Après « Soeurs d'armes » que j'ai jugé un cran en-dessous des précédents livres de cet auteur que j'apprécie particulièrement, celui-ci m'a également déçue. Un mécanicien, un étudiant joueur de bouzouki, une journaliste, un élu local radin etc… huit meurtres vont se succéder et après chacun, un dialogue, destiné à la fois à un interlocuteur décédé et à la police, est déposé à la gazette locale ou à la bibliothèque. le coupable, surnommé le « logophile », semble guidé par une folie toute particulière, celle des mots. Et c'est là où, en tant que lectrice et pourtant amoureuse des mots, j'ai souffert. Les dialogues, comme le livre dans son entier, regorge de références littéraires, historiques, bibliques, truffant les dialogues du meurtrier tout comme ceux des enquêteurs et autres personnages, de phrases alambiquées qui, personnellement, m'ont épuisée intellectuellement. Par ailleurs, j'ai malheureusement deviné assez vite qui était le coupable. Donc, lecture loin d'être aussi réjouissante que celles auxquelles l'auteur m'avait habituée.
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