Jagaaan, tome 3

Jagasaki se remet de son dernier combat. Il attend que sa main se régénère. Seulement, sa collègue, Belle, a vu sa transformation. Comme il s'était évanoui, elle l'a reconduit chez lui Elle a aussi découvert la tête de la compagne de Jagaaan dans son frigo. Malgré cela, elle lui avoue toujours qu'elle est amoureuse de lui. Pendant se temps, un autre détraqué, que nous avions découvert lors de l'épisode précédent, a le pouvoir de maîtriser les femmes pour abusé d'elle. Il en profite et en abuse. C'est alors qu'un détraqué lance un appel à la télévision en faisant découvrir ses pouvoirs. Il s'annonce comme un détra-combattant et veut sauver le monde Il veut fédérer les autres. Détra-combattants car il pense ne pas être le seul. Jagaaan entend l'appel et rejoint Misoki suite à son appel ainsi que deux autres femmes et deux autres hommes. Jagaaan est méfiant mais est convaincu par le discours humaniste de Misoki. La première affaire à régler, éliminer un détraqué, se présente et le groupe se montre efficace et complémentaire. Ils deviennent vites populaires. Mais, Jagasaki commence à ne plus être insensible au charme de Belle…

Ce troisième épisode confirme le dynamisme de cette série. C'est osé, tant les scènes chaudes que celles de combat. C'est extrêmement gore mais cette violence participe au succès et à la réussite du scénario. Il est assez complexe. Les nouveaux détra-combattants apportent beaucoup à l'histoire. On ne sait pas jusqu'où ils iront, s'ils ne vont pas à leur tour devenir de vrais monstres comme ceux qu'ils combattent. le mangaka profite aussi de créer des situations extrêmes pour mettre en valeur les inégalités sociales, les ambitions démesurées des humains, leur égoïsme naturel. Il oppose peu de qualité humaine de notre espèce pour équilibrer un portrait de l'humanité qu'il brosse très négatif. Si ce n'est quelques personnages qui sortent du lot. le graphisme est à la hauteur de l'ambition de l'horreur et la cruauté de ce manga. Les scènes de combats sont très dynamiques, les personnages sont convaincants. Les héros serait plutôt des anti-héros mais ne sont pas sans rappeler les X-Mens. Si ce n'est qu'ici, pas comme les marcels, le bien et le mal n'ont pas réellement de frontière. On peut faire le mal pour le bien et l'inverse sans problème. Si ce n'est que le remord tenaille notre héros principal, Jagaaan quand il est détra-combattant ou Jagasaki quand il est lui-même. La romance qui naît entre Jagasaki et Belle est aussi intéressante mais vu l'espérance de vie de certains personnages, je ne sais pas s'il ne vaudrait pas mieux s'en préserver. Surtout que je me dit que l'infâme violeur qui, grâce à ses pouvoirs, abuse des femmes, Roba, connait notre héros et qu'il pourrait vouloir le perturber en tentant quelque chose de pas net avec Belle. Enfin, bref, j'adore, je suis accro et j'attend le mois d'août avec impatience pour découvrir la suite. Lu en numérique en format KINDLE, avec une très belle numérisation.



Personnages :

Ville : Buppa, petite ville située dans la préfecture de Tokyo. La ville à une mascotte, une peluche qui ressemble à une aubergine et qui s'appelle Buppaman.

Shintarô Jagasaki : agent de police, agent de quartier qui rêve de se servir de son arme. C'est le héros principal. Après une transformation qui échappe au héros, son bras droit se transforme en arme à feu. La chouette l'a surnommé Jagaaan, le détraqué combattant.

Belle : collègue de Jagasaki, policière au caractère bien trempé.

Yuriko : petite amie de Jagasaki. Elle a un rôle éphémère. Elle ne survivra pas au premier épisode.

Sanshirô Dokuyamada, plus simplement appelée Doku : la redoutable chouette solitaire. Elle dévore les crapauds qu'elle appelle les crapadingues. Elle est douée de parole et ses croutes après avoir dévoré les crapauds, sont un médicament qui permet de maîtriser les mutations dues aux crapauds.

Les crapauds : espèce : les xénopathes fous. Ils sont tombés en pluie sur la ville de Buppa, comme une des plaies d'Egypte. La chouette Doku les appelle les crapadingues et les dévore pour les éliminer. Ces batraciens entrent dans les corps d'humains et prennent le pouvoir de ces derniers. Ils les mutent en fonction de leurs désirs les plus enfouis et les transforment en pulsions. le résultat est que les humains contaminés deviennent des monstres sanguinaires aux pouvoirs surpuissants.

Les détraqués : c'est e nom que Doku donne aux humains contaminés par les crapauds.

Jagun : c'est le nom du bras droit de Jagasaki. C'est une trouvaille de Doku.

Autres personnages : visiblement, vu l'espérance de vie des premiers personnages de ce premier épisode, je pense que ce serait perdre mon temps à vouloir les nommer ici.

Nouveaux personnages qui apparaissent dans le tome 2 :

Chiharu Matsuyamachi : C'est un détraqué qui, comme Jagaaan, est possédé par un crapaud déficient, ce qui fait qu'il contrôle son pouvoir aussi. Avec son bras gauche, il se transforme en arbre ou bien emprisonne ses victimes en créant des branches. Comme Jagasaki, il est accompagné d'un rapace, lui, c'est un faucon.

Baraka : c'est un faucon du paradis. Il accompagne Chiharu, le nouveau détraqué dit combattant.

Motomu Robahata, alias Roba, est un personnage qui espionne les jolies femmes en installant des caméras chez elles. Il tombe amoureux mais… c'est devenu un détraqué qui à le pouvoir d'asservi les femmes pour réaliser ses fantasmes. C'est aussi un ancien camarade de lycée de Jagaaan.

Les nouveaux héros, qui, comme Jagaaan, sont des détraqués qui se contrôlent et combattent les autres monstres. On les appelle les détra-combattants.

Hakuto Misoki : vingt-et-un ans, il se transforme en un humanoïde mécanique. C'est le premier à se présenter à la télévision et il en profite pour lancer un appel aux autres détra-combattants et en deviendra le leader. Il rêve de sauver le monde. Son surnom de détra-combattant est Misogideon, le détra-combattant au grand coeur.

Tarô Kida : vingt-quatre ans, doux rêveur, il a le pouvoir de devenir visqueux et de se transformer en une espèce de slam. Son surnom de détra-combattant est Allslimer, le détra-combattant visqueux.

Moroha Imashika : lycéenne de seize ans, c'est la plus jeune du groupe. Elle rêvait d'être coiffeuse. Orpheline de mère, elle était abusée par son père. Ses doigts ou ses bras se transforment en redoutables lames. Son surnom de détra-combattante est Cutwoman.

Aruto Aruko : trente-cinq ans. C'est un éboueur et un ivrogne ; Il peut percevoir la vie au ralenti. Il est surnommé Mad Drunk, le détra-combattant éméché.

Yuma Kujô : vingt-cinq ans, bibliothécaire. Elle a des cornes qui lui poussent sur la tête mais elle a le pouvoir de guérir les gens blessés. Elle est surnommée Yumana, la Démone Guérisseuse.

Jagaaan Tome 3 (Sur 14 !) Un Livre de Kaneshiro Muneyuki (Auteur) et Kaneshiro Muneyuki (Dessinateur) Kazé-Crunchyroll. Sorti le 19 Juin 2019.

Je ne pouvais pas attendre de Lire la suite de ce manga qui est si impressionnant.

« L'exploiter (notre don) ou le rejeter… le choix n'appartient qu'à nous seuls ! »

« Ce sont tes incertitudes qui prouvent que tu es vivant ! »

Que dire ?! Déjà, des Trois premiers Tomes c'est le moins abouti. le « porn Revenge » sur la petite soeur m'a surpris. Il y a toujours de bonnes bagarres. Et le fameux « égoïsme vertueux » du « personnage arbre » est rementionné de nouveau. Cela dit, à part une nouvelle façon de se « transformer » et une sorte de « Ligue des Justiciers » dont on ne sait pas encore si elle est en carton, ce T3 n'apporte pas grand-chose… Enfin si peut-être les personnages mais je ne me suis pas trop habitué à eux encore, peut-être au prochain Tome !

En poussant la réflexion « Dark » un peu plus loin, il serait logique (dans le cadre du dark) que les « gentils détraqués » ne se battent plus contre les méchants, mais avec eux, car ils partagent la même nature après tout et sont voués à la mort dans l'ensemble.
Phoenix
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Jagaaan vol.3 continue son expansion vers la folie avec toutefois une pointe de maturité apparente chez Jagasaki qui devra choisir entre l'image iconique du héros ou rester un forcené individualiste... Moins de déséquilibre (ou pas) chez notre antihéros mais ce titre n'en demeure pas moins un excellent seinen toujours aussi barré. La rencontre avec un groupe de héros dirigé par Misogi fait rentrer à peine la série dans la morale. Les personnages sont toujours aussi ambigues. Muneyuki Kaneshiro est tout simplement talentueux pour distiller un malaise jubilatoire dans cette galerie de portraits assez critiques. Il donne du bruit et de la fureur aux laissés-pour-comptes, aux "losers" . Certains deviennent des sortes de héros bancals alors que d'autres se métamorphosent en rudes salopards comme Roba... D'abord pathétique, ce personnage devient assez effroyable, notamment dans le cadre de sa vengeance...
De nouveaux personnages, une folie peut-être plus cadrée mais toujours aussi imprévisible. Ce tome 3 de Jagaaan demeure remarquable et entraîne la série vers un nouveau sommet de l'intrigue.
Graphiquement, c'est toujours aussi bon, le style de Kensuke Nishida ( qui me rappelle un peu à certains égard le dessin d'Hiroya Odu) est toukours aussi marquant. Les expressions, le design bestial est toujours aussi jubilatoire à regarder. On peut noter un peu de beauté et de grâce dans ce volume avec le personnage de Belle apportant une certaine fraîcheur assez inattendu mais reposante pour la série.

Un nouveau tome de Jagaaan avec un graphisme ciselé et percutant, à ne vraiment pas mettre entre toutes les mains. Suite et fin de l'épisode qui a fini le tome 2, qui nous montre plus que jamais qu'il existe d'autres détra-combattants. Si nous continuons à voir de nouveaux détraqués, et comment un élément les fait basculer, l'histoire sait aussi être beaucoup plus profonde et intéressante. Dans ce tome, Jagasaki développe sa relation avec Belle. Qu-a-t-elle vu ? Que sait-elle ? Que veut-elle ? Comment réagit-elle ? Suite à son combat, il a également des difficultés à récupérer son bras, et cela le rend vulnérable pendant au moins une période. Arrivera-t-il toujours à se servir de son pouvoir ? Comment se manifeste-t-il ? L'air de rien, il reste un détraqué, comme d'autres il a cédé à l'impulsion de ses désirs. Mais quand un détra-combattant s'affiche à la télévision et lance un appel, que fera-t-il ? Bonne ou mauvaise idée ? Veut-il combattre les détraqués avec eux ? Dans ce tome, l'idée de l'influence des média, de passer à la télévision, de faire sa star, d'inventer pour mieux toucher, est bien exploitée, et pose des questionnements intéressants. Cela leur permet de se retrouver mais ne mettent-ils pas des cibles sur le dos ? Ne sont-ils pas soumis à la pression médiatique ? Est-ce bien sain de diffuser un combat en direct à la télévision ? Roba nous fait froid dans le dos, nous l'avons déjà croisé, et il continue à mener sa petite vie, et de bien en profiter, d'abuser des femmes, qui ne s'en rendent même plus compte. Mais il fait également froid dans le dos car c'est un détraqué qui s'est parfaitement adapté à la société, qui redevient humain, que personne ne soupçonne. Nous avons sans doute encore bien des choses à apprendre, en tout cas ce tome exploite bien l'influence des média, l'intérêt ainsi que le danger. Une série qui reste prenante, intéressante, mais également dérangeante et glaçante.
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Jagasaki se remet de son dernier combat. Sa collègue de boulot Belle a tout vu de sa transformation et le ramène chez lui. Elle découvre aussi le contenu de son frigo.... malgré ça elle n'est ni étonnée, ni écoeurée, ni rien. Un peu sociopathe sur les bords (ce n'est que mon point vu), elle ne transparaît aucune émotion. Pourtant j'apprécie beaucoup ce personnage pour l'instant.
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Dans ce tome se forme aussi une alliance pour combattre les détraqués et Jagasaki rencontre d'autres personnes comme lui suite à un appel d'un detra-combattant comme lui à la télévision.
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Ce troisième tome renforcent les deux premiers tant dans sa façon de montrer les combats que ses scènes chaudes. Un réel dynamisme est en place et on a pas le temps de s'ennuyer.
Nous avons la un scénario complexe mais tellement bien mené et expliqué que j'ai vraiment, je pense, tout saisi. J'étais à 100% plongée dedans.
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L'auteur nous pose la un tableau d'une humanité très négative. La distinction entre le bien et le mal n'est pas bien définie. Les detra-combattants sont des anti héros qui n'hésitent pas à tuer et qui y prennent du plaisir. Mais qui en tuant les détraqués sauvent quand même des innocents.
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Nous avons en histoire parallèle celle de Roba, un détraqué, qui profite de son pouvoirs pour violer des femmes. Il arrive par un certain procédé à leur faire croire qu'elles ont envie de lui....
Roba rencontre notre Jigasaki qu'il connaît depuis le lycée et je le sens pas 😅.
Jigasaki commence une histoire "d'amour" avec Belle et je sens que l'arrivée de Roba au milieu de tout ça va mal tourner...
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Notre héros change d'ailleurs petits à petit de position. Et ce n'est plus seulement le fait de tuer les détraqués qui l'anime mais de sauver des innocents... il commence à se trouver de vrais objectifs !