Pourtant publiée dans la collection des grandes biographie de Fayard, celle-ci est à fuir : l'approche du personnage, faute des sources et de documents, est par trop philosophique et l'auteur se permet beaucoup trop de digressions sur Babylone et la Bible. Cyrus, qui fut un très grand roi antique, modèle de modération et de pragmatisme a existé indépendamment des Juifs exilés, n'en déplaise à l'auteur. Dommage.
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Les exilés avaient-ils encore assez de force pour mesurer à quel point cette ville était extraordinaire, combien elle exprimait la gloire et la force? Espéraient-ils croiser dans cette foule goguenarde qui les regardait avancer le regard de leurs compatriotes, les premiers déportés? Peut-être certains Judéens pensèrent-ils alors à Jérémie qui les avait incités à se soumettre à la volonté des Chaldéens.
Au nom du dieu Assur
La volonté de puissance assyrienne, de nature autant politique qu'économique, était dictée par le dieu Assur, un dieu à la fois national et universel. Le servir, c'était donc faire en sorte que le destin des Assyriens se joue suite la terre entière. Les rois, prêtes et administrateurs d'Assur, avaient pour premier devoir d'étendre son empire.
Quant aux Cimmériens, ils étaient réputés habiter les confins de la terre, en un endroit où le soleil ne brille pas. Homère les désigne dans L'Odyssée comme les habitants de l'extrême Europe, plongée dans l'obscurité. En fait, originaires de l'Oural, ils s'étaient en majorité rassemblés au début du 1er millénaire, en Thrace notamment, où ils entretenaient de constantes relations avec les Scythes.