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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman rafraîchissant et agréable à lire, qui raconte l'année vécue par trois jeunes volontaires, placées dans une ferme du Dorset pour remplacer les hommes partis au front, à partir d'octobre 1941.

Sa plus grande qualité est, à mon avis, la peinture assez finement restituée de l'Angleterre rurale pendant la dernière guerre. le labeur quotidien rude et varié dans une ferme d'élevage et de culture, les tout débuts de la mécanisation des travaux agricoles, la découverte de la campagne et de la vie de la nature au fil des saisons, pour les trois jeunes citadines, l'adaptation des jeunes filles et des membres de la famille les uns aux autres.

Le roman est un flash-back narrant cette année hors normes, encadré par un prologue et un épilogue qui nous montrent les trois héroïnes devenues des femmes âgées, une cinquantaine d'années plus tard.

J'avoue avoir moins apprécié l'histoire d'amour qui se greffe sur ces descriptions pittoresques de la vie et du travail dans une ferme au rythme des saisons et de la campagne anglaise avec ses oiseaux et ses haies. L'épilogue, également, m'a semblé maladroit et ne rien apporter au récit.
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Bon, que dire ?

Dans un sens, j'ai aimé la lecture, même si j'ai parcouru ce roman à petites doses, demi-chapitre par demi-chapitre (deux mois que je suis dessus quand même !), et en même temps, ce qui m'est venu en le refermant c'est : "Tout ça pour ça ?!"

Au début du roman, deux vieilles dames, Prue et Ag, se rejoignent dans un restaurant. Elles en attendent une troisième, Stella, et ce temps d'attente est mis à profit pour nous expliquer qu'elles se rejoignent une fois par an. Elles se sont rencontrées au cours de la seconde guerre mondiale, toutes les trois volontaires agricoles arrivées dans la même ferme, et ont depuis leur séparation ce rendez-vous annuel. Et là, boum, retour dans le passé, à la ferme, pendant la guerre, le jour de leur arrivée et de leur rencontre.

J'ai été passionnée par la découverte de leur quotidien, la découverte mutuelle des unes et des autres entre elles et avec leurs employeurs, Mr et Mrs Lawrence et leur fils Joe, réformé pour cause d'asthme, le viel intendant Ratty et son hystérique de femme Edith. La découverte de la vie à la ferme et des différentes tâches, le côté "tranche de vie" m'a énormément plu.

Par contre, le côté "amour" m'a bien embêtée, il m'a semblé à la fois inutile, inutilement envahissant, et surtout ne mener à rien ! Bon je ne vais pas spoiler, mais quand même, mettre autant de temps pour se rendre compte de ses sentiments, y renoncer en façade, et y céder une fois qu'il est trop tard - ou presque, c'est quand même bien débile, très romanesque, ok. Ok. Pfff

Bref, le côté historique du roman, j'adhère à 200%, le côté histoire d'amour, en revanche, m'a totalement laissée de marbre !
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Octobre 1941, Angleterre : pour remplacer les hommes partis à la guerre et participer à l'effort de guerre , de jeunes volontaires sont envoyés dans les campagnes pour pallier le manque de bras dans les fermes.

C'est ainsi que débarquent à Hallows Farm, dans le Dorset, propriété des Lawrence, trois jeunes filles , Prue bien vite surnommée « la coquine », Stella la rêveuse et Agatha dite Ag , l'intellectuelle. Trois filles de la ville, très différentes mais qui vont très vite se lier d'amitié et apprivoiser petit à petit les fermiers, leur fils dispensé d'armée car asthmatique, et leur vieil ouvrier. Levées dès 4h du matin pour la traite, elles vont se mettre sans broncher à tous les travaux de la ferme, forçant le respect de leurs propriétaires , tout en rêvant à leur avenir et aux hommes avec lesquels elles souhaitent le partager !

Angela Huth nous dresse une peinture réaliste et poétique en même temps de la campagne anglaise, ses couleurs , ses odeurs et ses bruits au long des saisons. On vit au rythme des travaux de la ferme, pénibles mais aussi cocasses ou émouvants ( la dératisation, l'agnelage.. ) et c'est sur cette toile de fond que se dessine l'évolution des personnages pendant leur année à la ferme. Leur psychologie est bien décrite et on s'attache à ces trois demoiselles qui au fond se cherchent encore , dans le difficile contexte de la guerre.

C'est un roman plein de tendresse , de nostalgie et d'humour, et de bons sentiments aussi mais sans tomber dans la mièvrerie et j'ai pris beaucoup de plaisir à sa lecture.

Premier roman d'Angela Huth pour moi, sans doute pas le dernier .

Challenge solidaire 2024.
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Les filles de Hallows Farm est le premier roman d'Angela Huth que je lis. J'ai trouvé son écriture très agréable et immersive. le cadre est une exploitation agricole dans la campagne anglaise en pleine seconde guerre mondiale. Nous faisons la connaissance de trois jeunes femmes, engagées volontaires pour participer à l'effort de guerre et faire tourner la ferme qui manque de bras.

Prue, Agatha et Stella ont chacune une personnalité bien différente et en points communs la fraicheur de la jeunesse et la méconnaissance de leur nouvel environnement. C'est leur vie quotidienne qui nous est décrite, le travail éreintant, l'adaptation à leur nouveau milieu et à leur famille d'accueil (la réciproque est vrai également ^^), les liens d'amitié qui se tissent peu à peu.

J'ai trouvé le tout très juste et cohérent avec ce que je peux m'imaginer de la vie à l'époque et dans de semblables conditions. Il y a de belles descriptions de la vie à la campagne, on perçoit également que cette guerre va faire évoluer les usages et la place des femmes dans la société.

Une belle rencontre dans le cadre du Challenge Solidaire 2024.
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Ce livre m'est tombé dans la main par le plus grand des hasards quand je cherchais « about a boy » je me suis dis qu'il serait parfait pour une lecture de vacances de Noël.
Je me suis vite attachée aux fermiers, la psychologie des personnages est très bien décrites.
J'ai adoré cette histoire de sororité inattendue et insolite entre trois personnalité très différentes.
Joe passe d'abord pour un grand benêt qui se laisse porté par les événements puis parvient à gagner beaucoup de profondeur.
La fin m'a rendue triste c'est que le rôle de ce roman est pleinement rempli.
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je l'ai lu à Noël chez mes parents, c'était il y a longtemps (en 2012 !). J'avais noté à l'époque : c'est un folio tout simple, une histoire pas violente pas triste, facile, sympa, qui rend heureux, simple et distrayant et doux et bon.
Un livre à lire, quoi. J'ai beaucoup aimé.
Ca me donne envie de le relire, 9 ans plus tard.
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Les filles de Hallows Farm est l'histoire de 3 jeunes femmes anglaises qui pendant la Seconde Guerre Mondiale quittent la ville pour aider les fermiers à la campagne. Tous les hommes sont appelés au front, pour les remplacer à la ferme Ag, Stella et Prue se rendent dans le Dorset dans la ferme de Mr et Mrs Lawrence.
C'est une histoire sur les relations humaines, les relations amicales et amoureuses en période de guerre.

Je trouve que le style d'Angela Huth ressemble au style de Maeve Binchy ou Rosemund Pilcher, auteures que je lisait beaucoup quand j'étais jeune adulte. Chez ces auteures les relations humaines sont aussi au centre de leurs romans. Donc si vous aimez ces écrivaines, je vous recommande vivement ce roman d'Angela Huth

J'ai pris de la sympathie pour ces personnages qui essaient de vivre le mieux possible dans une période difficile.

Moment de lecture très agréable.

Challenge ABC
Challenge XXI siècle - les couleurs du temps
Challenge Multidéfis
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Dans un coquet restaurant de Londres, deux vieilles femmes élégantes s'apprêtent à commander leur apéritif en attendant l'arrivée d'une troisième convive, mais Stella est en retard (comme d'habitude).
Ce déjeuner est leur rendez-vous annuel depuis près de cinquante ans déjà et le seul moment où les trois amies trouvent l'occasion de se retrouver et de se raconter leurs vies, si différentes.
Alors en attendant Stella, Ag et Prue se remémorent leurs souvenirs communs et cette année 1941 passée à Hallows Farm.

La guerre battait son plein cette année-là et et pour pallier au manque de main d'oeuvre -les hommes étant partis se battre- le gouvernement appelait la population à participer à l'effort de guerre.
Prue, Ag et Stella sont trois jeunes filles qui se sont ainsi portées volontaires. Après une courte formation, elles débarquent sur l'exploitation de M. et Mrs. Lawrence.
Si ces citadines aux caractères très différents sont pleines de bonne volonté, elle n'imaginent pas combien le travail qui les attend est difficile, combien il est épuisant mais combien aussi elles finiront pas l'aimer. Les jeunes filles n'imaginent pas non plus combien cette année va changer leur vie à jamais et celle des Lawrence pour qui l'arrivée de volontaires représente un bouleversement certain.

Bien que le roman se déroule en 1941, il serait vain de chercher dans "Les Filles de Hallows Farm" un roman sur la guerre. Certes, elle est bien là et pèse sur les personnages tout en restant pourtant à l'arrière plan.
Ce qui importe à Angela Huth, c'est le quotidien des filles, des Lawrence et de Ratty le régisseur et elle le dépeint avec beaucoup de finesse, de clairvoyance et de sensibilité. Les pages consacrées aux travaux de la ferme et à la nature qui peu à peu captive les trois héroïnes sont véritablement magnifiques, puissamment évocatrices: on sent la caresse du soleil et celle des premiers froids, l'odeur du foin pénètre dans l'appartement avec celle du lait frais et des fleurs qui tapissent les sous-bois.
Le roman, et c'est heureux, ne se limite pourtant pas à cela puisque non content de nous dépeindre le quotidien d'une exploitation agricole au coeur de la Deuxième Guerre Mondiale avec une certaine forme de lyrisme, il s'attache à décrire les destinées personnelles de ses personnages.
La narration se focalise tour à tour sur chacun d'entre eux et en vient à disséquer chaque état d'âme, chaque acte, chaque pensée, chaque rêve inavoué. C'est d'une clairvoyance et d'une subtilité folle, l'analyse psychologique est fouillée, poussée mais avec une forme de pudeur qui confine à la tendresse. Clairement, c'est une véritable réussite qui n'a pas été sans me rappeler "La saga des Cazalet" et qui confère aux "Filles de Hallows Farm" une humanité délicieuse et authentique.
Les personnages, véritable point fort du texte, en ressortent d'autant plus profonds et attachants: Ag et sa rigidité un peu victorienne, Stella la fleur bleue qui finira par grandir, Prue -ma préférée- avec sa légèreté de papillon, le couple Lawrence- austère, rude, taiseux- et leur fils dont les silences disent beaucoup, Ratty et sa mélancolie…
On prend réellement plaisir à les suivre, à les écouter et on se retrouve à dévorer ce roman qui ne raconte pas grand chose, que l'intime et la psyché des uns et des autres, comme s'il s'agissait d'un page turner.
Les fâcheux pourraient objecter que les sentiments préoccupent bien assez la population de Hallow Farm et que les jeunes filles en fleurs en font un peu trop: ils n'auraient pas tort, mais on pourrait défendre le trio en arguant de l'humour de l'auteur qui empêche l'avènement de toute mièvrerie.

J'aurais bien aimé, moi, être l'une des volontaires de Hallows Farm et être la quatrième fille de la bande: on aurait ri avec Prue, on se serait raconté nos secrets avec Stella et on aurait échangé nos livres avec Ag.
Après tout, les Trois Mousquetaires eux-mêmes étaient quatre.
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Angela Huth nous propose une lecture très agréable et nous présente l'envers du décor de la deuxième guerre mondiale en Angleterre. Oui, nous ne sommes pas au front, ni au milieu des bombes pendant le Blitz, mais dans une ferme à la campagne. Trois jeunes femmes volontaires ont décidé d'aller aider un agriculteur dans son travail essentiel pour nourrir la nation.
Les personnages étaient intéressants et très différents les uns des autres : la belle et sensible Stella, la douce et intelligente Ag, la pétillante Prue, nos trois jeunes femmes courageuses que tout opposait ont finalement cohabité très facilement.
J'ai aimé les suivre dans leur quotidien dur mais gratifiant, les levers aux aurores, les repas frugaux, le thé, les travaux agricoles, la simplicité de leur vie, loin du chaos (même si celui-ci se rapproche).
Les sentiments des nos filles sont complexes, entre espoir, amour et indécision, certitude et incertitude, réel interrogation sur les choix faits un peu trop rapidement, choix irréfléchis qui pèsent ensuite sur toute notre vie.
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Quelque cinquante ans déjà. Comme chaque année, elles se sont donné rendez-vous dans ce restaurant londonien. Ag et Prue attendent Stella. Une légère gêne s'installe mais celle-ci se dissipera vite en évoquant leur passé commun.

Souviens-toi, en octobre 1941…

Toutes les trois participent à l'effort de guerre en se portant volontaires pour remplacer les hommes dans les différentes fermes du pays. Faith Lawrence a réussi à convaincre son mari de la nécessité d'accueillir ces aides indispensables pour venir à bout de toutes les tâches que requiert Hallows Farm, leur exploitation perdue dans la campagne du Dorset.

La plume d'Angela Huth, d'une fluidité tout à fait captivante, n'a aucun mal à nous transporter au sein même de cette ferme où l'arrivée de cette jeunesse féminine, pleine d'entrain et de préoccupations amoureuses, va quelque peu chambouler ses habitants habituels. Les propriétaires et leur fils Joe, refusé par l'armée du fait de son asthme, vont être pris dans un tourbillon de sentiments qui vont s'immiscer dans leurs habitudes.
Selon les saisons, le quotidien des multiples tâches qui rythment les longues journées de travail à la ferme font indéniablement le charme de ce roman. Les soins apportés aux animaux, la traite, le ramassage des betteraves fourragères, la taille des haies protectrices, l'épandage de fumier, les champs à labourer et semer… nous ancrent dans la grange, dans l'étable, dans la porcherie ou au grand air des étendues agricoles, dans le froid, sous le soleil ou l'humidité pénétrante des longues averses.

Mais ce qui fait la force de cette histoire se trouve assurément dans ses personnages. L'auteure réussit à nous les rendre attachants en développant avec finesse leurs différents ressentis, leurs rêves, l'évolution de leurs rapports humains avec de tendres affections qui émergent.
Les trois filles vont illuminer de leurs vies pétillantes l'intérieur austère et sombre de cette ferme.
On sourira devant Prue, avec ses ongles vernis, son parfum parisien et sa petite touche de coquetterie indispensable se caractérisant par des petits noeuds qu'elle ne manque jamais de serrer sur sa chevelure, même pour aller traire les vaches. On visualise avec plaisir son côté un peu star, avec sa tenue réglementaire pas très glamour et ses bottes en caoutchouc. Elle ne se privera pas pour autant de faire papillonner ses longs cils pour séduire le premier venu.
Ag sera l'étudiante bien posée qui arrivera avec ses livres de Thomas Hardy et ses références poétiques alors que Stella sera hypnotisée par un jeune Philippe qu'elle a embrassé juste avant son départ et dont elle idéalise l'amour.
On prendra aussi pitié du vieux Ratty qui vient parfois prêter main forte à la ferme. le pauvre fuit l'irascibilité galopante de sa femme tout en éprouvant, face à son admiration pour Ag, un douloureux sentiment nostalgique de vie perdue.

Les attentions, les élans d'amitié et d'amour, d'entraide, de compréhension mutuelle naissent progressivement entre tout ce petit monde et dégagent un délicieux bien-être à leur lecture.

La guerre semble bel et bien en arrière plan dans cette campagne retirée, loin des bombardements londoniens, mais on sent nettement sa présence dans de petits détails qui font planer au-dessus de tous cette angoissante menace.

C'est un roman frais, avec, bien sûr, un côté sentimental qui prédomine. J'y ai juste trouvé parfois un peu trop d'insistance qui dérape légèrement vers quelques passages un peu gentillets sur les états d'âme amoureux des unes et des autres. Peut-être apprécient-elles un peu idéalement toutes les corvées de la ferme, y trouvant à chaque fois, malgré les courbatures, le mal au dos et la fatigue, un plaisir dont elles sont elles-mêmes surprises. Mais après tout, pourquoi pas ?
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