Je finis ce recueil après l'avoir lu d'une seule traite. cette fois Reçu dans le cadre de masse critique, ce fut pour moi un vrai cadeau. le titre, la couverture m'avaient tentée. Je l'ai d'abord feuilleté, lu un poème par ci par là. Et en ce dimanche gris, je m'y suis mise. le titre, le titre des trois sous-parties ne sont pas des plus gais. Mieux vaut de pas trop être déprimé .e comme je le suis parfois pour ne pas prendre en pleine face (pour rester polie), ces mots sans fard qui touchent par leur portée. C'est vraiment beau. Cela interroge, remet en place,... tout ce quon attend de la poésie en somme. Merci encore, donc pour cet envoi, ce hasard sans lequel je serais passée à coté de Ludivine Joinot.
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je n’oublie rien
je ne tais rien
sous le vernis qui craque
je suis
la métaphore d’une prodigieuse envie de vivre (p.23)
je ferai appeler impasse cette rue qui portera ton nom