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4,09

sur 796 notes
J'aime lire l'histoire des femmes, les contraintes auxquelles elles doivent faire face, leur courage, leurs actes et les raisons qui les motivent et toutes les raisons qui font que je reste persuadée que le combat n'est pas fini pour la femme.
Pauline DUBUISSON, la diabolique ... J'avais lu "je vous écris dans le noir" de JL SEIGLE et j'ai donc logiquement souhaité lire le texte de JAENADA et quel texte ! J'apprécie la façon d'écrire de l'auteur qui croise quotidien actuel, histoire personnelle et l'histoire tout court. Ici, on ressent à la fois une réelle empathie pour Pauline, mais aussi des recherches très sérieuses qui réhabilitent drôlement la jeune femme, une jeune femme trop en avance sur son époque, victime d'un père dominateur, d'une mère absente dans l'enfance et l'adolescence, une jeune femme comme beaucoup d'entre nous maintenant qui voulait devenir pédiatre et avait toutes les compétences, qui ne voulait pas se marier si cela impliquait d'abdiquer qui elle était ... C'est un portrait très attachant de Pauline DUBUISSON que nous donne à voir JAENADA. A lire pour comprendre et faire en sorte que Pauline revive et soit reconnue pour qui elle était.
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Chacun des quarante et quelques chapitres de cette biographie méticuleuse et empathique de Pauline Dubuisson a pour titre un ou plusieurs adjectifs employés par celles et ceux qui l'ont côtoyée ou se sont intéressés à elle à un moment de sa vie (amie, professeur, journaliste, avocat...). Leur liste donne une idée de la complexité d'une fille, d'une femme sans doute en avance sur son temps : "orgueilleuse et renfermée", "légère", "plus cérébrale que sensuelle", "ravageuse", "très calme et convenable", "même pas touchante". Née au début de la décennie 1930 dans une famille bourgeoise d'entrepreneurs protestants, éduquée par un père froid et directif qui lui a appris, entre autres, que le suicide est une porte de sortie honorable, voire impérieuse, quand on estime avoir raté sa vie (il s'appliquera à lui-même ce commandement), Pauline tentera par trois fois, à des années d'intervalle, de mettre fin à ses jours avant de finalement réussir, à l'âge de 36 ans. Exploitant toutes les archives disponibles, Jaenada reconstitue l'enfance et l'adolescence de Pauline, à Dunkerque, son éveil sexuel précoce (quasiment poussée dans les bras d'un soldat de l'armée allemande par son père, germanophile, qui, lui ayant fait apprendre la langue de Nietzsche, en avait fait son interprète auprès des autorités d'occupation), sa jeunesse étudiante (en médecine) et la valse-hésitation amoureuse qui la conduira au meurtre de son ex-petit ami, le procès totalement à charge qui s'ensuivra, à l'issue duquel elle échappera à la peine de mort grâce à la seule femme du jury d'assises, ses années de prison et son exil volontaire au Maroc où elle aurait pu parachever sa rédemption en tant que médecin à l'hôpital d'Essaouira si son passé et ses vieux démons ne l'avaient rattrapée.
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Lu après La Serpe, j'ai reconnu la patte de l'auteur, l'intrigue judiciaire en moins puisqu'il ne cherche pas la vraie coupable. le livre est par contre un saisissant plaidoyer pour les femmes car le procès du livre illustre une époque (révolue) où les femmes n'avaient qu'un rôle à jouer dans la société et où on leur attribuait des sentiments, des actions prédéterminées qui ont fait condamner P Dubuisson. L'auteur réussit à dresser un portrait humain, réaliste et non sexiste qui vaut vraiment le détour et qui mérite qu'on s'accroche malgré quelques digressions un peu longues.
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Difficile de sortir indemne de ce livre. Etrangement fascinant de voir à quel point tout sur sa vie a été romancé. Comment l'auteur a dû s'affranchir des traces balisées par ses collègues et faire un réel travail d'archives pour démêler le vrai du faux !
Son histoire m'a bouleversée... Comment est-il possible de détruire un être humain à ce point ?!

Je vous engage à y risquer vos pas. le jeu en vaut la chandelle. Je pense découvrir d'autres livres de l'auteur, car sa patte (les petits commentaires tout au long de la lecture) est inimitable :)

Bonne lecture :)
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Novembre 1953 : la France entière réclame la tête de Pauline Dubuisson, accusée d'avoir tué de sang-froid son amant. Qui est donc cette beauté ravageuse ? Une arriviste calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands avant d'assassiner par jalousie un garçon de bonne famille ? Ou une jeune fille libre qui revendique avant l'heure son émancipation ?
[/Le Monde des livres]

Mon avis

722 pages d'explications de dissection des évènements qui ont conduit un jury et surtout à des avocats à s'acharner sur cette jeune femme. Effectivement Jaenada nous la montre sous un jour que peu de jurés sans doute ont eu l'occasion de la voir : Une très jeune femme complètement submergée par toute cette haine qu'elle sent chez tous... . Les journalistes bien entendu joignent leurs voix pour la « démolir » c'est ce que moi j'ai ressenti en lisant ce plaidoyer. Car on peut appeler cela un plaidoyer ou une reconnaissance enfin de la difficulté qu'a put avoir Pauline devant ce massacre médiatique, autant par les ténors du barreau que par les journalistes. Ils tenaient une proie et ce n'est pas de chance, ils étaient assoiffés de scandale et de mort. Ils ont eu ce qu'ils voulaient.
Je sors de cette lecture, encore plus écoeurée s'il le fallait du monde qui nous informe, nous juge et nous condamne
A lire absolument
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Le fait divers, associé au sensationnalisme, au voyeurisme, à l'indiscrétion, a longtemps eu à mes yeux une connotation négative, sordide. Je réalise à présent que l'image que j'en avais était davantage fondée sur la manière dont les médias l'exploitent que sur le fait divers lui-même, tranche de vie dont la dimension inhabituelle suscite naturellement la curiosité, mais pas seulement... La littérature, en s'emparant régulièrement du fait divers (parmi mes lectures de ces dernières années, je pense notamment aux affaires Génovèse, évoquée ICI et LA, Manson, ou encore Perrais), démontre souvent qu'il est par ailleurs révélateur du contexte culturel, social, historique d'une époque et d'un lieu.

Philippe Jaenada, après s'être penché sur la personnalité du célèbre braqueur Bruno Sulak, s'intéresse ainsi à l'affaire Dubuisson, qui défraya la chronique au début des années 50. Pauline Dubuisson, étudiante, a tué son ex petit ami en lui tirant dessus à trois reprises. Lors de son procès, elle sera présentée comme un monstre, une femme sans coeur ayant fraternisé avec l'ennemi pendant la guerre, une femme vénale aussi, dépitée d'avoir laissé passer sa chance d'épouser un gentil garçon de bonne famille et promis à un brillant avenir...

En reprenant chaque détail de l'enquête, en décortiquant les rapports, les témoignages, les dépositions, les plaidoiries, les articles de presse, dont il analyse chaque élément sous un nouvel éclairage, Philippe Jaenada lui rend l'humanité qui lui a été volée, déchire l'image du monstre pour faire apparaître celle d'une jeune femme à la personnalité complexe, qui abritait sous sa carapace des fêlures menaçant à chaque instant de l'engloutir.

Il revient sur son enfance et sa jeunesse, son éducation par un père qui pense reconnaître chez sa fille le fort tempérament et les capacités dont il se prévaut lui-même. Il place en elle l'espoir de l'élever à un niveau d'éducation et d'intelligence hors du commun. Il engage une préceptrice à domicile jusqu'à son entrée au collège, et lui enseigne des valeurs morales et philosophiques inspirées de Nietzsche : la vie étant un combat, il convient pour le gagner de maîtriser ses émotions en toutes circonstances, de viser l'excellence, et, en cas d'échec, de savoir tirer sa révérence...
La mère, éternelle dépressive, est inexistante. Pauline a également deux frères aînés, trop "médiocres" pour capter l'attention paternelle, et dont son préféré, parce qu'il est "le seul être léger de la famille", meurt, jeune, dans un accident. Alors âgée de neuf ans, elle est dévastée par cette disparition...

Pendant l'occupation, les Dubuisson restent à Malo, près de Dunkerque, plongée dès le début de la guerre dans une atmosphère apocalyptique (car bombardée par l'ennemi lors de la célèbre évacuation des forces britanniques qui y ont battu en retraite, prises en étau par l'armée allemande) et qui sera l'une des dernières villes françaises à être libérée, ayant été transformée en place forte par une garnison allemande. le père de Pauline entretient un commerce florissant avec l'occupant, chargeant sa fille alors adolescente et déjà très attirante de missions régulières auprès de ses nouveaux clients. Elle finit par avoir une aventure avec d'eux d'entre eux ; elle ne le sait pas encore, mais ces épisodes contribueront à sa chute...



Car lors de son procès, c'est un véritable acharnement que subira Pauline, chaque élément de son passé sera réinterprété de manière à démontrer son caractère perverti, au besoin certains témoignages seront remaniés, l'accusation se fendant même de quelques mensonges que l'avocat de la défense, davantage préoccupé de la rédemption de sa cliente que de lui rendre justice, ne prendra guère la peine de démentir... aucune circonstance atténuante ne lui sera accordée -la possibilité même n'en sera pas abordée-, les déclarations contredisant sa nature soi-disant intéressée, froide et malveillante seront occultées.

Philippe Jaenada, à l'inverse, s'attache au contexte dans lequel a grandi Pauline, et va même plus loin, en adhérant à la version de la jeune femme, qui évoque, pour expliquer la mort de son ex fiancé, un accident. Il nous livre ainsi un portrait de femme rendu bouleversant par la tendresse et le respect avec lesquels il investit l'histoire de sa vie, insistant sur l'injustice avec laquelle elle a été d'emblée condamnée par une société au sein de laquelle elle n'avait pas sa place... Car Pauline se voulait avant tout une femme libre et indépendante, s'investissant dans des études de médecine à une époque où l'ultime réussite de la femme consiste à faire un beau mariage puis à s'occuper de ses enfants.
Là où ses juges -qui attendent d'une femme des pleurs et des supplications (d'où vient donc cette bougresse qui ose garder la tête haute ?)- ont vu mépris et froideur, il voit la dignité et la fierté que lui a inculqué l'éducation paternelle. Il sonde, sous sa discrétion et son apparente indifférence, sa détresse et sa solitude. Il lui rend son intégrité, le droit d'avoir été amoureuse, sincère, altruiste.

Et tout cela en faisant montre d'un véritable talent de conteur, capable de rendre passionnant le siège de Dunkerque, de mêler Histoire et anecdotes en une parfaite osmose, truffant son texte de digressions, de commentaires souvent drôles, assumant un parti pris communicatif pour cette petite femelle qu'il a su rendre inoubliable.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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L'histoire de Pauline Dubuisson, criminelle par passion, est disséquée minutieusement par l'auteur pendant plus de 700 pages. Sa jeunesse en eaux troubles à Dunkerque, dans les années 40, la désigne de fait comme une femme sans vertu, immorale, voire dangereuse. le reste, c'est-à-dire sa relation amoureuse et tortueuse avec Félix, la victime, ne viendrait que confirmer la personnalité trouble de Pauline et donc sa capacité à tuer de sang froid. L'auteur veut nous convaincre du contraire; il épluche les procès-verbaux, les articles de presse, les compte-rendus judiciaires, les lettres personnelles pour nous présenter une autre femme, perturbée par une éducation sans sentiment, rigide, dédiée à la réussite. Si elle n'est pas innocente, elle n'est pas non plus à accabler; il lui trouve nombre de circonstances atténuantes et cherche à réhabiliter sa mémoire.
Si le début du roman/biographie passionne, la redondance des faits et de leur dissection fatigue un peu. Dommage.
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Philippe Jaenada expliquait dans une interview s'intéresser aux gens qui ont des failles, qui ont connu coups et injustices, plutôt qu'à ceux à qui tout réussit. Pas étonnant donc qu'il se soit emparé de l'histoire de Pauline Dubuisson, jeune étudiante en médecine, qui a fait la une des journaux pour avoir tué son petit ami, en 1951.
En quasi enquêteur, Jaenada dissèque méthodiquement le fil de l'histoire, la vie de cette Pauline, son enfance et son adolescence désastreuse entre une mère dépressive et un père aimant un peu trop les Allemands ( et la poussant à les aimer elle aussi ), la scène de crime (que Jaenada va même jusqu'à reconstituer dans son salon, avec l'aide de sa femme, afin de mieux la comprendre !) , son procès, sa vie en prison, jusqu'à sa mort.
Outré, et très énervé (dans ces moments-là, Jaenada disserte et commente entre deux parenthèses) par la curée que fut son procès en 53, par les exagérations, les mensonges, les déformations, les affabulations, la haine (Dubuisson etait nommée dans les journaux, et pas que dans la presse caniveau, "la perverse", "la hyène", etc) ; très énervé donc, Jaenada se fait plaisir en dégommant l'appareil judiciaire (Lindon, Floriot, etc) et les journalistes de l'époque dont, en particulier, une certaine Madeleine Jacob, "spécialisée " dans les affaires judiciaires, qui en prend pour son grade ( Jaenada ne peut pas la voir en peinture celle-là ! )
Jaenada n'excuse cependant pas Pauline ; la culpabilité de celle-ci est indubitable et là n'est pas la question (elle a bel et bien abattu un jeune homme qui ne méritait certainement pas d'être éliminé de la surface de la terre ! ) ; Jaenada n'excuse pas son crime donc mais décrit une jeune femme livrée à la foule comme un cerf aux chiens de meute ; il dénonce l'hyper machisme de l'époque, les différences de peines selon que l'on soit un homme ou une femme, une jolie femme ou une femme sans aucun charme. Pas de chance, Pauline était séduisante, intelligente et réservée (froide, insensible, machiavélique... donc..) . Jaenada disserte alors, nous parle de Paule Guillou, Sylvie Paul, autres criminelles de l'époque. On est alors non loin de l'overdose mais le style de Jaenada nous sauve de la déprime ; ses longues disgressions (tel Columbo, il invoque beaucoup sa femme) portant sur tout et rien amènent parfois de la légèreté, du très anecdotique (ce que beaucoup lui reprochent dailleurs, les trouvant insupportables).
Le style de Jaenada se fait plus sobre dans les derniers chapitres au fur et à mesure du dénouement, il se met alors en retrait, laissant Pauline Dubuisson face à sa fin.
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Magnifique contre-enquête réalisée par Philippe Jaenada sur l'histoire de Pauline Dubuisson.

Jugée avant même son procès, Pauline Dubuisson est condamnée à perpétuité pour le meurtre avec préméditation de son ancien fiancé (Felix Bailli) dont elle n'a pas accepté qu'il désire en épouser une autre. L'auteur s'applique à démontrer que de nombreux témoignages et faits ont été oubliés voire détournés afin de mieux coller à la vérité judiciaire. Il retrace d'abord l'éducation de Pauline, son adolescence, ses débuts à la faculté de médecine, ses liaisons et ce, afin de mieux décrypter son caractère. Ensuite, il suit Pauline la semaine où Félix est tué ainsi que les semaines suivantes. Il décrit son procès, ses journées en prison, sa libération et finalement son combat raté pour se faire oublier en tant que Pauline Dubuisson et l'épilogue inéluctable. Dommage que l'auteur n'a pas écrit son roman avant la mort de Pauline...elle aurait peut-être pu y trouver le réconfort nécessaire car la Pauline Dubuisson de Philippe Jaenada est attachante.

Un mot quand même sur le style pour éviter des abandons en cours de lecture: il faut s'habituer aux nombreuses paranthèses qui détournent le lecteur de l'histoire principale tout du moins au début du récit - ce qui en rend la lecture parfois lourde. Par ailleurs, je n'ai pas eu l'impression de lire un roman mais plutôt un document retraçant les erreurs qui auraient pu être commises et les contradictions dans les divers jugements de l'époque. Malgré cette mise en garde, j'ai vraiment adoré ce livre et l'ai dévoré malgré les 706 pages. Une belle découverte donc que je recommande fortement.
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Avec ce livre entre le récit et la biographie, Philippe Jaenada s'intéresse à une femme qui défraya la chronique dans les années cinquante, que la justice et les journalistes ont eu vite fait de cataloguer, et qui échappa à la peine de mort uniquement grâce à la présence d'une unique femme dans son jury d'assises. Pauline Dubuisson eu droit à bien des qualificatifs, qui servent d'ailleurs de titres à chacun des chapitres de sa vie, mais cette quasi-unanimité pour en faire un personnage noir, maléfique, outrageant a interpellé l'auteur.

De Rennes à Haguenau en passant par Dunkerque et Lille, Philippe Jaenada pose ses pas dans ceux d'une jeune femme à l'histoire complexe. Il revient sur son enfance, ses parents, sur les actes posés, contraints ou convaincus, qui marqueront à jamais le destin d'une femme qui rêvait de liberté, d'indépendance, de féminisme, à une époque où son seul avenir social semblait résider dans le mariage. Mais Pauline, le mariage, elle n'en veut pas. Elle veut être médecin, elle est brillante, lit beaucoup, séduit les hommes. Autant de qualités qui ne sont à l'époque que des défauts, et s'ajouteront aux charges objectives lors de son procès.

Avec cet ouvrage, Philippe Jaenada ne remet pas en cause sa culpabilité, loin de là. Il essaye juste de se faire l'avocat d'une femme qu'on a jeté en pâture à la presse. Il n'hésite pas à tâcler ses confrères et consoeurs écrivains et journalistes tombés dans la facilité du sensationnel. Il soulève des lièvres du chapeau, sort des lapins du placard, déniche des baleines sous des canapés et démontre à quelle vitesse l'émotion l'a emporté, y compris chez les magistrats qui n'ont eu de cesse d'enfoncer la jeune femme un peu trop têtue à leur goût.

Malgré quelques longueurs (notamment lors du procès, Philippe Jaenada ayant déjà évoqué de nombreux points dans la première moitié de son récit), l'ensemble se lit comme un roman policier dont on connaît pourtant la fin tragique. Néanmoins, on espère que Pauline s'en sortira, qu'un coup de théâtre viendra adoucir sa peine, qu'elle pourra enfin vivre apaisée malgré cette tragédie qui la hantera. Et puis on s'attache à l'auteur, à qui il arrive mille péripéties au cours de son travail, qui n'hésite pas à donner son avis au sein de multiples parenthèses, et à Lucette, la copine du café du quartier... Ouvrage atypique, fascinant, La petite femelle rappelle combien notre société peut influencer la justice. Alors, indépendante, vraiment ?...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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