Il est vrai qu'on ne se retrouve pas en prison par hasard à moins d'être totalement innocent. Cependant, le propos n'est pas ce que cette femme d'origine africaine a fait, c'est plutôt son parcours depuis son métier de professeur de français et sa lente descente aux enfers à cause d'un problème de dépendance de drogue qui l'a amené au vol. Il est vrai que voler un riche parfumeur (qui léguera sa fortune à son chat) est tout aussi punissable que voler un pauvre misérable et sans doute beaucoup plus dans nos sociétés qui ne pardonnent rien.
A moins d'être insensible et cela existe, on ne peut que comprendre la souffrance de cette femme qui tente de se reconstruire tant bien que mal. le coran peut l'aider mais c'est surtout l'amour de son fils qui fera le reste. A noter qu'il s'agit d'un témoignage basé sur une histoire vraie que retranscrit très bien les autrices. J'ai bien aimé le portrait de cette femme qui assume ses responsabilités.
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(SC971) Ce qui rend ce récit très poignant, c'est qu'il s'agit d'une histoire vraie, celle de Valérie Zézé, (ex) professeur de Français, rattrapée par son enfance difficile marquée par l'inceste, que son parcours de cocaïnomane va conduire de la case prison au centre de réinsertion. le récit s'attarde sur l'univers carcéral, et aborde la question de la réinsertion à travers un dossier à la fin de l'album où l'on retrouve les "vrais" personnages. Un graphisme "crayonné" et une mise en page dynamique donne une impression de "réel". Pourquoi pas pour le Prix niveau LGT et LP
(IK971) Album effectivement touchant sur le parcours de cette jeune femme en prison. Le récit prend le pas sur un graphisme, que j'ai moyennement apprécié malgré quelques bonnes planches. Avis réservé pour le Prix.
(BMA971) Thématiques fortes. Nous sommes dans la réalité de Zézé, bien servie par le graphisme.
LGT, LP
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Un témoignage subtil qui rend bien compte de la détresse des personnes incarcérées et de l'aberration du système carcéral aujourd'hui. L'écriture est simple et efficace, le propos est vif, sans ornement. C'est un très beau projet composé entre les soeurs Hermans et Valérie Zézé, une belle leçon d'espoir pour ces individus souvent réduits à un simple numéro d'écrou, qu'on déshumanise totalement.
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Je n'ai pas forcément été transcendé par le dessin. Mais l'ensemble, texte, dessin et le personnage de Valérie Zézé donne un résultat très réussi et cohérent. On y suit une détenue de son incarcération à la fin de sa peine. On y voit surtout des personnes perdues, qui tentent de s'en sortir sans forcément savoir comment faire...
Un témoignage poignant et fort.
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Voici un album assez simple au niveau des illustrations mais poignante au niveau de l'histoire.
Le graphisme n'a rien d'extraordinaire surtout les visages qui ne sont pas transcendants mais s'harmonise bien avec le texte.
Un texte qui ne peut laisser indifférent car il nous plonge dans un univers qu'on ne maîtrise pas forcément. C'est écrit avec beaucoup d'humour et nous fait réfléchir sur les addictions et la manière de s'en sortir. La prise en charge n'étant pas toujours très adaptée.
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Retour à la case prison pour une toxicomane belge qui connaît ses rouages. L'heure des choix pour enfin retrouver la liberté... Un témoignage sensible et équilibré, qui mise avant tout sur le texte.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites.
Dans le 146e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Lucille, album que l'on doit au scénario d'Ilaria Ferramosca, au dessin de Chiara Abastanotti et aux éditions Paquet. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Hayat, d'Alep à Bruxelles, un titre que l'on doit à Anaële Hermans, aidée de Manal Halil pour le scénario, de Delphine Hermans pour la partie dessin et c'est édité chez La boite à bulles
- La sortie de l'album Le royal fondement que l'on doit au scénario de Philippe Charlot, au dessin d'Eric Hübsch et c'est édité chez Grand angle
- La sortie de l'album Nazi killers, le nouvel album que l'on doit à Amazing Améziane et aux éditions du Rocher
- La sortie de Glaise, album adapté d'un roman de Franck Bouysse par Fabrice Colin, mis en dessin par Loïc Godart et édité chez Marabulles
- La sortie de l'album Psychothérapies que l'on doit au scénario conjoint de Jessica Holc et de Ghislain de Rincquesen, au dessin d'Émiliano Tanzillo et c'est édité chez Glénat dans la collection Vents d'ouest
- La réédition de Ghost World, album de Daniel Clowes qui est sorti chez Delcourt dans La bibliothèque de Daniel Clowes
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