J'avoue, une fois n'est pas coutume, que je n'ai pas fini ce livre tant il m'ennuyait. Bien sûr, l'idée de base est intéressante, qui consiste à décrire la vie de certains hommes qui n'ont plus véritablement d'attaches mais vivent au contraire pleinement la mondialisation, une fois dans un pays, une fois dans un autre, puis un troisième et un quatrième... Mais deux pages auraient suffit : le livre est une litanie de descriptions visant à montrer ce qu'on comprend immédiatement, que toutes les centre-villes, tous les aéroports, tous les commerces se ressemblent qu'on soit à Vancouver ou Tokyo, à Londres ou Dehli, à Los Angeles ou le Cap.
Mais pourquoi 400 pages, un article aurait suffit.
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Dans le "Sutra du Lotus", la maison en flammes est le symbole de la confusion la plus extrême, quand un père aperçoit ses enfants tellement absorbés par leurs nouveaux jouets que c'est à peine qu'ils remarquent que les murs qui les entourent sont la proie des flammes. Il comprend alors que la seule façon de les attirer dehors est de leur promettre une charrette - usant de l'image elle-même pour sauver ceux d'entre nous, hypnotisés par des images, qui ne voient pas que les flammes reduisent à néant nos fondations.
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