Mages, tome 5 : Shannon

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.
Autant la saison 1 avait débuté avec un chouette album plein de promesses, autant cette saison 2 débute avec un album très classique, trop classique, pour ne pas dire mainstream. Et pourtant on est au même endroit avec les mêmes personnages… Car on a déjà vu cela un million de fois dans les films d'horreur de 2e partie de soirée sur feue La Cinq et de 3e partie de soirée sur M6 avant que n'arrivent les chaînes de la TNT. Même que Stephen King a dû nous faire 5 ou 6 fois le coup dans les années 1980/1990… Et pour ne rien gâcher, Jean-Luc Istin reprend sa fausse idée du tome 18 de la série "Elfes"...
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Ils sont trois. Trois enfants, mais il n'y en a qu'un qui creuse. Soudain, ils tombent sur un grand disque très travaillé qu'ils tentent de soulever. Subitement, les mioches voient des espèces de lianes noires surgir du trou et les attirer au fond d'un gigantesque puits…

A peu près au même moment, Shannon, devenue la magicienne protectrice de sa cité, se rend compte que des mercenaires sont passés à côté de sa ville sans qu'elle ne s'en rende compte. Ils se dirigent vers le territoire des Elfes rouges. Sûr que leurs intentions sont aussi honnêtes que celles d'un voleur qui s'est introduit dans une salle au trésor. Elle se met en route avec celui qui est devenu le champion de la cité, Tyrom…

Shannon a failli à sa mission de protectrice de la cité. Quand elle revient, l'immeuble auquel elle tient le plus est en feu. La maison des archives brûle ! Pourra-t-elle arrêter les flammes avant que l'immeuble ne soit détruit et que le feu se soit propagé dans toute la cité ?

Critique :

J'étais ravi de retrouver Shannon et Tyrom qui avaient fait l'ouverture de la série des Mages dans le numéro 1. Shannon a grandi et est devenue une puissante magicienne qui rêve d'ailleurs, d'endroits où il se passe des choses. Finalement, les événements vont venir à elle sous une forme de magie très puissante.
Je n'ai pas été pleinement convaincu par ce scénario de Jean-Luc Istin. Un sentiment de déjà vu de multiples fois. Je pourrais bêtement ajouter « trop de magie tue la magie ». Oui, je sais c'est idiot comme formule, mais je me sens stupide après la lecture de cet album qui ne brille pas par son originalité.
Il reste les magnifiques dessins de Kyko Duarte et Ornella Savarese avec la splendide mise en couleurs de l'Indien J. Nanjan.

Ah, encore une chose ! Nous n'en avons pas fini avec les aventures de Shannon ! Attendons-nous à une suite clairement annoncée à la toute fin de cet album ! Espérons qu'Istin sera mieux inspiré que pour celui-ci.

♫ Possédés, tout le village était possédé ♫ Inutile de fuir ou de lutter ♪ C'est écrit dans votre destinée ♪ Tu ne pourras pas y échapper ♫ C'est gravé ♪ (*)

Shannon a bien grandi. Nous avions croisé sa route dans le premier tome des Mages et là voici en poste dans une petite ville, chargée de la protéger.

La règle est ainsi pour les Mages, ils doivent prêter allégeance à un seigneur.

L'Ordre des Ombres en a décidé ainsi : faut les surveiller, ces Mages rempli de puissance, car c'est à cause d'une mauvaise interprétation des augures que la guerre des goules a eu lieu. Maintenant, on les surveille, ces maudits Mages !

Le scénario est ultra classique : une entité qui a des tentacules comme le Cthulhu, prend possession des enfants, petit à petit, puis une brume vicieuse s'installe et qui sait ce qui pourrait traîner dans cette brume ? Les brumes comptent pas pour des prunes !

Les dessins de Kyko Duarte ne sont pas neufs pour moi, mais ici, sur certains visages, j'ai trouvé que les traits n'étaient pas toujours nets, bien formés… Ce sera mon seul bémol à ce niveau-là.

Le scénario est un vieux classique des films d'horreur, même s'il ne fout pas les chocottes tant que ça. Il y aurait eu sans doute moyen de pousser le curseur des frissons un peu plus haut. Malgré tout, le suspense est présent et la question qu'il se pose, c'est : comment Shannon va-t-elle sauver le village, possédé par l'entité pieuvresque ?

Une enquête dans les vieux grimoires plus tard et notre Mage va pouvoir nous expliquer l'histoire de ce Cthulhu qui ne vit pas dans les abysses marines, mais dans les bois. ♫ Promenons-nous dans les bois, tant que le Cthulhu n'y est pas ♪

Le final était bien parti et bardaf, deus ex machina… Ok, Shannon n'était sans doute pas assez puissante pour dégommer le poulpe des bois, mais présenté ainsi, ça fait Zorro qui arrive à temps (manquait plus que le café et les croissants) et qui sauve tout le monde. Un vieux classique, je vous le disais.

Cela ne m'a pas empêché de prendre du bon temps en lisant ce cinquième tome des Mages, même si j'aurais aimé que l'on me cuisine la soupe d'une autre manière.

Le final, par contre, laisse présager que les magouilleurs commencent à se mettre en place et que cela risque de nous donner des albums hautement intéressants pour le futur (en tout cas, je l'espère).

Les auteurs devront être attentifs et ne pas nous proposer des copiés-collés de ce qui a déjà été fait dans d'autres séries (télés, comics, bédés). Ce qui se prépare a déjà tellement été cuisinée qu'elle pourrait se révéler un cassage de gueule en beauté si les auteurs ne font pas gaffe.

(*) Destiné : Guy Marchand

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Je ne saurais trop quoi dire de ce tome 5, dans lequel nous retrouvons la jeune mage Shannon, qui a gagné quelques années et quelques points d'expérience.
Mon avis est en effet mitigé. Jean Luc Istin nous propose ici une sorte de conte macabre à la Stephen King, voire même à la Lovecraft, dans lequel Shannon doit faire appel à toutes ses ressources pour sauver les habitants de Castlelek, en proie à une étrange créature sortie du sol et du passé. Alors si l'on pourra apprécier tout le côté enquête de la mage en puissance, sans doute même l'ambiance sombre et malsaine ( parfois poussé assez loin, par exemple lorsque Tyrom tabasse les gamins), directe référence aux auteurs pré cités ( certains pourront y voir même quelques points commun avec le village des damnés), l'on pourra, et c'est mon cas, qu'être frustré à l'idée de lire un si long album ( 60 pages tout de même) dans lequel il ne se passe finalement pas grand chose, ou alors des choses qu'on a déjà vu et/ou des milliers de fois. La frustration est d'autant plus grande lorsque arrive le dénouement, expédié en quelques cases.
J'ai eu l'impression d'être pris un peu pour une vache à lait. On sait que la série fonctionne pas mal, on te ressert la même soupe, on tire un peu sur les longueurs et ça fera l'affaire.
Je dirai qu'outre la réalisation de l'album ( les graphismes sont toujours très bien réussis de la part de Kyko Duarte), et la perspective d'une intrigue beaucoup plus générale à venir, cet album aurait pu tenir en une vingtaine de pages tant l'auteur ne dit rien. Des longueurs largement dispensables même si certaines sont présentes pour bien nous montrer l'attachement que porte Shannon envers ses compatriotes qu'elle a juré de protéger, et bien insister sur son sens du devoir. Tout cela a déjà été dit dans le premier tome de la série, inutile d'en rajouter.
On aurait aimé par exemple insister un peu plus sur cette entité sortie de nulle part, insister également sur les enjeux autour des enfants par qui la destruction commence, le potentiel dramatique aurait dû être développé, et même être le centre de l'attention.
Donc voilà je suis assez déçu, à la fois de la part de JL Istin qui sait faire des choses autrement plus intéressante, et par le contenu de l'album au regard de non seulement la série Mages, mais aussi de toutes les séries des Terres d'Arran.

Deuxième tome des mages élémentalistes de la série de BD "Mages" de chez Soleil, et nous retrouvons les personnages du tome précédent quelques petites années plus tard : Shannon est devenue la mage de la cité indépendante de Castlelek ; l'Yrlanais Tyrom est en charge de la formation des soldats de la ville ; et Pier est toujours amoureux de Shannon mais cela n'est pas réciproque.
Shannon est une mage élémentaliste et a tout pour être heureuse, mais en fait, elle se fait doucement chier. Ce qui l'attire vraiment c'est l'aventure avec un grand A, et, malheureusement pour elle, il ne se passe jamais rien à Castlelek. Donc, quand l'occasion se présente d'aller à Artoran, la célèbre cité des elfes rouges, elle ne se fait pas prier et part avec Tyrom.
Ce qu'elle ne sait pas c'est qu'en son absence une entité cthulhuesque (en référence aux tentacules) est déjà en train de posséder petit à petit les habitants de Castlelek. C'est bête, l'aventure se trouvait en fait à la maison...

Euh !! Jean-Luc Istin n'essayerait-il pas de nous refaire le coup des goules de sa série "Elfes" mais avec une entité mi-lovecraft mi_king ? Un truc qu'on ne peut pas tuer et qui gagne en pouvoir en possédant de plus en plus de personnes ? Personnellement, ça ne m'a pas intéressé des masses. Heureusement qu'il y avait les 3-4 dernières planches pour réveiller mon intérêt.
Je pense qu'Istin pouvait nous pondre tellement de bons scénarios de fantasy pure avec ses personnages de Shannon et Tyrom que cette histoire d'enfants possédés, digne des vieux films d'horreur (et de ma part, ce n'est pas un compliment tellement j'exècre ce cinéma-là), tombe à plat.

Je me raccroche aux dernières planches qui laissent entrevoir un nouvel arc narratif intéressant liant les séries "Elfes", "Nains", "Orcs" et donc "Mages", mais "Shannon" est le cinquième album de la série "Mages" et, pour l'instant, aucun n'est vraiment époustouflant comme l'ont pu être certains des autres séries soeurs.

Décidément, les Mages se suivent et ne se ressemblent pas. Autant Arundill et le tome 4 m'ont transportée autant je n'arrive pas à accrocher avec Shannon. Je trouve son personnage tout d'une pièce, sans nuances. Quant à l'histoire, du Lovecraft bâclé. On sait où se situent le bien et le mal, la brume est censée nous plonger dans une peur extrême parce qu'on ignore ce qui peut en sortir, mais là tout est déjà dit. Et la fin ? On en parle, de la fin ? Tout ça pour ça ? Cet album semble n'être qu'une forme d'interlude avant de passer au véritable drame.

J'ai un petit soucis avec ce tome de Mages. Je trouve qu'il fonctionne plutôt dans la série sur Shannon qu'on a découverte petite et qu'on retrouvera plus tard, dans des enjeux qui devine beaucoup plus grands, parce qu'on voit l'évolution de la jeune femme et sa construction. Mais en tant que tome unique il est assez quelconque.
On ne peut pas dire que ça soit un mauvais tome. Mais le récit est assez linéaire et classique. Sans suspense malgré qu'au départ tout soit mystérieux. Mais les problèmes et les résolutions s'enchaînent facilement, sans fracas, sans impression de rebondissements. le tout fait plat.
J'ai eu aussi un problème avec les personnages. Shannon est intéressante, attachante et bien travailler dans sa psychologie. Même si je trouve qu'elle manque un peu d'un caractère plus marqué. Elle réussit facilement la plupart des choses sans être une super héroïne. Mais je trouve que ses deux compères servent de faire valoir. Pier est presque inexistant. La relation entre les deux n'est pas du tout exploitée. On se demande pourquoi il est présenté. Quant à Tyrom qui n'est jamais loin, il sert de guide à Shannon mais nous permet surtout d'amener certains éléments et à un intérêt surtout narratif plutôt qu'un vrai rôle dans le récit.
Les dessins sont très agréables et lumineux, nous offrant de belles cases expressives.

Une bonne BD de transition, moins bonne BD en one shot.

Nous retrouvons Shannon, protagoniste du tome 1 quelques années après les événements de ce dernier. Cette dernière a pu parfaire son apprentissage de la magie et cela lui servira pour affronter l'entité maléfique attaquant sa cité. Tout n'est pas parfait dans le scénario ainsi que dans le rythme néanmoins, j'ai aimé découvrir chaque page de cette histoire qui s'inscrit dans la continuité du reste de la saga. Les dessins sont inégaux, mais font le job.

Seul bémol : je ne valide pas l'antagoniste « cosmique » de ce numéro. Je préférerais que la saga reste dans un style plus « Tolkienien ».

Shannon est un de mes personnages favoris parmi les terres d'Arran. J'aime son caractère espiègle et je la trouve attachante. J'ai hâte de la revoir à l'oeuvre dans les futures guerres d'Arran.