Camaron

la première de couverture ne ressemble pas à mes autres lectures...Mais j'ai osé et j'ai adoré!! Au début on est tenté de suivre le rythme de l'écriture, et on respire vite, on a l'impression de courir derrière les mots. Un mustang lancé sur les pistes poussiéreuses. Mais il faut résister, il faut savourer chaque mot, chaque phrase et très vite les odeurs de mezcal et de tequila, le chant des oiseaux viennent jusqu'à nous. On a envie de suivre Ollin jusqu'au bout de sa "folie", elle qui veut faire revivre cette civilisation Aztèque perdue. Perdue? vraiment ? Les mots de Victor Hugo résonnent et pourraient encore aujourd'hui être lus et relus.. Un texte d'actualité drôle, et pourtant tellement sérieux.

Avril 1863, une colonne de la légion étrangère se dirige vers l'hacienda de Camaron au Mexique où elle trouve une forte résistance et se fait pratiquement décimer.
Autour de cette fresque historique, gravite une foule de personnages hauts en couleurs.
Dans ce roman, on rit, (beaucoup), on s'émeut, on s'insurge, on réfléchit à la survie des civilisations, notamment sur celle des Aztéques. Bref, impossible de s'ennuyer avec ce tourbillon de rebondissements, une saine lecture.



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