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3,84

sur 1760 notes
Et me voilà accro à Erlendur !
En effet, je trouve ce personnage très intéressant avec ses forces (sa qualité d'écoute et de respect des personnes qu'il interroge dans le cadre de son enquête) et ses faiblesses (le poids de son passé, ses relations pas toujours simples avec sa famille, sa solitude, son côté parfois bourru...)
La manière dont l'Islande est décrite me plait.

Encore un très bon moment de lecture qui me donne envie d'écouter sans plus attendre La rivière noire en version audiolib.
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Je ne connaissais pas Arnaldur Indridason et n'avais rien lu de lui, mais « La Voix » peut se lire sans problème indépendamment des précédents.
Ce qu'on peut dire, c'est que, dans cette histoire, la magie de Noël est bien loin. On plonge directement dans une enquête glauque à souhait. de plus, comme le crime a été commis dans un hôtel, l'impression de huis clos est omniprésente, on est oppressé par ce lieu dont on découvre les coins et les recoins, une ambiance lourde et pesante règne du début jusqu'à la fin. L'enquête est remarquablement construite, Indridason nous distillant au compte-gouttes les informations, les rebondissements succèdent aux fausses pistes. La galerie des personnages est étonnante, que ce soit la victime qui d'enfant star devient portier dans un hôtel et endosse le costume de Père Noël, sa soeur et son père, enfermés dans une « non-vie » ou les autres employés de l'hôtel qui ont tous quelque chose à cacher. Quant à Erlendur, le responsable de l'enquête, la complexité de son personnage le rend très attachant, il est bourru à souhait mais terriblement humain. Son passé lui revenant en plein figure à chaque fois qu'il croise sa fille Eva Lind, toujours en proie à ses démons. Leur relation est bien résumée par cette question d'Erlendur : « Eva, est-ce que je t'ai volé ton enfance ? », et sa question s'adresse également, et surtout à lui-même, lui a-t-on volé son enfance ?
En résumé, un bon policier, à l'atmosphère pesante, le tout servi par une écriture d'une grande sobriété qui entraîne le lecteur dans un univers noir de la première à la dernière page.
Lien : http://leschroniquesdu911.bl..
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Dans un hôtel luxueux de Reyjavik, l'équipe de l'inspecteur Erlendur surplombe le cadavre d'un Père Noël. le mort, Gudlaugur Egilsson, portier et homme à tout faire de l'hôtel, a été retrouvé criblé de coups de couteau dans sa chambre, petit cagibi du sous-sol. Costumé pour l'arbre de Noël des enfants, le pantalon baissé, il présente une posture grotesque et honteuse. Pourquoi, cet homme, qui d'après les témoignages de ses collègues, était doux, modeste et transparent, a été poignardé avec acharnement ?
L'inspecteur Erlendur, assisté de ses amis et collaborateurs, questionne tous les services du palace, cuisines, réception, femmes de chambre, et charge la division scientifique d'effectuer des prélèvements de salive sur toutes les personnes susceptibles d'avoir côtoyé la victime... car le macchabée portait un préservatif...
D'interrogations en révélations, nous apprenons que Gudlaugur Egilsson, dans son enfance, avait été un jeune prodige du chant, une voix. Un son céleste, pur, rare, qui perce les souvenirs les plus secrets et renvoie à une intériorisation chargée de mélancolie, de désespoir et de culpabilité. Les drames, les vérités, les non-dits ressurgissent.
En cette époque de l'année, où la famille est célébrée, Erlendur s'isole, préfèrant mener son enquête sur les lieux du crime, et décide de demeurer à l'hôtel quelques nuits. Entre les murs d'une chambre impersonnelle et glaciale, enroulé sur lui-même dans un édredon, il écoute la voix de l'enfant star, enregistrée sur un vieux vinyle collector.
"Les fêtes de Noël, c'est pour les gens qui sont heureux."

En Islande, il fait très froid, il neige, tout paraît noir et petit, les âmes, les désirs, les rêves. Chaque être a son lot d'incertitude, de peur, de manque, de solitude et de regrets. Chaque être cherche l'absolution, la justice, la reconnaissance et l'amour.

J'ai beaucoup aimé ce troisième livre avec Erlendur. Nous rencontrons tous les personnages des romans précédents. Eva Lind, sobre depuis huit mois, très perturbée par la mort de son bébé, voudrait se réfugier auprès de son père car elle se sent prête à succomber à son vice. Elinborg qui suit un procès concernant la maltraitance d'un père envers son enfant et qui craint de se fourvoyer. Marion Briem, l'ancienne supérieure d'Erlendur, à la retraite mais toujours curieuse des affaires criminelles et donneuse de judicieux conseils...
L'auteur commence aussi à dévoiler des confidences sur Erlendur. Dans les autres livres, on se questionne sur son comportement assez secret, reclus et introverti, dans ce tome (faisant suite aussi au second), le sombre inspecteur continue de révéler à sa fille des mots, des images du passé. Il s'épanche et montre son humanité. Il semblerait qu'il soit décidé à surmonter certaines blessures dues à un drame familial et à remédier à sa solitude... La scientifique Valgerdur est une femme charmante...
Dans le courant du mois de mai, nous lirons le quatrième volume des enquêtes de l'inspecteur Erlendur et j'espère que certains trouveront la réconciliation et l'apaisement qu'ils aspirent.
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Quel plaisir de retrouver Indridason et l'univers personnel et triste d'Erlendur. La recherche du coupable et sa découverte, un peu expédiée en fin de roman, n'est pas le point fort du livre, mais plutôt l'hôtel sans âme où il s'est passé, l'histoire de ce Père Noël désabusé par la vie, et toujours les difficiles relation d'un étrange père et de sa fille. Comme des amis.
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Décembre, fêtes de fin d'année. Dans un grand hôtel de Reykjavik, le "Père Noël", pantalon en bas des jambes, est retrouvé assassiné dans son antre. Depuis, 20 ans l'homme occupait le poste de portier et logeait dans un cagibi au sous-sol, mais nul ne semble vraiment le connaitre. Pourtant des décennies plus tôt, c'était un enfant star à la voix d'ange....
Erlendur et son équipe vont mener l'enquête. Entre les zones d'ombre de l'hôtellerie, les rancoeurs familiales, l'addiction..., le roman nous plonge dans une Islande bien loin de la carte postale de Noël.
Un récit beaucoup plus réussi dans le suivi de son héros, en quête de pardon et de sérénité, que dans l'intrigue elle-même. C'est assez poussif et les dissimulations de chacun des acteurs s'avèrent un peu pénibles à force...
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Comme toujours un plaisir de lire les énigmes de cet auteur islandais génial ! Ici il nous plonge dans l'univers d'un surdoué du chant (d'où le titre) apres la decouverte du meurtre du Pere Noel dans un hotel de luxe...Une enquete qui va reveler bien des surprises et de nouveau une belle lecture pour nous les fans de l'auteur !
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Avec son climat typiquement islandais, j'aime particulièrement lire les aventures d'Erlendur l'été, pendant que je brûle au soleil.
Pour ajouter encore à son humeur massacrante, cette enquête se déroule à Noël, avec le meurtre d'un Père Noël dans le sous-sol d'un hôtel de luxe.

Si Sigurdur Oli et Elinborg, les acolytes habituels, ont envie de passer de bonnes fêtes, Erlendur, lui, décide de s'installer dans une chambre sans chauffage, histoire de découvrir qui était Gulli et ce qui avait bien pu le pousser à s'installer dans ce réduit, vingt ans auparavant. L'occasion de replonger dans le passé de la victime, quitte à bousculer les vivants.

Comme à son habitude, Erlendur est hanté par son propre passé.
Si on avait pu en compléter des bribes dans les tomes précédents, toute l'histoire de son frère est ici dévoilée et on peut comprendre à quel point ce traumatisme a pu être la base de sa vie.

Mais il y a tout de même une enquête à mener et Erlendur et ses adjoints ne vont rien lâcher, se montrant opiniâtres jusqu'au bout.
Gulli était peut-être oublié de tous ses proches mais lui aussi avait un passé avant de se faire assassiner.
On touche là à quelque chose que j'apprécie toujours dans les aventures d'Erlendur, c'est qu'il essaie au maximum de rendre hommage à ce qu'on vécu les personnes disparues.
Et c'est une de ses plus belle forces.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Au vu du prix qu'a reçu La voix d'Arnaldur Indridason, on s'attend à une lecture de la même teneur que La femme en vert, et bien non, pas du tout. La voix est un roman policier classique avec un meurtre et l'enquête, un huis-clos situé dans un hôtel en pleine période de Noël sous la neige.
L'inspecteur Erlendur dirige cette enquête pas à pas nous entrainant dans de multiples directions, et encore une fois, vers le passé de la victime. L'auteur s'attache à nous décrire un peu plus l'aspect psychologique de ce policier tourmenté en y associant des images récurrentes de son traumatisme d'enfance. Il nous dépeint aussi toute une galerie de portraits des employés de l'hôtel jusqu'au directeur, parfois avec beaucoup d'humour.
Le tout en fait une lecture agréable, un récit bien construit avec peu de suspense, mais que l'on suit aisément tout en faisant plus ample connaissance avec notre héros, sans oublier de nous conter la suite de ses relations avec sa fille.
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Excellent ! On se laisse embarquer dans cette enquête policière où A. Indridason ne se perd pas dans des descriptions sans fin pour nous mener à une issue à laquelle on ne s'attendait pas.
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J'avais beaucoup aimé La femme en vert de cet auteur qui m'avait d'ailleurs réconciliée avec l'auteur après un premier essai non concluant (La cité des jarres).

J'ai à nouveau beaucoup aimé cette histoire dans laquelle j'ai retrouvé le commissaire Erlendur Sveinsson, il est tourmenté mais sympathique.

Pas d'action trépidante mais une histoire prenante quand même, entremêlée avec une autre affaire et avec le passé du commissaire.

Les fils se dénouent tranquillement et j'ai passé un excellent moment de lecture.

Le prochain livre que je vais lire de cet auteur sera donc L'homme du lac, publié après celui-ci. Je l'emprunterai peut-être pour l'été à la bibliothèque.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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