Terres d'Ogon, tome 2 : Itomë

Club N°51 : BD sélectionnée ❤️
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Peut se lire indépendamment du tome 1.

Scénario incroyable servi par un dessin encore plus incroyable ou vice versa !!!

Oui, comme vous pouvez le comprendre, je me suis régalé.

La série des Elfes ou maintenant " le Monde d'Aquilon " (Les terres d'ARRAN et les terres d'OGON) avec ses multiples univers ne cesse de progresser, là où beaucoup d'autres séries fleuves peuvent se casser les dents (limées ;) ).

Vivement une adaptation au cinéma ou en série TV.

Aaricia
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Lien : https://mediatheque.lannion...

Je pensais retrouver les personnages du volume précédent mais la seule chose commune est la terre d'Ogon !

La tribu des Blancs-Visages est dominée par celle des Dents-Limées à qui elle sert de garde-manger ! Itomë, jeune fille Blanc-Visage, veut sauver son frère et trouve un masque-sorcier qui va lui donner des pouvoirs immenses ! Elle est bannie de sa tribu pour avoir refusé de se plier aux coutumes d'obéissance et utilisé la magie pour arriver à ses fins. Elle parcourt les terres d'Ogon tout en se débattant avec l'esprit malfaisant qui habite le masque. Les mauvaises rencontrent sont nombreuses mais certaines sont de bon augure !

J'aime beaucoup le dessin de l'environnement qui dégage de la magie, du danger tout autant que d'agressivité et ça participe à l'ambiance de l'aventure d'Itomë. Les guerriers, stylisés à grands traits de couleurs, sont repoussants et effrayants à souhait.

Pour le scénario j'ai regretté que l'histoire commence en pleine course poursuite sans avoir une idée de la raison pour laquelle Itomë se sauvait devant les Dents-Limées, j'ai même eu l'impression d'avoir loupé des pages. La quête m'a semblé moins sérieuse ou moins structurée que celle du précédent tome, avec sa rencontre d'un jeune Dent-Limée et leur relation qui tourne à l'histoire d'amour, appuyée par des tentatives d'humour incongrues, le tout m'ayant laissée quelque peu dubitative !

Il ne faut pas craindre de se perdre dans les dessins car il y a plein de détails, invisibles au premier coup d'oeil, qui raconte aussi une histoire des terres d'Ogon et dans laquelle j'ai aimé me plonger !

#TerresdOgonT02 #NetGalleyFrance

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Les Terres d'Ogon appartiennent au prolifique monde d'Arran. Je dis prolifique parce que la saga comporte maintenant plus de 90 titres.

Si dans les terres d'Arran, nous avons des Elfes, des Nains, des Orcs, des Gobelins, des Mages, des Humains, dans l'autre terre, plus lointaine, on trouve d'autres créatures fantastiques, mais aussi des tribus qui font penser à celles de l'Afrique.

Dans ce deuxième tome de cette nouvelle saga, nous allons faire la connaissance de Itomë, une jeune fille de la tribu des Blancs-Visages, poursuivies par la tribu des Dents-Limées, qui veulent en faire leurs quatre heures…

Il est dit que l'on mange à la table du diable, il faut une longue fourchette (ou une longue table, comme celle de Poutine) et notre jeune Itomë va le comprendre, après avoir pactisé avec un sorcier. Les voeux ont une contrepartie, nous ne sommes pas dans le joli conte de Disney avec un génie bleu et amusant.

Ce deuxième tome est différent du premier, notamment parce qu'il introduit des nouveaux personnages (comme pour la saga des Terres d'Arran), mais il reste excellent en termes de dessins et de scénario.

Une fois de plus, le scénariste va mettre son personnage principal face à un autre, qui lui est opposé, totalement (Djo-Djo est un Dents-Limés), et le duo va fonctionner à merveille, à coup de chamailleries, de piques, de ronchonnements… Ce sont les duos les plus opposés qui marchent toujours le mieux.

Comme pour le premier, le personnage principal, Itomë est jeune (une jeune fille, ici) et son voyage va être initiatique, lui servant à grandir, à comprendre, à devenir une autre personne, à se sevrer de ses parents, comme pour son acolyte, Djo-Djo.

J'ai souvent souri en les écoutant parler, Djo-Djo faisant le fanfaron, puisqu'il doit devenir un guerrier, tandis que Itomë lui répond qu'elle n'a pas besoin de lui. Dans les duos, l'un a besoin de l'autre, l'un n'est rien sans l'autre et une fois de plus, l'union fera la force !

Un super album, rempli d'aventures, de combats, de parcours initiatique, d'humour et d'amitié.

Nous sommes à plus de 90 tomes dans cette immense saga qu'est celle des Terres d'Arran (parfois nommée le monde d'Aquilon) et si quelques albums, dans la masse, étaient moins bons que les autres, l'ensemble est tout de même d'excellente facture et jusqu'à présent, il m'a donné bien souvent des coups de coeur.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Ce tome 2 des Terres d'Ogon nous permet de découvrir de nouveaux personnages ainsi que de nouveaux territoires de ce...nouveau continent dont les cultures et les peuples sont inspirés très fortement du continent Africain. Et à priori, le même schéma que pour la série Elfes est repris ici, c'est à dire qu'on retrouve une équipe différente d'auteurs et un ou plusieurs personnages différents pour chaque numéro.
Il s'agit là d'un récit initiatique, celui des deux personnages principaux, Itomé dont le destin est de devenir une sorcière, et celui de Djo, de devenir un guerrier.
Depuis quelques tomes dans cette immense fresque que constitue l'ensemble des séries du Monde d'Aquilon, il semble que la tendance soit d'accorder une plus grande place à la jeunesse. Mais ce n'est que mon ressenti et il n'engage que moi... Ici c'est de nouveau le cas pour cette initiation et qui dit initiation dit guide et protecteur. C'est dans le personnage du puissant Tora'n, un centaure, mi homme mi girafe que cette figure est incarnée.
L'on suit donc les pas d'Itomé, bannie par les siens pour avoir bravé quelques lois ancestrales, à la recherche de son frère disparu, envers et contre tout, coute que coute, et bravant tous les dangers, même les plus inimaginables pour le retrouver.
Ce que j'entends surtout pour ma part, c'est bien le combat de la jeunesse qui cherche à s'émanciper, à s'extraire du carcan imposé par une gente vieillissante, et dépassée, qui se dresse même contre les lois pré établies, contre cette immense machine, cette institution en apparence indélogeable, inattaquable parce que garante d'une certaine stabilité ou autre sécurité, mais qui malgré toute sa sagesse, toute sa réflexion et toute son imposante stature, n'a pu retrouver le frère d'Itomé... Alors celle ci, munie uniquement de ses deux bras tout frêles, de sa naïveté, toute relative, et de son courage, se dresse face à la peur et se lance à corps et coeur perdus dans une aventure sans retour...
Ce n'est là que la première partie d'une histoire qu'on espère plus longue, celle de personnages qu'on espère retrouver bientôt et suivre.
Un travail de malade a été fait sur les couleurs, qui sont justes magnifiques. Non seulement globalement tout au long du tome, mais spécifiquement sur quelques planches tout à fait remarquables. Je vous invite à vous attarder sur les pages 5, 25 et 26, 37, par exemple, et vous laisser vous imprégner de l'atmosphère si particulière qui en ressort...

Alors qu'Itome fuit devant l'ennemi séculaire de son peuple blanc-visage, elle tome dur un masque de sorcier qui va lui sauver la vie mais également la lier à la sorcellerie. Et celle-ci est proscrite dans son village alors elle doit partir, en espérant trouver chez les sorciers de Massaka une solution.

Encore un excellent tome dans la vaste série des Mondes d'Aquilon qui nous fait découvrir une jeune héroïne tout à fait attachante. Elle veut être libre, suivre peut-être une autre voie que celle tracée pour elle dans son village. Sa quête va voir grandir son âme, la fortifier, lui donner une indépendance assez émouvante.
On n'en n'oublie pas pour autant l'humour avec la présence de Djo-Djo, jeune dent-limée un peu vantard et râleur. Et les combats avec la présence ombrageuse du centaure-girafe et des horribles Raka-Rongo.
Le dessin est magnifique, pleins de détails qui nous font parcourir les terres d'Ogon comme des voyageurs émerveillés. On explore les vastes plaines faisant penser au Roi Lion ou les jungles peuplées de singes comme dans Mowgli. Mais avec un bestiaire plus fantastique ! Un régal !