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sur 723 notes
Rappelez vous, Elisabeth Bennet, sa mère infernale, mélodramatique et obsédée par le mariage réussi (donc riche), ses quatre soeurs plus ou moins sages, son père pragmatique et un brin cynique….

Vous voyez ?

Elisabeth et ses préjugés un peu orgueilleux, il faut bien le dire, mais qui a finalement franchi tous les obstacles (les préjugés donc, l'absence de fortune, les commérages, la méchanceté des bien-pensant et les redoutables représentantes féminines de la bonne société anglaise du XIXe siècle) pour réussir le plus inattendu des mariages, quelque part entre le Derbyshire et l'Hertfordshire.

P.D. James nous convie au coeur de l'un des plus notables monuments de la littérature anglaise, pour une immersion en forme d'hommage, inattendu lui aussi : plonger la tranquille petite société de Jane Austen au coeur d'une intrigue policière, et de la pire des manières, le meurtre … !

Jouant à merveille avec les codes de la littérature classique, James prend un plaisir évident à recréer l'ambiance du roman original pour en faire le cadre de son enquête. Et elle y réussit parfaitement. Invitant quasiment tous les personnages « austeniens », elle s'offre un luxe de détails pour poursuivre leur destinée là où son illustre devancière les avait laissé. Tous sont là, et c'est avec plaisir que l'on renoue avec cette grande famille, au propre comme au figuré car les divers mariages issus du premier volet ont plus ou moins lié chaque foyer à tous les autres.

Elisabeth est donc devenue Mrs Darcy et coule des jours heureux auprès d'un homme qui l'aime et la comprend, de leurs deux petits garçons et de la soeur de son époux, miss Georgiana Darcy. C'est à elle maintenant d'être entourée de prétendants, ayant heureusement atteint l'âge requis, car il ne saurait y avoir de suite à Jane Austen sans un mariage potentiel dans l'air !

Elle est toujours aussi proche de sa soeur Jane, maintenant Mrs Bingley, mère de trois bambins, et de son père Mr Bennet, qui lui rend visite aussi souvent que possible, tant pour consulter sans relache la très riche bibliothèque de son gendre que pour fuir son hydre de femme et ses lamentations perpétuelles.

Mais alors que les maîtres de Pemberley s'apprêtent à recevoir une foule pour le traditionnel bal de Lady Anne ressurgissent dans leurs vies, et pour leur plus grand désarroi, la soeur terrible d'Elisabeth, Lydia et son indésirable époux, ennemi intime de Darcy, le séduisant mais malhonnête Mr Wickham !

Ne se contentant pas d'arriver sans invitation, mais se payant le luxe d'être accusé du meurtre de son seul ami, ce satané Wickham va causer bien du tort à sa belle famille, pour notre grand bonheur de lecteurs.

Phyllis Dorothy James a bien entendu mis sa « patte » à cet enquête en créant nombre de nouveaux personnages, et en approfondissant grandement la psychologie de ceux qu'elle reprend, et l'on retrouve tout son talent à créer des univers dans la minutie qu'elle a mis à inventer le petit monde de Pemberley.

Spécialement experte en huis clos, c'est dans ce domaine qu'elle excelle, avec cependant une grande fidélité au style de son modèle. Leurs deux plumes se mèlent littéralement et on se dit de miss Austen aurait pu écrire elle-même les passages sur la domesticité de Pemberley ou les notable du Derbyshire, pour peu qu'elle ait eu un tant soit peu de goût pour les intrigues policières.

Ce qui n'était probablement pas le cas, comme le fait remarquer l'auteur dans sa note introductive, en citant son aînée qui écrivait dans Mansfield Park : « Laissons à d'autres plumes que la mienne le soin de s'attarder sur la culpabilité et le malheur. J'abandonne promptement des sujets aussi détestables, car je suis impatiente de faire retrouver à ceux qui n'ont pas grand-chose à se reprocher une certaine tranquillité, et d'en avoir terminé avec les autres. »

Mais si Mrs James se sent obligée de présenter ses excuses symboliques à l'ombre de Jane Austen, elle n'a vraiment pas à voir honte de sa prestation, qui ravira sans doute leurs lecteurs à toutes deux.

Peut-être certains trouveront-ils seulement les passages consacrés à l'enquête proprement dite un peu courts, et les inconditionnels du polar resteront-ils légèrement sur leur faim. Les codes sont pourtant respectés, le crime, l'enquête, le procès et le dénouement final s'enchaînent parfaitement, au rythme de la campagne anglaise et entrecoupés de longs passages sur les émotions des uns et des autres, leurs doutes et leurs choix complexes, entravés par les si lourds codes sociaux du début du XIXe siècle.

du suspens, des sentiments et une étude de moeurs intelligente, la joie de retrouver un univers familier si fidèlement adapté et la plume parfaitement maîtrisée de Phyllis Dorothy James, voilà les ingrédients qui feront de ce roman un plaisir bienvenu à la veille des vacances.

S.L.
Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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Je n'avais jamis lu un roman de PD James. Peut-être n'est-ce pas celui-ci que j'aurais dû lire en premier. Peut-être est-ce un roman de trop. Toujours est-il que je n'ai pas été emballée par ce roman.
Prolonger un roman à succès est toujours une gageure. Des décennies plus tard, cela l'est encore plus. Mais ici, PD James a aussi changé de genre littéraire puisqu'il en fait un policier.
George Wickham est le coupable idéal. Personnage ambigu, menteur, il a le profil type du coupable. N'était-ce pas un choix facile d'en faire le principal suspect ?
PD James s'est plongée avec plus ou moins de bonheur dans une époque qui n'est pas la sienne et elle n'y est pas à l'aise. Cela se sent, cela se lit.
Quant à l'intrigue, elle m'a laissée sur ma faim.
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10 ans après la fin d'Orgueil et Préjugés, Elizabeth et Darcy menent une vie paisible à Pemberley. Nous sommes la veille du grand bal de Lady Anne et tous sont excités à l'idée de se retrouver entre familles et vieux amis. Mais le soir même, une voiture arrive en catastrophe devant Pemberley avec à son bord Lydia, la jeune soeur d'Elizabeth, dans tous ses états car elle vient d'échapper à une situation délicate. Alors qu'ils étaient en route pour Pemberley, une dispute éclata entre Wicham, son mari et Denny son ami. Denny partit dans la foret, Wickam le poursuivit et Lydia resta dans la voiture. Au bout d'un moment, Lydia entendit des coups de feu et ordonna au cocher de partir pour Pemberley. Une fois son histoire racontée à Darcy, ce dernier inquiet, décida de partir avec le colonel Fitzwilliam son cousin et le soupriant de sa soeur à la recherche des deux amis. Ils retrouverent Wickham, ivre et couvert de sang agenouillé face à Denny, mort. Les autorités appelées, Wickham arreté, le procès commence et avec l'incertitude de la culpabilité de Wickham.
Dans le style et dans l'ambiance, on retrouve l'univers de Jane Austen. Leur évolution est crédible par rapport à l'histoire d'origine et c'est agréable de retrouver les personnages qu'on avait quitté dans Orgueil et Préjugés. Même le meurtre de Denny parait plausible et personne parmi les protagonistes ne se met e tête d'enqueter ou aurait une envie particulière de devenir detective et c'est agréable parce qu'une fois encore, crédible par rapport à l'histoire d'origine. C'est une belle histoire qui ne finit pas forcement bien pour l'entourage de Darcy mais qui relate plus un moment banal dans la société anglaise de cette époque. Une bonne lecture
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Quelle idée séduisante de nous transporter au temps de Jane Austen. Nous voilà dans le somptueux domaine de Pemberley où vivent Elizabeth et Mr Darcy et leurs deux enfants.
Nous voilà renouant avec Bingley et Jane, avec Mr Benett qui squatte la bibliothèque du château et Georgiana qui s'est trouvée un soupirant.
Nous sommes un sombre soir d'octobre, la tempête souffle, tout ce beau monde se prépare pour le grand bal annuel qui doit avoir lieu le lendemain quand un meurtre est commis dans les bois entourant Pemberley et devinez qui est suspecté du meurtre ? Mais oui , lui, l'affreux, l'infâme Wickam. Tout le passé resurgit...........
On arpente les bois de Pemberley, toute la famille se met à la disposition de la justice pour faire la lumière sur cette étrange mort. On boit du thé comme il se doit, on réconforte la pauvre Lydia, toute la famille se met à la disposition de la justice pour faire la lumière sur cette étrange mort.
Si ce polar n'avait pas été écrit par Phyllis Dorothy James je serais moins triste, j'ai comme l'impression que Mme PD James devrait prendre une retraite bien méritée, la reine du crime a 90 ans passés et il est l'heure de passer la main.
Les fans de Jane Austen dont je suis ne retrouveront pas l'atmosphère si particulière qui s'attache à ses romans et les amateurs de polars (dont je suis aussi) trouveront l'intrigue d'une lenteur désespérante et d'un convenu affligeant.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Un délice !
Je ne vais pas résumer le roman, les personnes ci-dessus l'ont déjà fait ...
Au début de l'ouvrage, P.D. James résume l'intrigue d'Orgueil et Préjugés, vue par les braves gens de Meryton, avec une ironie digne de J. Austen.

Les personnages sont fidèles à l'original, et s'ils ont évolué en quelques années, l'auteur le justifie toujours.
J'ai aimé aussi la discrète valorisation de Mr Bennet, qui dans O. et P. faisait surtout ... l'autruche !

Par ailleurs, P.D. James parsème son récit de détails ethnographiques sur le fonctionnement de la société de l'époque : intéressant et jamais lourd !
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Vous ne pouvez pas être passés à côté de cet évènement qu'est la sortie d'une sequel d'Orgueil et Préjugés, non seulement écrite par P.D. James mais également traduite en français! de quoi secouer le monde des Janéites!

L'histoire prend place quelques années après le mariage d'Elizabeth et Darcy, dans leur domaine de Pemberley où ils vivent paisiblement auprès de leurs deux enfants. Mais la veille du bal de Lady Anne, Lydia se présente chez eux au milieu de la nuit, dans un état d'hystérie total et clamant que son mari vient d'être assassiné dans les bois...

Je n'ai jamais lu de P.D. James auparavant, je ne pourrais donc pas comparer avec ces autres livres, mais il est assez évident que côté écriture, la grande dame n'a plus grand chose à prouver. Nous ne trouvons pas ici toutes les incohérences et maladresses que l'on trouve régulièrement dans la littérature para-austenienne, et rien que ça, c'est reposant!

Pour ce qui est de l'histoire, P.D. James commence très fort avec un prologue tout en sarcasme qui tend à montrer qu'elle n'a pas grand chose à envier, en ce qui concerne l'humour, à notre chère Jane Austen. Les personnages là encore sont respéctés. On n'assiste ni à des changements radicaux de caractère, ni à des répétitions des comportements observés dans l'oeuvre de Jane Austen. Pour une fois, il nous semble être en présence des mêmes protagonistes, tout en constatant une évolution dûe à leur âge et leurs expériences passées. Quoi de plus normal pensez-vous? C'est pourtant une combinaison que j'ai rarement rencontré jusqu'à présent.

Les défauts maintenant, parce qu'il en faut bien un peu. Quand je vous parle des personnages, j'émettrais quand même une réserve en ce qui concerne le Colonel Fitzwilliam, que j'ai trouvé bien malmené, pauvre homme. Où est donc passé le jeune homme sympathique et enjoué que nous avions rencontré? Certes, P.D. James justifie parfaitement ce changement, mais j'ai malgré tout eu beaucoup de peine pour ce personnage que j'aime beaucoup. J'ai également été un peu déçu de ne pas suivre d'enquête à proprement parlé. En fait, l'auteur nous décrit admirablement le système juridique de l'époque et puisque quelqu'un est soupçonné et arrêté dès les premières pages, on va se contenter de suivre le déroulement des procédures jusqu'à la révélation finale. C'est un peu frustrant.

Pas un coup de coeur donc, mais un très bon livre malgré tout qui, je l'espère, donnera envie à d'autres grands auteurs de faire de même et aux maison d'édition de traduire plus d'oeuvres de ce genre.
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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Derbyshire, octobre 1803.
Six ans après avoir remisé leur orgueil et leurs préjugés et convolé en justes noces, Elizabeth et Fitzwilliam Darcy, heureux parents de deux beaux enfants, coulent des jours paisibles dans leur vaste et beau domaine de Pemberley. Alors qu'ils se préparent à accueillir leur voisins et amis à l'occasion du traditionnel bal d'automne, un événement pour le moins inattendu va venir perturber cette petite vie bien ordonnée. Qui oserait troubler la paix et la quiétude de nos deux charmants tourtereaux, si ce n'est la toujours gracieuse Lydia Wickham ? Hystérique et échevelée, la voici qui déboule sur le perron de la famille Darcy, hurlant à qui veut l'entendre que son mari, ce vil et odieux séducteur, a été assassiné par son ami Denny. A moins que ce ne soit l'inverse...


L'opinion de Miss Léo :

Avant toute chose, quel plaisir de retrouver les personnages inventés par Jane Austen ! P.D. James parvient à recréer cet univers de papier le temps d'un prologue très réussi et plein d'ironie, que l'on croirait presque écrit par Jane Austen elle-même. Je n'ai pas (encore) lu les autres "suites" d'Orgueil et Préjugés, mais je crains que leurs auteurs n'aient pas le talent littéraire de la grande Phyllis, laquelle ne m'a encore une fois pas déçue, bien qu'elle aille sur ses 92 ans. La suite du roman, plus classique dans la forme, nous plonge au coeur d'une intrigue policière au dénouement satisfaisant, au cours de laquelle on suit avec plaisir le devenir de ces personnages si familiers. Un petit regret cependant : Elizabeth n'est pas assez présente à mon goût. Death Comes to Pemberley marque par ailleurs mes retrouvailles avec l'Old Bailey, célèbre tribunal londonien bien connu des lecteurs de romans policiers victoriens (fans d'Anne Perry, c'est à vous que je m'adresse). N'ayant pas du tout cherché à deviner l'issue de l'enquête, j'ai été agréablement surprise par le coup de théâtre final, qui donne un nouvel élan au roman dans la toute dernière partie.

P.D. James ne s'est cependant pas contentée de bâtir une banale histoire de meurtre autour de l'univers d'Orgueil et Préjugés. Sa démarche est toute autre. En effet, qui ne s'est jamais demandé ce que pouvaient bien devenir Charlotte Lucas ou Georgiana Darcy APRES les événements relatés dans P&P ? P.D. James apporte une réponse à cette question cruciale, et nous propose de découvrir les trajectoires de plusieurs protagonistes du roman original. Procédé parfois un peu artificiel, au charme duquel je me suis cependant totalement laissée prendre. Les nouveaux personnages créés par la romancière sont quant à eux parfaitement crédibles (je pense notamment au jeune avocat Henry Alveston, qui trouve tout naturellement sa place auprès des Darcy, Bingley et autre Colonel Fitzwilliam).

Cerise sur le gâteau : on découvre au fil de la lecture quelques clins d'oeil amusants, qui ne manqueront pas de réjouir le lecteur austenien. On apprend ainsi que George Wickham a travaillé pour le père d'Anne Eliott, héroïne de Persuasion ! Emma Knightley et Harriet Smith font également une apparition dans les toutes dernières pages. P.D. James établit ainsi une certaine complicité avec son lecteur, et on devine sans peine l'affection qu'elle-même porte à l'oeuvre et à la plume de Jane Austen.

Vous l'aurez compris, ce roman est pour moi un coup de coeur, dans un registre léger et sans prétention.

Un bel hommage, à lire absolument si vous aimez Orgueil et Préjugés. :-)
Lien : http://leslecturesdeleo.blog..
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Alors que Darcy et Elizabeth coulent des jours heureux à Pemberley et préparent le grand bal annuel en mémoire de Lady Anne, la mère de Darcy, Lydia Wickham vient tout à coup bouleverser cet équilibre en arrivant à l'improviste et en hurlant que son mari a été tué. Darcy et le colonel Fitzwilliam partent à sa recherche dans les bois de Pemberley et le retrouvent au pied de son ami le capitaine Denny. Ce dernier est mort, et Wickham prononce ces mots fatidiques : « Il est mort ! C'était mon ami, mon seul ami, et je l'ai tué ! ». Bien sûr, tout Lambton sait par ailleurs que Wickham n'a jamais été le bienvenu à Pemberley depuis l'arrivée de Mrs Darcy… Ainsi commence l'intrigue que P.D. James a concocté pour nous dans l'univers d'Orgueil et préjugés.

De l'enquête au procès, puis au dénouement, l'auteur nous entraîne avec Darcy dans les méandres de la justice de l'époque. Car c'est surtout lui dont il sera question dans ce livre, plus que d'Elizabeth, dont la place n'est pas aux côtés des policiers et des juges. L'auteur introduit de multiples références à Orgueil et préjugés, dont notamment un long prologue qui reprend toute l'histoire de Darcy et Elizabeth, vue par d'autres personnages que les héros, prologue qui rend parfaitement hommage à la langue et à l'humour de Jane Austen. A deux reprises aussi, P.D. James fait appel à des personnages d'autres romans de Jane Austen, et on ressent bien toute la joie complice qu'elle a dû éprouver en écrivant ces lignes. Mais l'écriture de P.D. James n'est pas un pastiche et on ne retrouve pas cet humour mordant pendant le reste du récit.

L'intrigue en elle-même se tient, bien que P.D. James ait dû pour cela faire évoluer certains caractères par rapport à l'histoire originale, ce qui ne m'a pas du tout dérangé (sauf peut-être concernant Lady Catherine, qui s'est adoucie avec le temps). Les autres personnages créés par l'auteur, comme par exemple la famille Bidwell, depuis longtemps au service des Darcy, ou bien Mr. Alveston, jeune avocat londonien, sont très crédibles et leur caractère est tout à fait conforme à ce qu'on attendrait de l'époque et de leur situation. J'ai donc bien accroché à l'histoire et me suis laissée emmener jusqu'au dénouement, que je n'avais pas du tout envisagé (c'est sans doute dû à mon niveau d'anglais, parce P.D. James précise bien qu'elle a laissé des indices !!). En revanche, je me suis un peu ennuyée au milieu du livre, surtout parce que les auditions des témoins ont lieu une première fois à Lambton, puis à nouveau pendant le procès, certains discours sont donc redits à plusieurs reprises, et on a vraiment l'impression que l'intrigue n'avance pas. Mais il y a ensuite un retournement de situation, et je n'ai plus pu lâcher le livre jusqu'à la fin ! Bref, ce fut une lecture très agréable, surtout parce qu'on éprouve du plaisir à voir évoluer Darcy, Elizabeth, Jane et tous les autres avec le talent littéraire de P.D. James. Malgré un léger passage à vide, ce livre est donc mon dernier coup de coeur !
Lien : http://passionlectures.wordp..
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