♫J'étais sur la route toute la sainte journée♪
Tel pourrait être l'hymne de Jeremiah et Kurdy, toujours sur la brèche, en quête d'un hypothétique havre de paix, sur cette terre dévastée.
Prochain arrêt, une délicieuse petite bourgade moribonde aux prises avec deux clans ennemis pas franchement décidés à signer la paix des braves.
Deux caïds, un de trop.
La fête des pruneaux létaux devrait battre de nouveaux records de macchabées cette année.
Si Jeremiah, pour d'urgents problèmes mécaniques à résoudre, devrait y participer activement, Kurdy, lui, s'entrainera comme un forcené au coma éthylique journalier.
Un album pas franchement novateur dans le thème mais au graphisme et aux dialogues imparables.
Se lit tout seul, comme d'hab'...
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Le caïd (2013) est le 32e album de la saga Jeremiah signée Hermann. Une fois n'est pas coutume, Jeremiah et Kurdy se retrouvent entre deux bandes rivales qui se disputent le pouvoir. L'action se déroule ici dans une fête foraine. Hermann recycle ses thèmes favoris sans efforts et ses dessins ne peuvent pas éternellement lui sauver la mise.
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Comme souvent (et surtout depuis une demi-douzaine d'albums), Jeremiah et Kurdy sont pris en sandwich (non, ce n'est pas une position du Kama Sutra) entre deux bandes rivales qui se disputent un territoire.
Le territoire en question est une fête foraine, ou ce qu'il en reste. Et on plonge, comme d'habitude, directement dans l'action avec les deux premières pages, qui annoncent les 45 suivantes, c-à-d l'affrontement des deux bandes, avec les deux comparses au milieu. Et ils ne font absolument rien d'autre que subir les événements.
Peu de dialogues percutants. Peu d'humour. Rien de novateur, ou qui fasse avancer la compréhension du monde post-apo... Jeremiah qui tire son coup en plein dans le carnage. Kurdy qui suit le méchant de service, lequel essaie de retrouver Jeremiah pour lui régler son compte. le méchant qui se fait finalement épingler par son souffre-douleur. Connu, archi-connu... lassant, à mon avis. C'est du pif paf pouf... de la castagne du début à la fin. Au cinéma, on aurait Steven Seagal...
Et la déception vient aussi du décor inexploité, à mon avis. Une fête foraine, cela laissait entrevoir beaucoup de possibilités. Rien de tout cela n'est offert par Hermann, qui semble s'être concentré sur la mise en couleur. On pointera néanmoins un sexe féminin en "gros plan"... Sans être choqué, j'ai été très étonné qu'il soit accepté par l'éditeur.
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Ce tome 32 est à nouveau sublime par sa mise en scène, ses dessins et ses couleurs, mais le scénario en est tellement simplifié qu’il se résume à une guerre entre deux clans opposés.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
l’humour incisif est bien présent et distillé par cet ivrogne de Kurdy. Le dénouement en forme de happy end surprend un peu. Graphiquement, Hermann reste égal à lui-même. Les dessins hyper réalistes collent parfaitement aux duretés inhérentes à un monde après la bombe.
Lire la critique sur le site : Auracan
Un tome puissant et cocasse à ne pas rater. Du très bon Hermann, véritable caïd du 9ème art !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Jer', mort? C'est pas son genre. Ce serait bien la première fois. (p.45)
Un co...m...muniste... c'est sournois... C'est... ça r...ressemble... à tout... s...sauf à un v-vrai Américain... (p.15)
- C'est un whiskey qui ne su... supporte pas le m... mépris.
- Eh ben, laisse m'en un fond, ça ira. (p.12)
J'ai encore un petit bouquin facile à lire. Grandes lettres, si ça t'intéresse... (p.13)