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EAN : 9782710370451
160 pages
La Table ronde (16/01/2014)
3.93/5   15 notes
Résumé :
Les maisons ont des volets à losanges et les jardins, des plates-bandes méticuleusement entretenues. Là, sur un balcon, deux grands caniches noirs se tiennent immobiles, au point qu’on les croirait en porcelaine. Ailleurs, une femme étend son linge en prenant soin de choisir des pinces assorties aux vêtements qu’elle suspend. Dans les quinze nouvelles qui composent ce recueil, Gaëlle Heureux plante des décors minimalistes et y installe des personnages cueillis sur l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Quinze nouvelles très courtes puisque le livre ne fait que 146 pages.
A priori pas vraiment de liens entre elles, si ce n'est quelques sujets qui reviennent : un chat, des fleurs, une tête de sanglier........
Des histoires de la vie, de gens simples, de couples.....
Pas spécialement heureuses (comme ne l'indique pas le nom de l'auteure).
On frôle parfois l'absurde, l'irrationnel.
Il y a souvent de l'humour, de la poésie.
Avec une écriture sensible et vive à la fois, Gaëlle Heureux nous emmène à la découverte de personnages en proie au doute, à l'angoisse, au couple...
à la vie quoi, qu'elle soit rose ou noire.
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Voila un bien joli recueil de nouvelles ! Une écriture incisive, sans fard, mais qui sait aussi se faire tendre et émouvante. Des nouvelles très courtes sur la vie, la mort et tout ce qui peut se passer au milieu !!
À lire par tous ceux qui aiment les nouvelles, comme par ceux qui cherchent à découvrir ce style particulier...
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Les ICT (Impasses Conjugales Totales), comprendre les sujets de discorde, ne les excitent plus, mais ces vieux couples interchangeables conservent leurs manies, leurs vies bien réglées où les habitudes tiennent lieu de repères. Les célibataires ne sont pas mieux lotis d'ailleurs...
Parfois un incident, sanglier empaillé, chat qu'on s'obstine à acquérir, fait déraper le cours des choses mais "Ma vie, c'est du papier sulfurisé. Rien n'accroche". Alors, entre piscine et mercerie, entre statue de la Semeuse et square Doctavy apparaissent des visions sanguinolentes qui parfois glissent d'une nouvelle à l'autre.
Se crée ainsi un territoire où la réalité, qui pourrait être la notre, fait un pas de côté, où la vision d'un chat donne lieu à une logorrhée hallucinante , où passent des potamochères, équipés ou non de rétroviseurs électriques, où les fleurs en disent long sur la souffrance. L'humour vire souvent au noir,mais le regard est toujours aigu et sensible , prompt à repérer le regard dont on a "extrait l'intérieur, le vivant, l'irrigué, le sensible", "La peau sous ses yeux [...]si fine, de la pâte humaine, translucide, ratatinée, dénutrie"et les mains qu'on aurait pu joindre "Comme un pont entre nous".
Un recueil dévoré d'une traite, un grand coup de coeur pour une écriture à la fois sensible et qui se laisse aller à une douce folie pour mieux dynamiter le réel ! 146 pages enthousiasmantes!
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Ce sont quinze très courtes nouvelles qui mettent en scène des personnages en pleine impasse existentielle. On y trouve des fins d'un couple, des fins de vie, des déménagements. J'ai aimé l'ambiance un peu absurde de ces tranches de vie singulière. Les personnages ont souvent des vies simples, voire médiocres mais ont un regard franc et direct sur ce qu'il leur arrive. C'est un monde plutôt rural, là où les habitudes sont fortement ancrées.
Le ton est parfois ironique, souvent drôle et quelques nouvelles montrent une très belle sensibilité, notamment Les avaleurs de violoncelle qui montre un petit garçon face à la fin de vie de son arrière grand-mère ou Des fleurs toute l'année le récit d'une jeune femme couverte de fleurs et de coups.
L'auteur parvient ainsi à allier fantaisie et réalité en nous divertissant de situations cocasses qui peuvent parfois nous émouvoir mais immanquablement nous touchent.
J'ai apprécié les "éclats farfelus d'imaginaire" qui parfois nous mènent sur de folles hallucinations, et surtout l'humour. Et pour ne vous citer que cette idée : croyez-moi, le jour où les cercueils de luxe seront équipés de téléphone portable, vous ne regarderez plus sonner votre portable de la même manière.
Un premier recueil et une auteure à découvrir.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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La nouvelle est un genre littéraire trop rare à mon goût. J'aime beaucoup l'ambiance particulière qui y règne, la brieveté du contenu et son originalité. J'ai donc été ravie de ce recueil. L'écriture est agréable, les personnages parfois déroutants. Les brèves histoires traitent d'un détail, parfois d'un trait de caractère. Ca se lit vite et c'est plaisant.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je replace sur mon corsage le médaillon qu'il m'a offert, un médaillon en or rehaussé de mon prénom, comme dans les publicités à la dernière page des magazines. Marc, au fond, n'est pas un si mauvais mari. Il a juste des colères. quand il a bu, il cogne. Après il pleure, il me demande pardon et le lendemain, il m'achète des fleurs, en pot de préférence pour qu'elles durent longtemps.
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Je me réveille en sursaut, la gorge sèche, le coeur battant à tout rompre. Combien de temps ai-je dormi ? Michelle a mis les scorsonères à cuire. J'entends le bouillonnement de l'eau sur le feu. Et le tic-tac de la minuterie. la sonnerie va bientôt retentir, familière, effrayante. Samedi, je n'irai pas porter les paniers de pommes chez belle-maman. non je n'irai pas.
Plutôt crever.
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En sept lettres ( horizontal )
Chat dans le ventilateur d'un moteur : CHARPIE.
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Toute la misère du monde tombant dans nos assiettes en même temps que la compote de pommes qu'accompagnait invariablement la tarte maison.
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"-J'irai cracher sur tes timbres, Annick ! Cette nuit ! Sur tes plus beaux. Cuba ! San Marino !"
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