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Laurence Kiefé (Traducteur)
EAN : 9782081211674
387 pages
Flammarion (01/06/2009)
3.44/5   16 notes
Résumé :
Je vais ordonner qu'on fasse sonner la cloche de la chapelle, dit l'abbé. Cela suffira pour annoncer la mort du marchand Ubaldo et donner l'alarme. L'assassin est peut-être encore au monastère. Tout en disant cela, l'abbé se souvint qu'il offrait l'asile à un homme accusé de meurtre. De meurtre par un coup de poignard, exactement la façon dont le marchand avait été tué. Dans le silence, la mort s'installe. Elle a la couleur du crime.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Rouge Crime. – Hoffman Mary -
Flammarion – Juin 2009- 387 p.
ISBN : 978-2-08-121167-4 Prix : 13 €

Résumé :
Moyen Age, Italie. Un crime a été commis. La victime est un riche marchand de la ville. Alors que tout l'accuse de ce meurtre, d'autant qu'il était amoureux de la femme de la victime, le jeune Silvano qui n'est pas coupable doit fuir et se réfugier dans un couvent dont le supérieur est un ami de son père. Il devient l'assistant du moine qui s'occupe de broyer les couleurs utilisées par les peintres qui peignent les décors des églises environnantes, en particulier celle de Sienne et attend que l'on retrouve le véritable assassin, ce qui lui permettra à lui, de reprendre le cours de sa vie.
Malheureusement des assassinats se produisent dans l'enceinte même du couvent et l'atmosphère va devenir de plus en plus pesante pour notre héros. En parallèle, son chemin croise celui d'une jeune novice qui faute de dot pour se marier entame son noviciat.
Mots- clé :
ITALIE/MOYEN AGE/ SIENNE/ PEINTURE/ VIE MONACALE/ VIE ARTISTIQUE/ CONDITION DES FEMMES/ AMOUR/
Commentaires :
Le charme et l'intérêt de cette enquête policière proviennent essentiellement de l'époque et du cadre de ce roman. le travail sur les couleurs, la façon dont les peintres s'y prennent pour peindre fresques et décors dans la Sienne du Trecento et l'atmosphère de la vie monacale, en sont les ingrédients les plus intéressants. La psychologie des personnages ne nous a pas semblé très fouillée. Deux personnages de jeunes femmes, qui se trouvent en fait délivrées du fait de la mort brutale de leurs maris respectifs, mettent l'accent sur la difficulté pour les femmes de cette époque de vivre positivement des mariages avancés et par contraste les amours adolescentes semblent idylliques.
On peut considérer que cette atmosphère italienne, cette enquête policière (qui est l'auteur de ces nombreux meurtres ?), les informations sur la vie monacale, le sort des femmes donnent un intérêt à ce livre. On peut trouver au contraire que ces nombreux meurtres et l'absence de considération morale en font un livre à ne pas mettre entre les mains de nos jeunes lecteurs.
Pistes de discussion :
• Qu'est-ce qui a changé dans la condition des femmes ?
• Place des religieux dans la société du Moyen Age,
• le travail des artistes : en quoi est-il différent maintenant ? Qu'est-ce qu'il nous apprend sur ce qu'on voit dans les églises et sur les tableaux anciens ?
• Qu'est-ce qu'un livre historique : réalité et imagination ?

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1316, à Pérouse, en Italie : le riche marchand Tommaso vient d'être poignardé en pleine rue. Accusé à tort du meurtre, le jeune Silvano da Montacuto doit fuir pour sauver sa vie. Il trouve asile dans un monastère franciscain, où les moines fabriquent les pigments destinés aux fresques de la basilique d'Assise, peintes par le grand Simone Martini. Seul réconfort, dans cette atmosphère austère : la présence de la belle Chiara, dans le couvent voisin où elle a été placée comme novice contre son gré. La tranquillité de Silvano, pourtant, est de courte durée ; voici qu'un nouveau meurtre est commis dans l'enceinte même du monastère, et que tous les regards accusateurs se portent à nouveau sur lui.

L'avis de Pauline, 14 ans : Ce roman mêle trois genres : roman historique, roman policier et roman d'amour. […] L'intrigue est prometteuse, la peur et les soupçons des moines sont bien distillés à travers les pages, mais la résolution est plutôt décevante.

L'avis de la rédaction : J'ai beaucoup aimé ce roman au contexte original, à l'ambiance mystérieuse et aux nombreuses intrigues habillement entremêlées.
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Rouge crime nous embarque dans l'Italie du XIVe siècle, où un meurtre a été commis. Tous les soupçons se portent sur Silvano, puisque c'est avec son arme que la victime a été assassinée, et dont il courtisait de surcroît l'épouse. le temps que sa famille prouve son innocence, il se réfugie dans un monastère, mais bientôt, un autre homme est poignardé…

Ce roman avait tout pour me plaire : sa couverture, ses thèmes (meurtre, Italie, monastère…) et… de ce fait, j'en entendais probablement trop, parce que j'ai été très déçue par cette lecture, que j'ai trouvée extrêmement fade.

Je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages. J'ai très vite détesté Angelica et Gervasio, et les autres m'ont dans l'ensemble indifférée. Ils manquent selon moi d'une personnalité vraiment marquée (et marquante) susceptible de les rendre attachants.

De même, l'intrigue ne m'a pas tenue en haleine. On voit venir la plupart des rebondissements à l'avance, et même l'identité du meurtrier, malgré l'absence totale d'indices, est devinable en procédant par élimination. Ce qui ne m'a pas empêché de trouver l'explication un peu tirée par les cheveux.

L'histoire est au final assez longuette pour une résolution au contraire trop simple et trop rapide. Les protagonistes comprennent qui est le coupable de façon quasi miraculeuse, et tout s'arrange beaucoup trop aisément par la suite. Les gentils vécurent heureux et les méchants un peu moins (mais pas trop mal quand même). Pas tellement le genre de fin manichéenne que j'apprécie…

Il y a tout de même quelques points positifs à retirer de ce roman. La vie religieuse est bien décrite, mais c'est surtout la fabrication des couleurs qui est très intéressante à suivre, ainsi que leur usage en fonction des différents supports : fresques, enluminures…

Tout n'est donc pas décevant dans ce livre, malgré quoi ce n'est pas une lecture que je recommanderai. Elle est juste passable, et je pense que quantité d'autres histoires se révéleront beaucoup plus passionnantes à lire.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Un excellent roman de littérature jeunesse qui mèle une enquète policière et une histoire d'amour dans l'Italie du Moyen Age. Ce livre m'a charmée car il nous plonge aussi dans le monde merveilleux de la peinture, de l'enluminure et des couleurs. de plus, il nous permet de découvrir la vie monacale ainsi que la condition des femmes à cette époque.

Le jeune héros, accusé à tort d'un meurtre, se réfugie dans une abbaye.
La jeune héroine est enfermée au couvent contre son grès.
Tous deux auront pour rôle la création des pigments pour la fresque d'une église et seront donc amenés à se cotoyer.
C'est alors que des moines sont assassinés...
Ensemble, ils vont mener l'enquète et peu à peu l'amour va s'en méler.

Ce livre a été sélectionné au comité lecteur d'un collège dans lequel j'ai fait un stage.

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Une enquête sur plusieurs meurtres dans un monastère italien au Moyen Âge. L'intérêt est dans la découverte de la fabrication des peintures servant à la décoration des églises. L'histoire d'amour est prévisible et le contact entre moines et soeurs un peu invraisemblables. Mais l'enquête tient en haleine.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Tant de choses désormais n'étaient plus l'affaire de Chiara, apparemment. Son univers n'avais jamais eu de très vastes horizons mais maintenant depuis une semaine, il avait rétréci aux dimensions de la petite chapelle, de la maison des sœurs et du jardin du couvent à Giardinetto.
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Isabelle sourit tristement. Cette jeune femme effrontée qui débordait d'une fruste vitalité, voyait tout à travers les yeux de quelqu'un qui n'avait pas même encore vécu deux fois dix ans.
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La prochaine fois qu'il reviendrait à Giardinetto, ce serait comme vengeur. il se délectait d'avance à l'idée de raconter à Monna Isabella comment son amoureux était mort.
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Brusquement Chiara se sentit submergée de tristesse devant le manque de couleurs de sa propre existence, devant l'avenir gris qui s'étendait devant elle.
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Le tableau tout entier était une masse de roses, de verts et d'or compensée par le ciel bleu foncé en fond
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