La voix

Aaaargh !!!!! Indridason a le chic pour nous faire attendre, patiemment, jusqu'au dernier moment pour enfin nous révéler qui et pourquoi.
La voix n'échappe pas à la règle. Il nous fait attendre donc, on accompagne Erlendur dans ses recherches, assis à ses côtés au bar ou au restaurant de l'hôtel (Humm, Poirot sort de ce corps). Il nous endort avec le procès d'un père maltraitant. Et puis, la voix fait que l'on en apprend un peu plus sur l'enfance de notre héros mais rien, pas un indice sur l'affaire qui est censée retenir toute notre attention.
La voix petit chef d'oeuvre. Sera jusqu'à envoûtante pour Erlendur.

Quelle ambiance! Entre la douceur chaude et cosy d'une semaine de vacances dans un grand hôtel au pays du père noël et l'âpreté glaciale d'un meurtre sordide en sous-sol, on peut dire qu'Arnaldur Indridason sait planter son décor et y plonger de plein fouet ses lecteurs! Personnellement, je m'y suis crue : j'ai visité le bar de l'hôtel et rêvé d'y goûter le succulent buffet de noël autant que j'ai souffert du froid en imaginant le petit cagibi lieu du crime...
Un bon moment de lecture grâce au cadre bien planté mais surtout à la compagnie du commissaire Erlendur et de ses états d'âme ainsi que de tous les autres personnages qui sont décrits avec une humanité délectable. Une intrigue un peu lente à mon goût mais les à cotés font que ce roman en vaut largement la chandelle...

Le Pêre-Noel est retrouvé assassiné dans un cajibi d'un hôtel de luxe Islandais. Erlendur est chargé de l'enquête, cela ne l'arrange pas vraiment car il se débat avec des problèmes personnels. Après les très réussis "La cité des jarres" et " La femme en vert", je me faisais un plaisir de retrouver l'univers très noir Indridason. Et bien pour ce troisième opus, pas de quoi s'enflammer. Polar molasson, improbable, jamais captivant "la voix" est au final bien décevant. Digne de certaines séries polcières plan-plan, c'est tout dire. Je retourne lire Mankell.

" Nul ne guérit de son enfance .." mais certains en meurent !
Gudlander vient d'être retrouvé assassiné d'un coup de couteau, le pantalon baissé avec un préservatif pendouillant au bout de son sexe dans un hôtel de luxe de Reykjavik.
Le commissaire Erlendur Sveïsson va visiter le cagibi de la cave ou se trouve le corps de celui qui faisait office de portier et de Père Noël en particulier à quelques jours de cette fête qui attitrait beaucoup d'étrangers et même d'islandais en ces lieux.
Erlender, toujours obsédé par la mort de son frère dans les landes, par ses sentiments de culpabilité d'aîné qui n'aurait pas du lâcher la main de son cadet pendant la tempête se retrouve encore seul, en effet, Elinborg s'occupe d'une affaire de maltraitance et Sigurdur Oli est préoccupé par les tentatives de son couple à avoir un enfant. Bref, Erlendur qui est en mauvais termes avec Eva Lund sa fille, décide d'occuper une chambre sur place pour pouvoir mener à bien son enquête et avoir le temps d'interroger les éventuels suspects.
Il apprend que Gulli avait été un enfant star, un choriste avec une voix exceptionnelle et en discutant avec Henry Wapshott que ses disques valent une fortune ! C'est d'ailleurs pour cette raison que Henry, collectionneur de disques et de choristes est venu dans cet hôtel pour les lui acheter et lui a laissé une grosse d'argent. Mais en trainant dans les couloirs, il constate qu'il y a des trafics chez les employés de l'hôtel, qu'il y a des vols, des rendez-vous organisés avec des " putes ", puis il apprend pourquoi et comment Gulli a été obligé de venir travailler dans ce cagibi alors qu'il avait un père qui " lui avait volé son enfance " et qui l'a rejeté le jour ou sa voix a mué, puis quand il s'est aperçu qu'il était homosexuel mais aussi il découvre que sa soeur Steffi, jalouse de Gulli est venue pour récupérer les éventuels bénéfices de la vente des disques et du stock et, qu'il y a même un témoin qui entendu Gulli prononcer son prénom quand elle est entrée par surprise dans le cagibi....
Qui a donc tué " petite Princesse " , cet homme gentil qui avait été ridiculisé dans sa jeunesse à cause de sa passion pour les déguisements féminins, pour sa voix d'Ange déchu ? Erlendur va trouver la(e) coupable et, partir fêter Noël avec Eva qui est venue le rejoindre !
Arnaldur Indridason nous fait vivre un polar de Noël sombre, noir, mélancolique dans lequel il traite les thèmes du harcèlement, de la maltraitance physique et mentale, de l'homosexualité, de la drogue, de la musique et du monde des collectionneurs !
Un vrai plaisir de partager la chambre glaciale d'Erlendur, de le retrouver avec ses doutes, ses obsessions, son humour noir et sa logique implacable de flic !
L.C thématique du polar de décembre : un polar nordique.
L.C thématique de décembre : littérature étrangère ( hors U.E )
Challenge ABC 2022/2023.

Erlendur est appelé pour enquêter sur le meurtre d'un "Père Noël", en tout cas sur un homme, portier d'un grand hôtel, qui faisait office de Père Noël. Cet homme, plutôt secret, semblait avoir peu d'amis et peu de centres d'intérêt. Pourtant assez rapidement Erlendur découvre qu'il était un "enfant vedette" quand il était petit et qu'il a enregistré deux disques. Y a-t-il un lien avec son assassinat ? Et pourquoi sa famille s'est-elle détachée de lui au point d'à peine se sentir concernée par sa mort ?

Patiemment, lentement, comme il en a l'habitude, Erlendur va fouiller dans le passé de cet homme pour découvrir la vérité. Cette troisième enquête de l'inspecteur est un peu moins forte que la précédente, « La femme en vert », mais toujours agréable à lire.

Ce troisième polar d'Arnaldur Indridason a pour thème l'enfance volée. Trois histoires s'y croisent et s'y entremèlent : l'enfant star, l'enfant battu, l'enfant disparû dans une tempête de neige et la culpabiblité du survivant.
La première est celle de Gulli, retrouvé assassiné à l'âge de 50 ans dans un hôtel de Reykjavik. Il en était le portier depuis 20 ans, vivait dans un cagibi au sous-sol et s'apprétait à jouer le rôle du père Noël pour les enfants de l'hôtel...
L'enquête qui s'inscrit en parallèle,mais au deuxième plan, met en scène un petit garçon battu. Les soupçons pèsent sur le père mais celui-ci dément catégoriquement cette accusation...C'est l'inspectrice Elinborg qui est chargée du dossier.
Enfin la troisième concerne Erlendur lui-même qui enquête avec ses collègues Elinborg et Sigurour Oli sur le meurtre du père Noël. La découverte du passé de ce dernier, un enfant choriste à la voix divine, le replonge dans sa propre histoire, la mort de son petit frère et la culpabilité qui le poursuit depuis. Et qui l'a conduit à négliger ses propres enfants.
Un polar intimiste, dans l'atmosphère feutrée des fêtes de Noël en Islande, qui décortique les relations familiales, parfois difficiles entre les adultes et leurs enfants, le rôle déterminant de l'enfance pour la destinée humaine, sur fond d'une classique enquête policière rondement menée...A savourer au coin d'un bon feu.

Je l'avoue je ne lis pas les enquêtes d'Erlendur dans l'ordre alors parfois j'ai la sensation de faire un flashback et c'est un peu le cas avec cet opus "La voix" .

Erlendur révèle à Eva Lind, sa fille, ce qui le ronge depuis si longtemps. Je découvre donc comment il annonce et fait face à ce terrible passé (que je connais) au cours de cette enquête particulière. Ici, Arnaldur Indridason ne prend pas de pincettes pour dénoncer une société islandaise (et pas que celle ci d ailleurs) peu tolérante et rude, comme le climat.

Alors qu'il est appelé dans un grand hôtel touristique, Erlendur découvre la victime du meurtre à l arme blanche, habillé en père Noël, le pantalon en bas des chevilles et un préservatif sur le sexe. le lieu exacte du crime ? Un petit cagibi à la cave où semblait résider la victime.
Cette dernière était en fait portier (homme à tout faire et père noel) depuis des années dans cet hôtel où aucun employé ne semble réellement le connaître.

Menant l'enquête, tout semble n'être que mensonge aux yeux d'Erlendur qui décide de s installer directement à l hôtel.
Quant à la famille de la victime, elle semble bien indifférente au sort de cet homme.

Si on ajoute à ça, une enquête d elinborg sur un père soupçonné de maltraitance sur son fils ..

On a un polar fort bien mené avec des pistes diverses tant sur l histoire principale que la secondaire avec en bonus, un début pour comprendre notre inspecteur taciturne qui fait la part belle aux oeuvres de l auteur.

Bonne lecture à tous

Le père noël est retrouvé mort assassiné dans le cagibi de l'hôtel et de surcroit dans une posture bien particulière et même compromettante.
L'homme découvert n'est pas que le père noël mais il est surtout le portier de l'hôtel.
Lors des premières heures de l'enquête, il ressort qu'au fond personne ne connaît vraiment Gulli qui est, pourtant, employé de l'hôtel depuis plus de vingt ans.
Le directeur, lui, n'a qu'une peur, la réputation de son établissement.

On est sur une enquête à la « Colombo » bien qu'on ne connaisse pas le coupable dès le début mais seulement à la fin. Mais, la recherche du moindre petit indice et tout au long du roman, on découvre la vérité à petit pas, m'ont fait penser à la série. Qui est vraiment Gulli ? L'hôtel est-il si « tranquille » que le directeur veut bien le faire entendre ?

Au delà de l'enquête, on vit la triste réalité des enfants maltraités que se soit au niveau physique, au niveau moral et aussi bien dans la famille qu'à l'école.

J'ai reçu ce livre dans ma box @la_kube. Je n'ai pas été déçu par ce polar tout en finesse, ou les personnages sont tristes mais tout est tellement bien écrit et ficelé qu'on s'attache à l'histoire et en particulier celle de l'inspecteur.

Lien : https://laboitedeguillaume.w..

Le commissaire se trouve devant un cadavre pour le moins original : celui du Père Noël! Point de départ d'une enquête qui va le toucher profondément. En effet, en fouillant le passé du mort, il va découvrir bien des secrets de famille et être renvoyé à ses propres souffrances d'enfant et à sa vie sans bonheur.
Polar nordique qui creuse les aspects psychologiques et sociétaux en prenant son temps pour tout rendre clair.
Lecture agréable mais sans grande surprise.

Après Anna Karenine, j'avais besoin de changer de registre. Et op, un policier islandais. J'ai toujours du mal à donner mon avis sur un roman policier parce que j'ai souvent l'impression de lire la même chose. Mais je me lance.
"La voix" est une enquête du commissaire Erlendur, personnage phare des romans de Arnaldur Indridason. Juste avant Noël, dans un hôtel de luxe, le Père Noël est retrouvé assassiné le pantalon sur les chevilles. Erlendur va fouiller dans le passé de cet homme, ancien enfant star tout en luttant avec les démons de son passé.
L'intrigue est assez efficace. le suspense est maintenu jusqu'à la fin. L'ambiance est emprunt de nostalgie, un peu sombre. L'auteur n'en fait jamais trop. Bref, bravo à Arnaldur Indridason qui a su construire un Polar réaliste à l'issue imprévue.