AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 1196 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce que les étoiles doivent à la nuit - Anne Gaëlle Huon

Tout d'abord nous suivons Liz, cheffe étoilée qui part au Pays Basque, suite à la débâcle de son restaurant.

De l'autre nous suivons Balthazar, qui va s'improviser journaliste pour interviewer la Marquise et va faire la rencontre de Romy.

Deux protagonistes et deux temporalités.

Les personnages que nous croisons ont tous leur lot de difficultés, que ce soit professionnel ou personnel, chacun est attachant à sa façon et nous n'avons pas envie de les quitter. C'est un livre pleins d'émotions, où nous voyons Liz se démener avec ses peurs et ses doutes, sa volonté de garder son statut de chef étoilé, mais aussi découvrir des personnes au passé difficile, aussi cabossée qu'elle, qui ont également leur lot de douleur et souffrance.

Je souhaitais découvrir cette autrice, et j'ai apprécie le ton donné à son récit, la sensibilité qu'elle a donné à chaque personnage. Avec cette double temporalité, nous nous doutons qu'un lien existe entre les deux protagonistes, et personnellement j'ai mis un peu de temps à comprendre, et ça m'a permis aussi de me tenir à l'histoire. le dénouement est bien amené, et chaque petit détail à son importance dans les sens qui les unissent. Je trouve la plume de l'autrice très belle et j'ai hâte de la découvrir d'avantage.

Mon premier livre audio, j'appréhendais de ne pas savoir m'immerger dans l'histoire ou de ne pas être assez concentrée. Et finalement c'est tout le contraire qui s'est produit. Les voix de Florine Orphelin et Philippe Spiteri donnent une dimension supplémentaire à l'histoire. le ton, le rythme, et l'alternance des voix, parfait pour bien suivre l'alternance de protagonistes, tout est fait pour se sentir captivé.

Quasi 7h30 de lecture, ça impressionne, mais au final j'ai écouté mon livre à des moments habituellement peu propice à la lecture, du genre pendant que je cuisine ou fait la vaisselle, ou tout autre tâche ménagère qui ne nécessite pas une réflexion intense. J'imagine qu'en voiture dans les transports ou en balade, c'est idéal. Je compte bien poursuivre ce genre de lecture.

Merci à Audiolib et Netgalleyfrance pour cette belle expérience de lecture audio
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          420
Chronique du livre de @annegaelle_huon ce que les étoiles doivent à la nuit aux éditions @editionsalbinmichel

Ce que les étoiles doivent à la nuit c'est comme ce que le bonheur doit aux livres d'Anne-Gaelle !!
Une histoire dans une autre histoire qui amène à une seule histoire mais quelle histoire !
On est emporté dans un tourbillon d'émotions, de souvenirs dans ce livre.
Je ne vais pas spoilé car beaucoup de détails risqueraient de nuire à ceux qui n'ont pas encore eu la chance de lire ce magnifique roman.

Douceur, rancoeur, coup de coeur, pleurs, peurs, craintes, trahison, émotion, rêves, passion...je pourrais en rajouter des dizaines tellement ce livre regorge d'événements à chaque chapitre.

Moi qui suis restaurateur, j'en avais l'eau à la bouche rien qu'à lire certains passages.
Le nectar Huon, cheffe de la littérature française se mange à toutes les sauces, à toute les saisons et surtout se déguste sans modération.
Le mélange des saveurs sur les personnages est dosé à la précision.
On assaisonne chaque page avec une épice différente.
La cuisson se fait à basse température pour encore mieux faire mijoter les mots de l'autrice.
Le menu servi par l'autrice est de 5 services : talent - passion -professionnalisme - leçon de vie et sincérité

Les papilles gustatives explosent au fil des pages, on en redemande, on veut une repasse. L'assiette est vide mais le corps entier est envahi de sapidité jouissive.

Vous avez de la chance car aucun allergène ne viendra assombrir votre envie de dévorer ce bouquin.
Il se mange sans fin, sans faim mais enfin je peux que vous le conseiller!
Ce n'est pas une étoile que je lui discerne mais un million d'étoiles qui resteront à jamais graver en moi.
Merci Anne-Gaëlle pour ce moment intense.

Qu'en pensez vous ?
Envie de le lire ?
Commenter  J’apprécie          62
Quel fabuleux retour dans le pays basque et toutes ses merveilles, pour Liz, pour moi ! A chaque page, ses émotions ! sur un certain nombre, des papilles gustatives en eveil !
ça sent le vrai, le terroir, quelle authenticité, simple et si raffinée que nous conte Anne-Gaëlle HUON. L'attention aux autres prédomine de nouveau dans ce roman.
Je retiens tout comme Liz les mots de Rosa : ''Le sens, ma Liz, c'est ce chemin-là qui mène au bonheur.''
Commenter  J’apprécie          100
J'ai découvert Anne-Gaelle Huon avec son roman « Les demoiselles » que j'ai adoré. Celui-ci est tout comme le précédent, et je l'ai bien aimé aussi, dommage qu'on devine un peu l'intrigue au fil des pages. Ce livre met du baume au coeur, parle de deuil, d'amour de retour aux sources et de cuisine. Roman fluide et agréable a lire.
Commenter  J’apprécie          10
J'avais lu et aimé « Les demoiselles », j'ai adoré cette nouvelle histoire que l'on peut lire indépendamment mais qui remet en scène certains personnages des Demoiselles.

Il n'y a pas de hasard, dit-on, seulement des rendez-vous. C'est ce que va découvrir Liz, cheffe prodige et étoilée, en partant au Pays basque sur les traces de sa mère. Dans un petit village perdu, elle rencontre M. Etchegoyen, dandy insaisissable et plein de panache, qui lui confie les clés de son restaurant et un défi à relever : faire de sa gargote une adresse gastronomique. Mais Peyo, le chef, ne voit pas arriver cette étrangère d'un bon oeil. L'un et l'autre vont devoir s'apprivoiser et affronter ensemble les fantômes de leur passé.

J'ai trouvé que l'intrigue montait en puissance et je termine avec un coup de coeur que je n'ai pas vu venir.

J'ai tout adoré dans cette histoire :
Les personnages auxquels on s'attache petit à petit, certains plus vite qu'à d'autres. Ceux que l'on ne trouvait pas très sympathiques qui se révèlent être des êtres tourmentés et touchants. Et ceux auxquels on s'attache de suite comme Gwen et sa petite fille Nine. Mention spéciale pour Balthazar qui est un personnage très touchant et marquant par son histoire d'amour singulière.
Le parcours de chacun mais qui les réunit autour de la gastronomie au pays basque. Et toutes les péripéties.

C'est une histoire lumineuse comme la personne qu'est Anne-Gaelle, une histoire pleine d'humanité, d'amour, d'entraide et de bienveillance.
Commenter  J’apprécie          80
Liz, cheffe étoilée, part au Pays basque sur les traces de sa mère. Elle rencontre M. Etchegoyen, dans un petit village, qui lui confie les clés de son restaurant avec un défi à relever : faire de ce lieu un restaurant gastronomique. Mais le chef en place, Peyo, n'est pas enchanté par son arrivée. Ils vont devoir apprendre à s'apprivoiser.

Ce sera l'occasion pour Liz d'en apprendre plus sur sa mère et sur les demoiselles. Et oui, nous retrouvons certains personnages du précédent roman d'Anne-Gaëlle Huon !

Comme dans Les demoiselles, l'auteure construit à la perfection un univers. Ici : le pays basque et la cuisine. Tout est si bien détaillé, le choix et la cuisson des aliments, le dressage des assiettes. On a l'impression d'y être. On ressent également sa passion et son attachement pour le Pays Basque.

Comme dans tous ses romans, on retrouve des personnages hauts en couleur, attachants et marquants.

J'ai beaucoup aimé ce roman, car il permet de vivre un moment hors du temps, de vivre une parenthèse au pays basque, de s'évader quelques instants. C'est un roman lumineux, bienveillant, plein de bons sentiments. Et c'est ce que j'aime avec les romans d'Anne-Gaëlle Huon.  
Commenter  J’apprécie          50
Quand la gastronomie est à l'honneur !

Je ne cache plus mon engouement à chaque début d'année lorsque Top Chef reprend. Alors quel plaisir de pouvoir lire tout en s'imprégnant des arômes d'une cuisine étoilée.

Cette fois, l'auteur nous emmène au pays basque. Liz, cheffe de renom, fraîchement débarquée de Paris, vient de tout perdre. Envolés tous ses rêves : Sa commise l'accuse de harcèlement, un client a eu une intoxication alimentaire, et Son contrat avec Toque Chef est rompu.
Résignée elle quitte Paris… mais ce qui l'attend au pays basque est prometteur même si elle ne le sait pas encore !
Au programme de la cheffe Liz, se reconnecter avec elle-même, prendre le temps de redéfinir ses priorités et ses objectifs et surtout cuisiner avec le coeur…

Une histoire pleine d'humanité où Anne-Gaëlle Huon éclaire le chemin. Ce récit éloigne les jours maussades et nous embarque pour un tourbillon d'émotions. Ses personnages cabossés qui finissent par se retrouver autour des fourneaux car on le sait, la cuisine c'est du partage, de la transmission, du coeur …
Un joli roman qu'on voudrait déguster mais qui se dévore rapidement ! 👩
Commenter  J’apprécie          40
Je retrouve avec bonheur l'univers du roman d'Anne-Gaelle Huon « Les demoiselles », à travers l'histoire de Liz, de nos jours et celle de Balthazar, qui débute en 1951. Nous nous éloignons de la côte pour découvrir d'autres paysages du pays basque, tout aussi lumineux et enchanteurs.

C'est un roman où la gastronomie vole la vedette aux espadrilles et aux bulles de champagne. Ici nous entrons dans un monde d'odeurs et de saveurs, où les mets et les recettes chantent leurs mots à nos oreilles, et excitent nos papilles dans une sublime envolée poétique.

Mais ce roman est surtout une belle aventure humaine faite de rencontres, d'entraide et de dépassement de soi. Les personnages sont puissants et attachants, de tous âges et de toutes générations. Il y a Rosa et Nina qui veillent, puis Liz, Peyo, Gwen et Nine, Basilio et les jumelles. Mais j'avoue que Balthazar, est certainement celui qui m'a le plus bouleversée et émue. J'ai eu du mal à croire qu'il s'agissait du même Balthazar, qui m'avait paru si insignifiant dans Les demoiselles. Quel personnage, quel destin et quelle force !

Avec sa plume délicate et pleine de sensibilité Anne-Gaelle Huon m'a emportée dans un tourbillon de passions, de folies, d'émotions et d'espoirs. Dans ce roman, tout n'est qu'humanité et bienveillance. C'est fort et puissant, doux et lumineux, ça remue les tripes et ça fait déborder les yeux.

Merci Anne-Gaëlle pour ces moments d'intense douceur où l'espoir brille autant que les étoiles quand le ciel s'assombrit.
Un gros coup de coeur pour moi.
Commenter  J’apprécie          80
Si je vous dis demoiselles, hirondelles, vous penser à...?
Belle demoiselle de Christophe Maé? Euh... oui en effet, il y est question de demoiselle comparée à une hirondelle, et le rythme est entraînant... mais je parlais plutôt des Demoiselles, d'Anne-Gaëlle Huon, lu il y a quelques mois.
J'ai adoré ce livre, grâce auquel j'ai commencé à apprécier le champagne, mais il n'a pas été un coup de coeur. Sans doute mon ressenti a été biaisé par ma lecture précédente qui m'avais vraiment prise aux tripes. Mais j'avais tout de même envie de retourner au Pays basque et d'y retrouver Rosa de Fago.
Je me suis donc enfin lancée dans la lecture de Ce que les étoiles doivent à la nuit, accompagnée, cela va sans dire, de ma BBFF.
Nous y retrouvons Liz, à peu près en 2000 si mes calculs sont bons, mais nous suivons aussi l'histoire d'un certains Balthazar en 1951.

Quand les rois mages, en Galilée

Non, pas encore cette chanson! Elle m'a déjà déconcentrée dans une autre critique!
Bref, j'ai très vite compris qui était ce Balthazar, mais cela ne m'a pas dérangé.
A vrai dire, j'ai préféré ce roman aux Demoiselles. Sans doute mon côté gourmand y est pour quelque chose, mais il n'y est pas question que de bons petits plats (qui mettent vraiment l'eau à la bouche, d'ailleurs). L'envers du décor des restaurants gastronomiques y est très bien présenté. J'ai bien aimé les différentes approches de la cuisine.
D'autres sujets y sont traités, mais je vous laisserai les découvrir.
Mon seul regret, c'est de ne pas l'avoir lu plus tôt. Ainsi, les détails des Demoiselles auraient été plus frais dans ma tête. Mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier les clins d'oeil.
En conclusion, j'ai plus qu'adoré ma lecture, savourée, dégustée et dévorée en deux jours. A l'instar du chef Peyo et de sa cuisine, Anne-Gaëlle Huon écrit avec le coeur. Ce livre mérite bien ses cinq étoiles Michelin... euh... Babelio.

Et si on finissait cette critique en musique? (Ceux qui l'on lu comprendront.)

Petit escargot
Porte sur son dos
Sa maisonnette
Aussitôt qu'il pleut
Il est tout heureux
Il sort sa tête
Commenter  J’apprécie          133
Apres m'avoir éblouie avec son magnifique #lesdemoiselles, #annegaellehuon m'a totalement envoûtée avec #cequelesetoilesdoiventalanuit

C'est avec beaucoup d'émotions que je referme ce livre. La construction du roman est majestueuse, les émotions sont intense, les personnages entiers, bref c'est un de ses romans qu'on voudrait pouvoir relire pour la première fois ad vitam æternam.

Dans les demoiselles, Rosa peint son histoire à liz, dans Ce que les étoiles doivent à la nuit, c'est Liz que nous suivons. J'ai adoré retrouver Rosa et les références aux demoiselles tout au long de ma lecture.

Liz cette femme meurtrie, perdue, ébranlée par la vie se voit l'opportunité de faire renaître un restaurant "Chez Germaine". Elle doit faire équipe avec Peyo, le chef du restaurant. de nature bourru, froid et entêté, on peut dire que la rencontre entre ces deux la fait des étincelles. Mais c'est sans compter sur la petite Nine, cet enfant tendre et douce qui fait fondre le coeur de ces deux là.
Chacun faisant un pas vers l'autre, les barrières s'effondrent, les coeurs s'ouvrent et les non dits n'en sont plus pour laisser place à une belle complicité.

Nous alternons ce recit entre le personnage de Liz et Balthazar (je vous laisse découvrir qui il est). On part dans le passé, on découvre chez cet homme l'amour inconditionnel qu'il portera à une femme. Cet homme brisé par l'amour se relèvera devant chaque obstacle.

C'est l'histoire de trois vies reliées par le fil du destin où chacun à sa manière va permettre à l'autre de refaire surface.

Ce roman c'est l'authenticité de la vie, les petits plaisirs, les grands bonheurs mais aussi les doutes, les peurs, les regrets.
C'est la vie, la vraie, avec ses failles mais surtout avec ses valeurs.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          80





Lecteurs (2935) Voir plus



Quiz Voir plus

Les nourritures livresques : la cuisine dans la littérature

Qui est l'auteur de la célèbre scène où le personnage principal est assailli de souvenirs après avoir mangé une madeleine ?

Emile Zola
Marcel Proust
Gustave Flaubert
Balzac

10 questions
467 lecteurs ont répondu
Thèmes : gastronomie , littérature , cuisineCréer un quiz sur ce livre

{* *}