Quand une auteure a vraiment envie que vous lisiez la fin de sa saga.
Certes, il y a de la romance dans cette saga (mon point faible, je dois l'avouer). Il y a de l'action aussi (et cela, c'est vachement mieux). Et une pointe d'humour. Mais avec cette nouvelle, avec juste Puck et Ash, là, on a de l'amitié, de l'humour en plein, de la confiance, de la défiance, de la roublardise. Bref, tout ce que j'aime. Là, l'auteure m'a donné envie de lire le Prince Exilé de suite (le prochain tome) et je dois dire que cela me fait extrêmement plaisir.
En effet, je commençais sérieusement à m'essouffler avec cette histoire d'amour impossible entre Meg et Ash, entre Meg et Puck. Je suis désolée, mais il n'y a que l'intrigue et la mythologie qui me tiennent parce que franchement, les romances, ce n'est pas ce qui m'évadent le plus. Et donc, comme je le disais, l'auteure m'a fait ce cadeau, avec une petite nouvelle d'une cinquantaine de pages. Et ce fut un plaisir. Merci Julie :)
Une petite quête entre mecs.
Oui, dans notre monde, les mecs, entre eux, ils font des matches de foot, des discussions, des sorties en bar, des concerts. Dans ce monde ci, ils se font des quêtes. Bah oui. Et c'est vrai que cette adaptation là dans le monde de la fantasy m'a déjà emballée. Les deux anciens potes qui ne s'aiment plus à cause d'une vieille histoire mais qui s'aiment quand même parce qu'ils se sauvent la face. J'aime beaucoup.
La relation entre ces deux là me charme. Et quand ils décident de s'aider et que se pose un cas de conscience lorsque le roi Oberon propose à Puck de trahir Ash. J'avoue que là quand même. J'étais bien. Et comme je vous le disais, c'était tout ce qu'il me fallait pour lire la suite. D'ailleurs, si cela ne vous ennuie pas. J'y vais :)
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Je n'avais pas du tout apprécier la précédente nouvelle liée au royaumes invisibles ; le passage interdit que j'avais trouvé insipide, longuet voir limite barbant .
Bref a la fin du serment d'un reine, j'avais un peu peur de commencer cette nouvelle . Mais ce fut une tres bonne suprise, le narrateur principal change, pas que je n'aime pas Meghan mais ne plus être dans la tète d'une adolescente amouraché d'un elfe pleine de bon sentiment, bas ca fait du bien quand même !Notre narrateur se trouve être Puck, le truculent alliée de Meghan fou du roi Oberon et allié de fortune à Ash, quant ils n'essaient pas de s'entre tuer.
Suite a un paiement de dette à Leanansidhe (personnage que j'apprécie tjs autant ) Ash et donc Puck doivent partir a la cour d'été récupéré un violon que Tatianna a volé a notre reine du Milieu .
J'ai aimé retrouvé la cour d'été qui n'avait ete qu'entre aperçu dans le tome 1, a l'époque Meghan appréhendait mal cet environnement et avait passé le gros de son séjour dans les cuisines ... Donc en découvrir un peu plus sur Oberon, Tatianna et toute la cour . Parce qu'on a beau nous avoir expliqué que la cour d'hivers est un lieu cruel et perfide, en définitive la cour d"ete se défend bien aussi !
Bref cette petite quête, fut fort plaisante a lire, et me donne le petit coup de pouce nécessaire pour avoir envie de découvrir le prochain tome !
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Une petite nouvelle qui n'est pas indispensable si on veut continuer la série sans la lire et courte qui permet d'avoir une petite histoire avec le point de vue de Robin.
Ash est présent aussi mais moins important c'est pour voir plus de la reine Titiana et surtout Robin et ses blagues à la cour d'Eté.
C'est rapide à lire et un petit bonus à la série mais franchement celle-ci contrairement à la première nouvelle qui était plus longue et permettait de savoir quelques informations en plus n'est vraiment pas à lire obligatoirement pour lire la suite si on ne le veut pas.
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Il était une fois… J’avais deux amis proches. Je sais, vu mon charme naturel, cela peut surprendre, mais il se trouve que d’aucuns n’apprécient pas mon éclatant charisme. Nous n’étions pas destinés à devenir amis, ni même à entretenir des rapports courtois. Je fais partie de la cour Seelie, et eux… pas. Mais comme il se trouve que je n’ai jamais été du genre à suivre aveuglément les règles… Et puis qui aurait pu se douter que le plus jeune fils de la reine Mab pouvait se montrer si rebelle ? Quant à Ariella… Je connaissais Ash depuis un bon bout de temps quand Ariella fit irruption dans le décor, mais pas une fois je n’ai désapprouvé sa présence. Elle servait de médiatrice entre nous deux, capable d’apaiser Ash quand il s’abandonnait à sa nature sauvage et Unseelie, capable aussi bien de me dispenser des conseils de prudence si un de mes projets semblait un peu trop… impulsif. Il était une fois. Nous étions inséparables.
Il était une fois. Je commis un acte stupide et perdis mes deux meilleurs amis par la même occasion.
Ce qui nous amène à… maintenant. C’est-à-dire, à aujourd’hui. Alors que mon ancien meilleur ami et moi-même nous apprêtons, une fois de plus, à nous lancer dans une nouvelle aventure. Comme au bon vieux temps.
Sauf qu’il ne m’a toujours pas pardonné ce qui s’est passé il y a des lustres, et qu’il ne m’a pas non plus invité à l’accompagner. En fait, j’ai… Je me suis légèrement imposé.
En même temps, si j’avais pris l’habitude d’attendre une invitation en bonne et due forme, je ne serais jamais allé nulle part.
— Alors, lançai-je gaiement en me plantant derrière le prince maussade. Tu crois qu’on va débusquer Grimalkin ?
— Oui.
— Une idée du lieu où il se trouve ?
— Non.
— Tu sais par où commencer ta quête ?
— Non.
— Tu te rends compte que cela ne représente pas l’amorce d’un début de plan, sire Glaçon ?
Ash se tourna vers moi pour me fusiller du regard, ce que je considérai comme un petit triomphe. Généralement, il ignorait mes taquineries. Alors, chaque fois que je pouvais percer son armure de glaciale indifférence, cela représentait une victoire. Bien sûr, quiconque s’avise de titiller le prince d’Hiver a intérêt à user de pincettes. La limite est ténue. La seconde d’avant, il est juste agacé ; la seconde d’après, il vous décoche une salve de stalactites à la figure.
Il me fixa un moment, avant de fourrager dans ses cheveux avec un profond soupir — indice flagrant de frustration — puis marmonna avec une réticence visible :
— Tu as des suggestions, Goodfellow ?
Un autre que moi n’aurait pas perçu son désarroi, mais je connaissais Ash par cœur. Il avait beau essayer de les dissimuler, je surprenais toujours chez lui ces rares et furtifs moments d’émotion. L’espace d’un instant, je sentis à quel point il était perdu, incertain de l’avenir et de ce qui nous attendait. Et j’en fus presque désolé pour lui.
Presque.
J’arborai un sourire candide.
— Quoi ? Son Altesse des Glaces serait-elle en train de me demander mon avis ? raillai-je et, aussitôt, sur son visage, le doute céda à la contrariété. Eh bien, continuai-je en m’appuyant nonchalamment à un arbre. Puisque que tu le demandes, nous pourrions vérifier si personne ne lui doit de faveur dans les parages.
Les noms !
Au fond, qu’est-ce qu’un nom ? Je veux dire, à part un groupe de lettres ou de syllabes reliées pour composer un mot. Une rose qui porterait un autre nom sentirait-elle aussi bon ? L’histoire d’amour la plus fameuse serait-elle aussi poignante si elle s’intitulait Roméo et Gertrude ? Pourquoi la manière dont on se nomme est-elle si importante ?
Hé, désolé ! D’ordinaire, je ne suis pas du genre à philosopher, mais dernièrement, je me suis posé pas mal de questions, car, pour ceux de mon espèce, les noms ont une importance capitale. Pour ma part, j’en ai tellement que je n’arrive pas à tous me les rappeler. Evidemment, aucun d’eux n’est mon vrai nom. Personne n’a jamais prononcé mon véritable nom à voix haute, pas une seule fois, malgré tous les titres, surnoms et légendes que j’ai accumulés au cours des années. Personne ne s’en est approché assez près pour le deviner.
Vous êtes curieux ? Vous aimeriez bien connaître mon vrai nom ? Très bien, alors, écoutez. Jamais je n’ai dit à quiconque, auparavant, que mon nom véritable est…
Haha haha ! Vous avez cru que j’allais vous le révéler ? Vraiment ? Je vous ai bien eu ! Cependant, comme je l’ai dit plus haut, pour nous les noms sont importants. Et ce pour une raison : ils nous relient au monde. On peut dire que, dans une certaine mesure, ils nous rattachent à la réalité. Si vous connaissez votre vrai nom — et, dans notre univers, il n’est pas donné à tout le monde de le trouver — vous devenez plus réel que si vous ignorez qui vous êtes. Or, pour une race qui a une fâcheuse tendance à s’éteindre, connaître son vrai nom, c’est particulièrement crucial.
Mon nom — enfin, un parmi tant d’autres — est Robin Goodfellow.
Peut-être avez-vous entendu parler de moi.
Avant qu’il ait pu répondre, une vague de glamour ondula dans l’air. Nous fûmes encerclés de gerbes d’étincelles et de guirlandes de lumières chatoyantes, tandis qu’une chorale de voix aiguës chantait à l’unisson. Je frémis, sachant qu’il n’existait qu’un seul être considérant le fait d’entrer normalement — par exemple en passant par la porte — indigne de sa grandeur, et qui ne souffrait de s’annoncer qu’à grand renfort de paillettes, de feux d’artifice et accompagné des chœurs de la chapelle Sixtine.
— Mes chéries !
Parfois, cela devient fatiguant d’avoir toujours raison.
— Leanansidhe, grommela Ash
The price of freedom is everything in SOLDIER, the next thrilling novel in THE TALON SAGA from the limitless imagination of Julie Kagawa, New York Times bestselling author of THE IRON FEY series. Available April 26, 2016 from Harlequin TEEN.