Ce tome 14 intitulé "Overhaul" commence par un explication musclée entre Izuku Midoriya et Katsuki Bakugo. On est pour la énième fois dans la confrontation entre rivaux, et si ce n'est pas trop mal fait force est de constater que c'est entièrement formaté car commandé / commandité par le Weekly Shonen Jump qui essaie désespérément de trouver son nouveau "Naruto" à défaut de retrouver son nouveau "Dragon Ball"...
On enchaîne avec la confrontation entre les élèves de Seconde avec les Big 3, les meilleurs élèves de Yuei... Je n'ai pas compris l'intérêt de présenter Tamaki Amajiki, Nejire Hadao et Mirio Togata pour mettre en scène uniquement ce dernier et son pouvoir d'intangibilité (remember Kitty Pryde des X-Men ^^), avec pour ne rien gâcher un charadesign simple simpliste digne de la mascotte de la franchise vidéoludique "Fallout"... Pour le reste on suit en parallèle les confrontations entre Overhaul le yakuza traditionaliste et le super-vilain Tomura Shigaraki à la fois nerd, sociopathe et psychopathe, et entre Izuku Midoruya et son potentiel nouveau maître de stage Night Eye, mentor de Mirio Togata et ancien coéquipier d'All Might (on t'as reconnu ex-Robin déguisé en Sherlock Holmes ^^)... Mettre en scène un super-héros doté du super-pouvoir de prescience cela a toujours été casse-gueule, alors quand Izuku est bousculé par Eri soeur / fille d'Overhaul on se dit que tout est possible !
Plus qu'un tome de transition on n'est pas loin du tome OSEF, et le mangaka
Kohei Horikoshi envoie plusieurs signaux assez pour ne pas dire très négatifs : on se laisse guider par les sondages de popularité qui ont déjà pourri moult shonens (genre "Naruto" où le héros est devenu à cause d'eux le personnage secondaire de sa propre série), on se laisse guider par les dead lines du métier et du coup moult choix de charadesign ne sont guidés que par la recherche de la simplicité donc de la rapidité... Après on fait encore la part belle aux pires tares de la société japonaise, à savoir l'esprit samouraï mis au service de la compétitivité à outrance : punis Izuku Midoriya et Katsuki Bakugo sont condamnés à quelques jours de Travaux d'Intérêts Généraux, et l'un comme l'autre enragent de louper quelques heures de cours et décident de compenser cela par moult heures supplémentaires... Dans l'éducation comme dans d'autres domaines, quantité n'est pas synonyme de qualité !!!
D'une autre manière je met en doute la traduction de David le Quéré, car Hound Dog est qualifié de CPE alors qu'à ma connaissance les Conseillers Principaux d'Éducation n'existent pas dans le système éducatif japonais, car la présence de deux professeurs principaux par classe est justement censé compenser leur inexistence...