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sur 1023 notes
Hannibal, un SDF est retrouvé mort noyé. L'affaire fut vite classée par la police comme étant un accident mais Erlunder va s'attarder à comprendre la mort de cet homme. Erlunder va s'immiscer dans la dure vie des sans abris et découvrir la vérité

Arnaldur Indradison est un de mes auteurs préférés dans le domaine des polars. On y retrouve, comme dans tous ses romans, un vrai regard sur les maux de notre société et la douleur des hommes. Ces enquêtes sont bien ficelées et en plus avec une belle écriture. On est loin du langage vulgaire que certains auteurs utilisent systématiquement dans les polars.

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Un personnage maîtrisé de bout en bout, une intrigue qui comme d'habitude permet à l'auteur de décrire la société Islandaise, et qui donne l'occasion à Erlendur d'approfondir son obsession pour les disparitions.
Un roman d'ambiance, juste, qui prend son temps, qui nous transporte dans une Islande encore bien isolée, et qui me séduit encore.
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Avec les nuits de Reykjavic, Arnaldur Indridason nous fait vivre le début de carrière d'Erlendur.

C'est un ouvrage qui permettra à ceux qui découvrent cet écrivain d'entrer facilement dans son univers.
Il est peut être moins sombre que ses autres livres mais aussi moins dense.

Un bon moment de lecture
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Réussite complète que ce retour en arrière avec la première enquête d'Erlendur, le Maigret islandais.
Indridason, comme à son habitude, déroule son écheveau de petits faits anodins, de rencontres banales et de discussions plates. Il atteint ainsi une poésie du quotidien qui émeut et fascine. L'exotisme de la vie sur la Terre de Glace, ses odeurs de tourbe et d'alcools forts, ses nuits qui se mêlent aux jours, ses fjords et sa mer grise, tout contribue au dépaysement et reste cependant étrangement familier.
Erlendur, héros psychopompe, est l'un des personnages les plus attachants de la littérature policière d'aujourd'hui.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Étranges rivages », annoncé comme le dernier roman dans la série des enquêtes d'Erlendur Sveinsson, nous laissait sur une impression d'attente, une fin ambiguë et mélancolique. « Les nuits de Reikjavik » ne nous éclaire pas sur ce qu'est devenu notre héros. Au lieu de cela, l'auteur nous propose une enquête antérieure à la série des romans consacrés à Erlendur.

En 1974 Erlendur est un jeune officier de police en tenue, dont le quotidien nocturne est rempli d'accidents de voiture, de vols, d'ivrognes et de bagarres. Il est le témoin des drames humains invisibles au regard des autres.
Erlendur et son équipe sont appelés pour un cas de violence domestique. Après leur intervention, pendant leur retour au commissariat, ses pensées le ramènent un an en arrière, sur une affaire non résolue, le cas de noyade d'Hannibal, un clochard qu'il avait eu l'occasion de rencontrer par le passé.

« En rentrant chez lui, il repensa au clochard qu'on avait trouvé dans cette mare à Kringlumyri. Il ne parvenait pas à le chasser de son esprit. Peut-être parce que cet homme ne lui était pas tout à fait inconnu. Il avait entendu l'information donnée par le central sur sa radio alors qu'il patrouillait et était arrivé le premier sur les lieux. Il revoyait cet anorak vert, flottant à la surface de la mare, et ces trois garçons avec leur radeau. »…
« Peu avant son décès, l'homme avait dit à Erlendur que quelqu'un avait tenté d'incendier la cave dans laquelle il habitait. Personne ne l'avait cru, y compris Erlendur. Ça l'obsédait de ne pas l'avoir écouté et de lui avoir manifesté la même indifférence que les autres. »

La mort de ce clochard, à la même période que la disparition d'Oddny, une épouse maltraitée par son mari, lui donnent à penser que les deux affaires pourraient être liées.
Erlendur va donc enquêter, sur son temps libre, afin de démêler ces deux affaires. Il va rencontrer Rebekka, la soeur d'Hannibal, pour essayer de mieux connaître cet homme, et de trouver des raisons à son décès. Au cours de ses recherches, menées avec beaucoup d'humanité et de bonté auprès des laissés pour compte au refuge des sans-abri, et auprès de Rebekka, la soeur d'Hannibal, il va accumuler des indices lui donnant à penser qu'Hannibal a été victime d'un meurtre.

Nous commençons a découvrir chez le jeune Erlendur les prémisses de ce qu'il sera dans les aventures futures, ces traits de caractère qui définissent le personnage que connaissent tous les lecteurs d'Indriðason : sombre, obstiné et presque antisocial.
« Il avait alors compris qu'il détestait voyager avec des gens qui manifestaient en permanence de la gaîté. Toute cette joie avait quelque chose d'oppressant. »

Ce côté obsessionnel quand il est sur une affaire, et son peu de goût pour le social se font jour lorsqu'on voit comment il se comporte avec Halldora, sa petite amie qui deviendra plus tard sa femme. Il recule le moment de s'engager, jusqu'à ce qu'elle lui force un peu la main.
Mais ce qui nous le rend aussi sympathique est cette totale empathie qu'il éprouve envers les victimes, et les laissés pour compte, les vivants comme les morts.
« Il pensa à cette maison du quartier Ouest devant laquelle il lui arrivait de passer quand revenait l'obséder l'histoire de la jeune fille disparue sans laisser de traces alors qu'elle se rendait à l'École ménagère. Il était évident qu'il s'intéressait aux disparitions. «

Ces phrases que lui adressait Hannibal, un an auparavant, sont significatives de l'altruisme poussé que l'on rencontre chez Erlendur:
« Qu'est-ce qui te pousse à faire des bonnes actions comme ça ?
– Rien du tout.
– Pourquoi tu as l'impression que tu dois te racheter ? C'est à cause de ça que tu m'aides ? Pour pouvoir effacer tes fautes ? C'est pour ça ? Je suis l'instrument de la rémission de tes péchés ? »

Il a vécu un drame dans son enfance et traîne depuis un sentiment de culpabilité qui a façonné son caractère. La traumatisme de n'avoir pu sauver son petit frère exacerbent sa propension à être toujours présent pour les autres, à les aider, parfois malgré eux.
« Au phénomène en soi, mais aussi au sort de ceux qu'on ne revoyait jamais et à ceux qui restaient. Il avait conscience que cette obsession plongeait ses racines dans le drame qu'il avait vécu dans sa chair sur les hautes landes des fjords de l'Est et dans ses lectures sur les gens qui se perdaient dans la nature et les épreuves qu'ils enduraient en sillonnant ce pays âpre et impitoyable. »

Son opiniâtreté, souvent au mépris des règlements et de la hiérarchie, son intuition et sa totale implication dans ses recherches vont attirer l'attention de la Commissaire Marion Briem, qui deviendra son mentor et que nous découvrirons dans les autres volets de la saga « Erlendur ».
J'ai retrouvé avec plaisir Erlendur un peu plus jeune, riche des promesses que je sais qu'il a tenues. En même temps il reste toujours un peu en marge, un peu décalé,un observateur un peu étranger au monde qui l'entoure et peut-être même à sa propre vie.
A noter le clin d'oeil en forme d'hommage au couple suédois Maj Sjöwall et Per Wahlöö, précurseurs du roman policier nordique, avec la mention du roman que lit Erlendur : « L'homme qui rit ».

Indriðason signe là un de ses meilleurs romans, qui porte indéniablement sa griffe: il dépeint avec la même précision et authenticité ses personnages, la société Islandaise, un roman porté par une énergie plus vive que la sombre mélancolie qui baigne les aventures d'Erlendur.
Un excellent moment de lecture, qui ne devrait pas être le dernier. L'auteur, dans une récente interview, déclarait ne pas en avoir fini avec son personnage, ce dont je me réjouis.
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Déjà déçue par Etrange Rivage, j'ai commencé ce nouveau roman d'Indridason avec un peu d'appréhension. Rien à faire, je reste hermétique au personnage et l'enquête. Un des rares livres que je n'ai pas pu finir!
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Arnaldur et moi, maintenant, on est très copains. "Les nuits de Reykjavik" est le 6ème roman de cet auteur que je lis et par conséquent le 6ème bon moment que j'ai passé grâce à sa plume.

Dans ce roman, on retrouve Erlendur, encore jeune et fougueux, au tout début de sa carrière. Ce roman retrace l'enquête qui va le mener à sa carrière d'enquêteur.
Si ce n'est pas le meilleur roman d'Indridason, il reste très bon . Les ingrédients typiques de l'auteur sont là: des sujets de fond difficiles ( la marginalisation des sans-abris, les violences conjugales...) mais bien traités, cette ambiance glaciale et brumeuse si particulière, les personnages fouillés...Une nouvelle fois Arnaldur Indridason nous mène par le bout du nez vers un dénouement ingénieux, bien qu'un peu frustrant.

C'est bien entendu un réel plaisir que d'en apprendre plus sur Erlendur et son obsession des disparitions , son caractère entêté et introverti. C'est décidément un personnage qui me plait beaucoup.
J'ai encore d'autres de ses enquêtes à dévorer, heureusement.
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Prequel, annoncé comme indispensable pour comprendre la psyché de notre ami et néanmoins commissaire Erlandur, « Les nuits de Reykjavik » nous plongent dans une atmosphère rétro. L'Islande est pleine mutation tant économique, technologique que sociale. Plusieurs cadavres sont retrouvés lors de patrouilles nocturnes. Les éternelles questions se posent au jeune Erlandur : qui, comment, pourquoi ? Et nous voilà entraînés dans les bas-fonds de Reykjavik où la drogue, le rock et la violence prennent de plus en plus de place.
A l'instar de son pays, Erlandur perd peu à peu son innocence dans sa quête de vérité.
Même si on relève quelques trucs artificiels nécessaires à l'élucidation de l'intrigue, Indridason dépasse ici les codes du polar pour nous offrir un roman social de belle envergure.
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Me voilà arrivé à la moitié du chapitre 14 et je vais m'arrêter là. Cette histoire ne prends pas avec moi. C'est long, c'est mou, c'est ennuyeux.
Je n'ai pas trouvé la noirceur que je recherche quand je lis un polar noir. Je n'ai pas trouvé de profondeur à l'histoire. Je n'ai pas trouvé d'intérêt à l'intrigue. Je n'ai même pas trouvé de logique à tout ça.
C'est quand même l'histoire d'un policier qui sort le cadavre d'un sans-abris de l'eau et qui, 1 an plus tard, se réveille et décide d'aller vérifier si c'est bien un accident ou si c'est un meutre. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Qu'a-t-il fait pendant tout ce temps ? Qui le lui a demandé ? N'a-t-il pas d'autres affaires à traiter dans l'immédiat ? le travail qu'il est censé avoir en tant que policier de Reykjavik, qui le fait pendant qu'il se promène tranquillement pour aller questionner des sans-abris et des anciens voisins pour satisfaire sa curiosité sur une affaire clôturée il y a 1 an ?
Toutes ces questions et tant d'autres auxquelles j'aurais aimé trouver une réponse sont toujours en suspend au 14ème chapitre. Alors peut-être que l'auteur y répond plus tard, mais je n'ai plus la patience d'attendre. Je n'attendrai pas la fin du roman pour me dire que j'aurais vraiment dû m'arrêter au 14ème chapitre. Je m'arrête maintenant.

J'avais déjà lu "Les fils de la poussière" et "Les fantômes de Reykjavik" du même auteur, qui m'avaient fait passer un bon moment sans non plus être transcendants. Avec tout le respect qui lui ai dû, je comprends de moins en moins tout le battage fait autour d'Arnaldur Indriðason et son statut de maître du polar. J'ai trouvé bien plus d'intérêt chez Bernard Minier, Nicolas Beuglet ou encore Camilla Grebe pour rester dans le nordique.
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Ce livre m'a été prêté par une amie qui tenait à me faire découvrir un policier islandais et plus largement les livres policiers que je ne lis pas. J'ai lu et n'ai pas été conquise, le suspense est assez pauvre, le style facile selon moi et l'intrigue convenue. Rien de trépidant. J'ai trouvé cela scolaire et insipide. Pardon aux amateurs et peut être suis je incapable d'apprécier
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