiment l'impression de nager dans le flou… C'est vraiment dommage ! En fouillant sur la toile, j'ai réalisé que les avis étaient assez mitigés… D'ailleurs, j'ai été rassurée en lisant la critique de ma copine Stelphique qui l'a lu il y a longtemps et qui avait le même ressenti que moi… J'espère que « Les autres », que j'ai acheté cet été, me captivera davantage et saura me faire frémir ! Merci quand même aux éditions Bragelonne pour la découverte.
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Ce que je reproche à James Herbert c'est son écriture. Je trouve qu'il manque un brin de folie que l'on peut retrouver notamment chez Graham Masterton. Il y a une certaine retenue dans ses textes et j'étais resté sur ma faim avec sa trilogie « Les rats ». Ce n'est pas pour autant que je ne l'apprécie pas – à part peut-être son côté Thriller (« La lance » ; « Sépulcre »).

J'ignore tout de « Sanctuaire ». Je l'ai pris parce qu'il était édité chez Milady, mais aussi parce que c'est du fantastique dont il est question. J'évite – comme à l'accoutumée – de lire les quatrièmes de couverture, bien qu'il m'arrive de le faire une fois terminé ou bien quand je ne comprends pas grand-chose à l'histoire. Pour le coup, il s'agit d'un journaliste assoiffé par le scoop qui se rend dans une petite ville où il sera témoin d'un événement surnaturel.

Le livre est découpé en trois parties bien distincte.
Hypnotisé par les premières pages, je découvre l'humour – so british – de James Herbert. Parfois grinçant, parfois hilarant, il égratigne chacun de ses protagonistes. Puisqu'il est question de foi, la religion catholique en prend pour son grade. On aura beau dire – je pense être athée, voire agnostique –, mais cette religion sait recevoir les critiques. de ce côté-là feu James Herbert ne risquait pas de recevoir une rafale de Kalachnikov (Akm, Ak45) de fanatiques religieux pour ces moqueries.
Les choses évoluent durant la seconde trame et l'on découvre de bons passages. J'ai bien aimé le repas d'affaires. le tout est très bien décrit. Puis on voit enfin un peu d'action avec une belle scène dans les rues du petit village.
Puis ça se gâte. L'humour présent au début disparaît et l'action entrevue récemment s'efface pour se concentrer sur l'histoire. C'est durant la dernière partie que l'on découvre les éléments de l'intrigue.

James Herbert mise davantage sur différents critères au détriment de l'action. Ainsi « Sanctuaire » c'est une atmosphère, celle d'une église dans un petit village en Angleterre mais aussi celle du monde de l'ecclésiastique. C'est aussi un roman qui tourne autour des personnages. Un jeu d'acteur se fait autour de chacun. J'ai bien aimé le gros directeur de la supérette qui ne pense qu'au sexe et à l'argent. On notera également la complexité des rapports de Fenn entre lui et son amie, mais aussi avec l'autre journaliste.
Tous ces éléments prouvent une fois de plus que James Herbert est un écrivain à tendance fantastique et non d'horreur. Car l'épouvante est quasi inexistante.

« Sanctuaire » est un roman lent, très lent où il ne se passe pas grand-chose. Les phénomènes paranormaux sont dictés trop laconiquement et j'aurais aimé voir plus. Je suis quelque part frustré une fois de plus. J'ai ressenti comme un manque de percussions ou de dynamite – ce grain de folie – qui fait cruellement défaut dans ses autres romans. J'aurais même tendance à dire que ce livre fait deux cents pages de trop. Avec tous ces passages de messes et de cérémonie, j'ai eu ma dose d'église pour un moment.
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Alice est une fille dévouée qui aime s'occuper de l'église avec sa mère. Sourde-muette depuis quelques années, elle se met soudainement à parler. Et puis, elle se met à guérir les malades qui affluent par centaines. Intrigué, Fenn, un journaliste athée, s'intéresse au phénomène et soupçonne quelque chose d'étrange derrière cette nouvelle ferveur religieuse.

Une ambiance de miracle religieux qui se change tranquillement en atmosphère maléfique. Une progression subtile, mais convaincante de la religion au fantastique.

J'ai beaucoup aimé, comme plusieurs des livres de James Herbert, un grand du fantastique.
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Fenn, journaliste, a presque renversé une petite fille avec sa voiture alors qu'il traversait une petite ville la nuit. Elle traverse un cimetière près d'une petite église et il la perd de vue. Pourtant quand il la revoie, la jeune fille est devant un arbre mort, laid, souriante et tout à coup elle a dit, ‘Elle est belle!'

Qu'est-ce que la fille a vu ?

Le mystère ne fait que commencer. Quand il l'emmène à l'église, il apprend du prêtre que la fille ne pourra rien dire puisqu'elle est sourde et muette… Peut-être que c'était juste son imagination, il est probablement fatigué, imbibé d'alcool… Mais la fille parle encore et ainsi commence ce qui ressemble à un miracle.

Alice, prétend qu'elle peut voir la Vierge Marie dans le vieil arbre. Des guérisons miraculeuses commencent à se produire et le monde entier focalise son attention sur la petite ville … Mais a-t-elle des visions de la Mère de Dieu, si oui, pourquoi le prêtre devient si nerveux , de quoi essaie-t-il d'avertir tout le monde lorsqu'il meurt…

Une fois qu'on commence la lecture il est impossible de l'arrêter ! Même s'il a été réédité par les éditions Milady, la première édition date de 1993 et je dois dire que cela se ressent un peu dans l'écriture, moins « moderne » par rapport à ce que l'on peut lire du même genre. Pour autant, on se laisse vite prendre au jeu entre le bien et le mal. Un livre d'horreur que j'ai eu plaisir de découvrir et qui m'a tenu en haleine.

Une première partie qu'on lit avec recul et désillusion sur le le livre, en se disant que ce bouquin n'a rien de transcendant et puis à un moment le récit bascule et là l'angoisse saisie le lecteur qui réalise que la première moitié du livre n'était qu'une entrée en matière, une mise en bouche, à l'horreur, à l'apocalypse…

Même si la fin est prévisible, classique on lit avec frénésie. James Herbert entraine son lecteur avec sa plume visuelle et cinématographique et même si j'ai lu de bien meilleurs livres, celui-ci reste tout à fait divertissant, angoissant.
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Critique religieuse et sociétale à travers tout le roman ... faites attention à ne pas trop confondre avec l'excellent film sorti il y a peu, le roman est plus lent et plus calme ... toutefois, le scénario d'Herbert est excellent, bien roué et diablement dangereux à bien y regarder ... comme je le dis, dommage pour certaines lenteurs, mais l'ensemble est très intéressant et sans aucun doute plus proche d'une critique à visée sociétale que d'un roman d'horreur ...
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Malheureusement, un livre qui ne restera pas dans les annales, enfin si, puisque c'est un James Herbert, mais l'histoire ne m'a pas convaincue et ce n'est pas l'un de ses meilleurs écrits, loin s'en faut.
La petite héroïne, sourde et muette qui recouvre l'ouïe et la parole et se met à faire des miracles après une "apparition" près d'un arbre m'a rappelé de "grands" moments de mon éducation religieuse, comme à beaucoup d'entre nous, je suppose.
Bien entendu, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est mauvais, le style particulier de l'auteur, sa façon de placer les retournements de situation et rebondissements est toujours présente, mais l'histoire est battue et rebattue, ça donne un petit air de déjà vu.
C'est dommage, je m'attendais à beaucoup mieux. Mais bon, encore une fois, l'écriture vaut le "déplacement".
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Herbert : Ma croix.

Oui, je sais, je lis encore un livre fantastique et sur la Foi. Mais ces mécanismes-là sont géniaux quand ils sont bien actionnés. Et pourtant… Comment vous dire ? J'ai du mal à lire Herbert. Pas que je n'aime pas l'écriture, juste que je lis plus lentement. Chaque livre de lui est une véritable épopée que je prends à bras le corps. Et en même temps… Un livre qui vous résiste est bien plus amusant.
Et cela fait une dizaine d'années que cela dure (et oui).

La peur sur la Foi
Ainsi donc, penchons-nous sur ces fameux mécanismes. Nous avons une jeune fille innocente qui semble habitée (par quoi ?). Un prêtre sincère mais qui doute. Un autre qui est spécialisé en exorcismes et autres bizarreries. Un journaliste cynique et qui doute. le ton est donné est je me vois déjà râler en me disant que c'est tellement cliché que cela en fait peur. Pour un livre de terreur…

Mais surtout, ne vous arrêtez pas sur cette première moitié du livre qui semble trainer en longueur. Un chapitre, une page. Et tout part à volo ! le doute s'installe en nous. La bienveillance que l'on donne naturellement à l'héroïne s'évanouit. Et l'on attend les résultats de l'enquête. Elle n'est pas si catholique que cela la tite Alice. Et l'on veut savoir comment cela va se finir !

Pour résumer

Vous bataillerez peut être avec le début du roman. Mais vous verrez que le rythme deviendra très vite frénétique. Vous lirez à ne plus avoir envie d'être près d'une Eglise (et j'habite près d'une Eglise mazette). Lorsque vous aurez fermé ces pages, vous aurez une impression de mal être total, de gêne, de doutes et d'incertitudes ; Et c'est peut-être cela la réussite de Sanctuaire
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une petite fille dit voire une apparition d'une dame blanche dans les branches d'un vieux chêne et commence à faire des miracles en guérissant les malades ; tous de croire que cette dame c'est la vierge Marie, l'église de se ruer sur l'aubaine pour redorer son blason... Progressivement le doute va s'installer, des drames vont s'enchaîner et bien sûr la fin ne sera pas celle attendue... L'histoire est bien écrite, bien scénarisée, tout avance très lentement, touche par touche et ça n'est que dans les dernières pages que l'histoire vire à l'indicible.
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