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4,11

sur 2190 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman superbe, des personnages magnifiques et attachants malgré leurs personnalités. Ma révélation littéraire de l'année 2003.
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Pour moi, le meilleur livre de Douglas Kennedy.
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son meilleur ouvrage. Une histoire que quelque part nous avons tous connus... Un amour de jeunesse inassouvi ...
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Kate enterre sa mère aujourd'hui. En compagnie de sa tante Meg au franc-parler redoutable, en compagnie de son frère Charlie, qui a fait le déplacement à la surprise générale alors qu'il ne parlait plus à sa mère depuis 15 ans et avait refusé de venir la voir pendant les derniers temps de sa maladie. En compagnie de son fils, Ethan, et de son ex-mari, Matt. Et en compagnie d'une femme qu'elle voit pour la première fois et qui l'intrigue profondément. Elle ne sait pas encore que cette femme a joué un rôle important dans son passé, rôle qu'elle tient à présent à lui révéler. Et c'est sa vie entière que Sara va livrer à Kate à travers les pages d'un manuscrit, une vie passionnante et passionnée, une vie vouée à la poursuite du bonheur, d'un bonheur inaccessible.

J'ai vraiment dévoré ce copieux roman (presque 800 pages en poche) avec avidité et gourmandise, prise au piège par la personnalité des protagonistes, Sara en tête, bien sûr, mais aussi Kate, Meg, Jack, Eric ... et par leurs histoires. Plus d'un demi-siècle d'histoire américaine défile sous nos yeux à travers cette histoire, avec son puritanisme et ses rêves, sa terrible période de MacCarthysme (dont à ma grande honte j'ignorais à peu près tout ...), ses success story et ses descentes aux enfers ... J'ai été happée par cette histoire, cette histoire d'amour, de haine, de pardon et d'impossible rédemption ... certainement pas le livre le plus drôle que j'ai lu cette année, mais un énorme coup de coeur !
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C'est le premier roman de Douglas Kennedy que j'ai lu et je l'ai beaucoup apprécié.
C'est très bien écrit, l'histoire est intéressante, d'autant plus qu'elle se déroule sur 2 époques.
Les flashbacks sont bien faits et le lecteur n'est perdu à aucun moment.
Une belle histoire basée sur un personnage féminin fort, un très bon moment de littérature sur fond de période historique américaine intéressante.
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(juillet 2010)

L'Histoire commence par "la première fois que je l'ai vue, c'était devant le cercueil de ma mère." L'histoire se déroule à l'ère du Maccarthysme. le roman est léger, une légèreté à la mesure de l'insoutenable devoir de renoncer à l'amour de sa vie sous le coup des facteurs sociaux. Il est violent de dire adieu quand on veut rester. Il est douloureux de rire quand on veut pleurer. Il est ardu de fermer les yeux quand on veut voir. Mais le plus terrible est de devoir oublier quand on veut aimer...

A titre liminaire, je dois faire quelques confessions …

Tout d'abord, c'est la seconde fois que je lis ce roman. Je l'ai lu il y a 5 ans, alors que j'avançais dans le tunnel de ma vie en ignorant y être bloquée, tout en étant nouvellement bouleversée par le tunnel de ceux qui vivaient près de moi … J'ai depuis appris à me souvenir que prévenir c'est déjà guérir : quand je commence à voir chez les autres, c'est très probablement que je ne vais pas tarder à accepter de le découvrir chez moi … Ainsi donc le ricochet s'est produit, et je viens donc de le relire ... car finalement ce roman me parlait à moi aussi, sourde et aveugle que j'étais !

Je suis abasourdie des nuances selon nos niveaux de lecture. Ces niveaux sont intimement liés à nos regards sur nos vies. Lire profondément comme superficiellement est toujours un moment personnel, que l'on écoute, ou pas. Et ces niveaux de lecture démontrent finalement la richesse émotionnelle des écrivains comme ils invalident la fugacité péremptoire d'une critique littéraire.

Ensuite, si je ne suis pas férue de l'oeuvre de Douglas Kennedy, je voudrais lui rendre un double hommage.
Premièrement, la légèreté de sa littérature élargit la base du nombre des lecteurs, ce qui, pour moi, est capital. Lire, c'est partir dans d'autres mondes, y compris le sien, et en revenir, si possible, plus ouvert, plus pacifique, plus sensible. L'auteur beaucoup lu fait donc pour moi oeuvre d'intérêt général.
Secondement, plus votre coeur est lourd à sentir votre poitrine vouloir exploser de son habitacle fragile, vos tripes si broyées de l'intérieur à s'en répandre à l'extérieur, votre tête bouleversée malhabilement encore accrochée à votre corps supplicié, votre voix qui s'expulse en cris de douleurs et plaintes sourdes, vos yeux brûlés par les larmes si longues à tarir, plus la légèreté littéraire vous offre douceurs et consolations pour emprunter les issues de votre tunnel qui se rendent enfin visibles. L'auteur beaucoup lu fait donc pour moi oeuvre de compassion et de service.

J'ai donc aimé les thèmes de ce livre …

Ce roman évoque l'Amour, un coup de foudre qui n'est pas passionnel, qui n'est pas la rencontre de deux névroses, mais bien la rencontre de deux êtres faits pour être 1 ensemble et 1 chacun. Il évoque aussi que l'Amour n'a pas de sexe. C'est évident aujourd'hui. Cela l'était moins dans les années 50 …
Ce roman évoque la Famille, avoir des enfants, pouvoir en faire ... Un pouvoir qui n'est pas donné à tous, un pouvoir sur lequel la médecine avait peu de connaissances dans les années 50 …

Et ce roman évoque la rencontre De La Famille et de l'Amour : comment faire durer la première quand le second se termine ? Les personnages de ce roman, qui se déroule en plein Maccarthysme, sont tenus par les conventions sociales de l'époque : la femme n'est pas l'égale de l'homme, l'homosexuel n'est pas l'égal de l'hétérosexuel, l'adultère n'est pas l'égal de la séparation, le divorce n'est pas l'égal du mariage, le devoir n'est pas l'égal du courage …

Aujourd'hui – soyons heureux de vivre au XXIè siècle …, divorcer c'est dire oui au mariage d'amour, dire oui à l'amour c'est assumer sa dimension personnelle, vivre aujourd'hui finalement c'est ne plus être à l'abri des conventions sociales pour cacher son manque de courage personnel …

Des autres oeuvres sur le courage personnel …

Pour tordre le cou à l'interprétation populaire que le temps que nous vivons, celui de l'augmentation du nombre de séparations des couples, serait le temps de la méconnaissance De La Famille et de l'Amour …Familles je vous aime, merci Luc Ferry de nous rendre la beauté de notre appétit à l'Amour et à la Famille en assumant la séparation.

Pour tordre le cou au désespoir à l'échelle d'une vie et se souvenir que l'on n'est que de passage ici-bas. Et si à l'échelle de notre vie nous préservions l'espérance que la rédemption existe à la génération suivante …Elle s'appelait Sarah, Tatiana de Rosnay et le goût du bonheur, Marie Laberge, merci à vous deux de nous rendre le courage personnel à l'heure où les conventions sociales ne peuvent plus nous servir de prétexte utile.

Pour tordre le cou à la Norme que d'aucuns osent appeler Vérité. Et si le plus destructeur des mensonges était celui que l'on se fait à soi. Tellement convaincus par nous-mêmes, nous ne pouvons que convaincre ceux qui nous entourent. L'esprit critique est si tardif. Et c'est ainsi que tous et chacun grandissent sous l'épée de la Vérité … La double vie d'Irina, merci Lionel Shriver de nous rendre la réalité d'une petite décision aussi facile que complexe, en se gardant subtilement de ne pas tomber dans le piège bas de gamme que ne pas décider de faire noir donne du blanc … tout se joue pour la première fois …

Pour tordre le cou à l'égalitarisme entre l'homme et la femme.
Là où l'excellence offre variété des talents, estime de soi et liberté d'être, l'élitisme, par sa consanguinité, est un cimetière de grands savoirs. Là où l'égalité humaine préserve des guerres et des jugements de valeurs, l'égalitarisme dans les tâches et les rôles ampute et moyennise chacun ... Nous savons distinguer égalitarisme et égalité. Il est évident que les joueurs d'une équipe sportive sont égaux dans l'équipe, tout comme il est évident que l'égalitarisme qui reviendrait à leur demander d'être tous attaquants ou défenseurs serait aussi inefficace qu'insatisfaisant. La femme et l'homme sont égaux sur le terrain de jeu qu'est la vie, ne les traitons pas égalitairement. A chacun sa place, son rôle, sa tâche, son excellence …
Au roman que je finirai d'écrire à l'heure où seuls les oiseaux accompagnent les éboueurs … pour nous rendre à tous que la féminité d'une Femme n'a d'égale que la galanterie d'un Homme, que la beauté de l'intimité d'un couple sue dans le partage équitable de la volupté, que s'accorder avec notre vérité émotionnelle aide à grandir ces enfants que l'on chérit tant, que cesser de craindre de les faire souffrir est cesser de confondre ignorance et enfance. L'ignorant n'est pas un enfant. L'enfant n'est pas un ignorant.
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Le récit et les personnages de ce livre, restent dans votre mémoire même plusieurs mois après leur découverte!
L'étude des caractéres est d'une grande finesse cela allié à un suspense remarquable..Pour nous faire rêver, il n'y a pas mieux que Douglas Kennedy!!
A la poursuite du bonheur est une fabuleuse histoire d'amour et de tout se qui en découle: bonheur, malheur, trahison...
Ce livre est un super moment. On a envie de le finir au plus vite pour connaître la fin, mais d'un autre côte, on a envie de s'eterniser dans cette épopée amoureuse!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le meilleur livre que j'ai lu
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Du grand Kennedy : palpitant !
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très belle histoire, bien écrite for enrichissante sur une époque méconnue et pas si éloignée.
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