AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Luke Jones (Autre)Anna Mill (Autre)
EAN : 9782756042060
256 pages
Delcourt (30/09/2020)
2.94/5   26 notes
Résumé :
Pour la première fois de sa vie, Fin sort du réseau. Quelques mois plus tôt, elle avait inventé un programme si puissant et étrange qu'elle était devenue invincible. Jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus. Maintenant, elle est bloquée hors des systèmes virtuels qui contrôlent la société. Une autre femme vit dans son propre appartement comme si de rien n'était. Fin n'a pas le moindre souvenir de comment tout cela a pu arriver... Pendant ce temps, des gens disparaissent m... >Voir plus
Que lire après Square eyesVoir plus
Apache par Inker

Apache

Alex W. Inker

3.58★ (75)

Saint-Elme, tome 1 : La vache brûlée par Lehman

Saint-Elme

Serge Lehman

3.93★ (1002)

5 tomes

Battue par Leveel

Battue

Marine Leveel

3.57★ (71)

Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'ai choisi d'emprunter cette bande dessinée à la médiathèque parce que le graphisme m'a beaucoup intrigué :
On navigue dans un monde aux couleurs vibrantes, avec des tons aquarellés, des teintes pastels aux fines nuances, on sent la texture cotonneuse du papier, les aplats sont tactiles et sensuels. Les traits sont réalistes, et participent aussi à l'ambiance colorée, pas de traits noirs, mais chaque ligne est colorisée de façon nuancée, s'effaçant parfois au dépend des surfaces. le graphisme est réaliste et joue entre les formes naturelles, celles du corps humain, des mains, et la présence de l'architecture. La mise en page est moderne et originale, les cadrages sont déstructurés, les images se présentent en pleine page ou en toutes petites vignettes, allant du gaufrier à la mise en page éclatée, en passant par le grand panoramique imposant. La lecture se fait en labyrinthes tel des circuits imprimés, la mise en page est inspirée de l'informatique, les textes sont positionnés en réseau. La mise en page s'articule autour des structures architecturales, les angles de vues sont très variés, les images s'enchevêtrent, se superposent avec des effets de transparence, d'effacement et d'imbrication, tels des palimpsestes technologiques. Les auteurs ont fait le choix d'une typo moderne, filaire, manuelle et géométrique à la fois. Ce sont des images d'aujourd'hui, ancrées dans les années 2020. de la double page, au petit détail, tout est magnifique.
Mais le texte est difficile à déchiffrer, la largeur des lettres et l'espacement est en fonction de la justification, d'une mise en place géométrique, favorisant l'effet de mise en page au dépend de la lisibilité. La colorisation de l'écriture est aussi très nuancée, parfois on ne trouve pas le phylactère dans la page par à cause des effets de transparence. On trouve différentes tailles d'écriture dans une même phrase, pour un presbyte, c'est une souffrance. Les textes sont éparpillés, en petites phrases perdues dans la page, de petites phrases que si on ne les relie pas, n'apportent aucun éclaircissement. le suivi n'est pas naturel, après 50 pages de souffrance, je me suis cantonné à apprécier les illustrations. C'est du cyberpunk pur et dur, un récit sur les technologie de réseau, d'identité informatique… Enfin, il me semble, parce que je n'ai absolument rien compris.
Du coup, il en ressort un aspect un peu sectaire : si tu es trop vieux pour comprendre l'univers des technologies, si tu es presbyte, va voir ailleurs…
C'est beau, mais c'est illisible… Et je ne suis pas loin de penser que c'est assez prétentieux.
Commenter  J’apprécie          160
Fin se réveille dans un monde qui lui est totalement inconnu, un monde hors des réseaux dans lesquels elle baigne depuis des années : elle est désormais bloquée en dehors des systèmes virtuels qui fondent la société, et ne sait pas comment y retourner ; elle ne sait d'ailleurs même pas comment elle en est sortie, n'ayant plus aucun souvenir. Grâce à une connaissance, elle va tenter de comprendre ce qui lui est arrivé, et surtout tenter de récupérer un accès aux systèmes virtuels…

Square Eyes est tout d'abord un bijou pour les yeux : j'ai été en effet subjuguée par les graphismes, d'un réalisme bluffant, et par les choix de couleurs, qui donnent à ce monde futuriste une atmosphère paradoxale bienvenue, à la fois attirante et repoussante, selon que l'on se trouve dans les systèmes virtuels ou dans la réalité. de plus, la mise en page, parfois assez originale, joue, avec beaucoup de brio, sur les codes de la narration graphique. Et justement, narrativement, c'est un roman graphique qui est tout aussi réussi : l'on apprend progressivement le pourquoi du bannissement de Fin des systèmes, le pourquoi de ces systèmes, ainsi que leurs conséquences sur la société, et tout cela en même temps qu'elle recouvre, même si avec difficulté, la mémoire. Aucune part d'ombre n'est laissée à l'histoire, qui apparaît de prime abord complexe, même si finalement assez classique quant à ce que certains auteurs ont déjà pu imaginer sur le développement des réalités virtuelles. Elle n'en est pas moins intéressante, et plus qu'agréable à découvrir.
Lien : http://lartetletreblog.com/2..
Commenter  J’apprécie          120
Ce roman graphique interpelle au premier regard. Un format carré, épais, au graphisme peu commun. Et c'est d'ailleurs ces illustrations qui font toute la richesse de cette œuvre. Très fournies et détaillées, elles nous transportent dans des mondes parfois en noir et blanc, parfois saturés de couleurs, mais aussi dans des mondes superposés, dans des mondes hyper connectés. Ça foisonne dans tous les sens, c'est bluffant de complexité et de maîtrise ! Ce dessin vient accompagner un scénario teinté de science fiction, qui questionne sur nos rapports aux autres et au numérique. le récit est dense, parfois questionnant et intrigant. Il y a des moments où l'on ne comprends plus vraiment, mais on ne peut pas s'empêcher de continuer à tourner les pages, comme captivés. Une œuvre qui déroute autant qu'elle nous fascine !
Commenter  J’apprécie          40
Square Eyes n'est pas un album facile, de ceux qui savent se livrer au lecteur après seulement quelques pages. Par contre il fait partie de ces albums qui parviennent à envoûter le lecteur des les premières cases car on sent tout de suite que l'on est devant quelques choses de rare.

Ce qui frappe après le format carré, c'est le dessin d'une qualité exceptionnelle. Une minutie folle se dégage des décors et les personnages son monumentaux.

Le découpage est d'une grande richesse et le le rythme varié d'une grande maîtrise. A mon sens cela tient beaucoup d'une influence manga. Il en va de même pour la "fascination" pour les mains représentées en gros plan quasiment à chaque planche.

Même s'il la lecture est parfois compliquée notamment par l'utilisation de la vision subjective mais surtout selon moi par une disposition maladroite des bulles, cette BD m'a fasciné de bout en bout. Je n'ai qu'une envie, la relire pour en dévoiler toutes les subtilités.
Commenter  J’apprécie          20
Je commencerai par vous dire que je n'ai pas tout compris. Je continuerai en vous disant que ce n'est pas grave. Cette bande dessinée, extrêmement dense, est une véritable claque. Les couleurs, le travail graphique engagé par Anna Mill, prennent le sujet à bras le corps: une dystopie où le réel se tord sous la pression d'une réalité augmentée envoûtante et toxique. C'est saisissant, enivrant, on s'y noit avec angoisse ou délice et quand les héros sont forcés au réel, on se prend comme eux le monde en plein face. le monde, immense, redevient une suite de petit carreaux gris. Un mur de béton, en pleine face, à pleine vitesse. À relire, plusieurs fois, à s'y perdre.
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
Bedeo
21 décembre 2020
Chambardement des genres par un album de forme carré… mais qui ne l’est pas !
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
je suis finalement de retour en ville. maintenant que je suis libre meme cette puanteur est grisante. comme si elle s'imprégnait en moi.
Commenter  J’apprécie          00
et si ça ne marchait pas ? j'en ai besoin. tout mon travail. mes contacts.
rafraichir.
toujours rien.
comme si je n'existais plus.
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus

Lecteurs (67) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}