Quand un roman historique est au plus près de la réalité…
Noah Vogelsang a quitté la Pologne et vit à Paris en 1937. Il est apprenti dans l'atelier de confection d'Adèle Katz dont les Harcourt, une famille de Granville en Normandie, sont clients. La guerre couve et ses origines, juive et polonaise, ne lui laisseront pas de répit dans un monde de larmes et de sang. Même si l'amour se fraye un chemin dans son existence tourmentée, sera-t-il salvateur ?
Dominique Hoffman, actuellement en autoédition, a fait une demande spontanée, l'une de celles qui me touchent le plus car elles font suite à une connaissance de mon travail d'accompagnement, et c'est gratifiant. J'ai donc choisi de lire «
La Granvillaise » et j'ai découvert ce que j'apprécie le plus : le mariage entre fond historique précis, documenté, authentique et des personnages fictionnels charpentés et émouvants collant parfaitement au récit.
J'ai suivi le déroulement des mises en place régulières des ordres ostracisant les juifs et installant de façon insidieuse une mise à l'écart conduisant aux atrocités et aux exterminations dans les camps de concentration. Les informations sont factuelles, délivrées sur la base des décrets publiés en France et sur les évènements pas encore assez connus de tous. Et à côté, il y a la vie quotidienne, celle d'un jeune homme passionné et de familles justes qui se battent avec leurs moyens pour l'honneur. C'est généreux et habité par l'amour de l'autre et de sa différence.
J'ai aimé éprouver le goût des mets d'ailleurs, ici ceux de la cuisine polonaise ou normande. Pêle-mêle, je vous cite la tarte Chiboust (tarte aux pommes caramélisées), les soufganioth (beignets fourrés à la confiture), l'oscypek (fromage polonais), le Sok Malinowy (jus de framboise concentré), et tant d'autres qui étaient inconnus pour moi. J'ai été séduite par le travail dans les ateliers de confection ou de retouches. J'ai pleuré parfois, en communion avec l'indicible, que la romancière traite avec respect. J'ai souri en apprenant que Granville était surnommée « La Monaco du Nord ».
Ce sont donc des émotions multiples que j'ai vécues ; je souhaite vous inciter à les vivre en faisant de ce roman votre future lecture. le visuel de couverture donne le ton.
Je remercie très sincèrement
Dominique Hoffman pour sa confiance.
Lyane A. pour Les chroniques de Lyane
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