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3,7

sur 1762 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Nathalie change de vie en reprenant une librairie à Uzès. Au cours de sa carrière, grâce à ses conseils avisés en matière de lecture, elle changera aussi la vie de plusieurs de ses clients.

J'ai bien aimé le fond du roman qui fait la part belle aux livres et à leur influence sur notre vie. Mais si la plume de Eric de Kermel n'est pas désagréable, je n'ai vraiment pas aimé la structure narrative.
En effet, chaque chapitre est consacré à un client et à sa relation avec la libraire, parfois sur une longue période. La seule partie du récit qui traverses ses chapitres porte sur le couple que Nathalie forme avec Nathan mais ça reste très léger. Et encore plus discret, nous avons un peu d'info sur la relation peu aisée entre Nathalie et sa fille. Ce qui ne laisse pas d'étonner d'ailleurs de constater que pour quelqu'un qui trouve toujours le bon livre pour la bonne personne au bon moment lui permettant de régler ses problèmes, la libraire ne parvient pas à trouver son propre Graal.

J'aurais préféré que les destins de tous les personnages s'entrecroisent dans une chronologie, dans l'ordre ou dans le désordre. Ici, le fait que les clients ne fassent que passer lors d'un chapitre, alors que bien souvent ils ont côtoyé Nathalie pendant de longues périodes m'a frustrée. Sans compter que je trouve que cette structure ne collait donc pas avec le contexte de la librairie qui ne se résume pas, dans la vraie vie, à des échanges entre un client et le libraire. Surtout que nous n'avions que le point de vue de Nathalie, donc très parcellaire par rapport à la vie des protagonistes.

Je pense donc que la volonté de l'auteur de proposer un feel-good reposant sur l'amour des livres à pris le pas sur l'aspect romanesque de l'intrigue, me laissant à la fin de chaque chapitre un réel goût de trop peu.
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Mon avis est très partagé sur ce livre. Il y a en effet la belle Uzès que l'on a envie de visiter sans tarder, plein de titres de livres qu'on a de suite envie de se procurer, et de nombreuses réflexions sur la vie qui visent bien juste, du moins je trouve !
Mais j'ai été ô combien agacée par le côté bonne fée de Nathalie... un problème, et hop un coup de sa baguette magique et tout le monde va bien, se réconcilie, se calme, trouve une solution à son problème etc.
Ce serait donc si facile ?!
Alors je ne sais si je le conseillerai... et ne lui mets que trois étoiles.
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Je suis déçue par ce livre.

J'en attendais autre chose. Les 40 premières pages me semblaient plutôt prometteuses : l'histoire d'une prof de français parisienne, qui à la suite d'un gros malaise décide avec son mari de quitter Paris et de reprendre une librairie sur la place centrale d'Uzès. Son mari, architecte, propriétaire d'une grande agence à Paris fera régulièrement l'aller-retour.

Puis viennent les chapitres concernant quelques clients auxquels elle conseille des lectures et auxquels elle s'attache en devenant presque leur thérapeute. Et c'est là que ça dérape (pour moi), je ne me sens plus dans l'histoire mais dans des considérations de style journalistiques sur l'un ou l'autre sujet évoqué par les clients : jeune fille étouffée par sa mère, voyageur globe-trotter, déni de grossesse etc.

Je n'avais plus du tout l'impression de lire un roman d'autant que les livres conseillés par la libraire existent réellement et sont listés en fin de volume. Les fameux clients manquent de consistance, l'auteur ou la narratrice (on ne sait pas trop qui raconte au final) ne s'attache qu'au thème. le client qui cherche un livre ne m'apparait plus que comme un prétexte. La fiction n'est pas du tout ”travaillée”. C'est creux.

Le mari de la librairie est un homme ”papier-peint” (il s'intègre dans le ”paysage” sans jamais contredire son épouse)

Ce livre est pompeusement préfacé par Erik Orsenna qui semble ”adouber” l'écrivain - journaliste par ailleurs.

Il m'a donc manqué quelque chose de ”merveilleux”, quelque chose qui soit moins superficiel en ce qui concerne les protagonistes, quelque chose qui aurait suscité des émotions.

Dommage car cela aurait pu être intéressant à lire.


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La librairie de la Place aux herbes, quel joli titre pour quelqu'un qui voudrait être libraire mais... eh oui, malheureusement, il y a un mais. Ce livre raconte de belles rencontres entre des personnes différentes et est rempli de bonnes intentions mais c'était un peu trop sucré pour moi et pourtant, j'aime le sucre.
Les personnages m'ont paru trop lisses, trop parfaits comme dans un conte et malgré toute leur beauté, je ne me suis pas attachée à eux ( peut-être est-ce moi qui suis passée à côté?).
Ce livre ne m'a pas emporté pourtant il a plein de qualités.
Par contre, il nous fait découvrir une belle palette de livres repris à la fin (belle surprise).
J'avoue aussi que ce livre m'a donné l'envie de découvrir la place d'Uzès qui a l'air sublime.
Lecture facile et qui redonne un goût d'optimisme dans l'être. Créons du lien humain et non de l'individualisme, un beau message.
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Des phrases qui entremêlent interactions d'une libraire avec ses clients, descriptions de la beauté du monde, vie d'un commerce de livres et réflexions sur la littérature mais pas que. Je n'ai jamais vraiment compris comment prendre ce livre: tranche de vie sympatoche d'une bobo parisienne bien lotie qui peut se permettre de jouer à la marchande et à la psy-de-quoi-je-me-mêle OU prétexte d'un auteur pour fourrer en vrac toutes ses opinions pétries de bonnes intentions (la guerre c'est mal, manger du bio à peine tombé de l'arbre c'est mieux, faut pas être raciste, faut prendre soin de ses vieux, etc.) en cherchant à se montrer profond avec ses citations et références littéraires (je lui pardonne, j'y ai puisé plein d'idées lectures). Si tu choisis la première option, tu passeras un bon moment relax. Moi j'ai basculé vers la seconde. A force de se perdre dans sa quête de beauté poétique des mots et du propos, Eric de Kermel s'est mis à la couture au fil blanc tant il oublie de soigner l'authenticité de ses personnages-qui-prônent-l'authenticité (oh la belle ironie!). Manque de réalisme, romantisation à outrance, caricature. Un roman qui fera très bien sur le comptoir de l'office de tourisme d'Uzès.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Petit roman sympa - Nathalie professeure de littérature décide d'acheter une librairie à Uzès et de s'y installer. Elle devient vite amie avec les habitués de la librairie qui, comme les livres, lui apprennent à se découvrir elle-même avec l'aide de son compagnon Nathan, révélateur lui aussi. le style est moyen et ce qui peut devenir agaçant à la longue, ce sont ces épisodes où l'auteur nous renseigne sur sa philosophie de vie qui s'immisce à travers le portrait de très beaux personnages. On sent trop venir ces instants et les interventions d'auteur pour que la lecture coule de source. Dommage, ça sent un peu la morale…
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Avis mitigé.

J'ai passé plutôt un bon moment avec ce livre.

Etant libraire j'étais très curieuse de la manière dont l'auteur allait décrire le métier.
Il y a plein de références littéraires très chouettes à découvrir, c'est bien écrit mais un peu trop superficiel pour moi.

La plume de l'auteur est bonne mais les personnages ne sont pas assez travaillés qu'ils soient principaux ou secondaires.

Ce livre est sortit quand c'était la grande mode des roman feel-good/ réorientation professionnelle et malheureusement il y a un arrière goût de marketing...
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La quatrième de couverture fait rêver : tenir une librairie, conseiller les livres qu'on a aimés, en découvrir de nouveaux et partager ses découvertes de vive voix… à Uzès de surcroît ! Quand on commence la lecture, à l'évocation de romans par lesquels on a été marqué, on se régale comme on dégusterait une friandise, avec gourmandise et retenue pour que cela ne s'arrête pas trop vite. Mais bientôt la libraire se transforme en gourou et le livre sur les livres en feel good. La fable n'est pas désagréable mais la réflexion est superficielle et branchée. Par exemple, si Éric de Kermel savait de quoi il parle, il n'écrirait pas que « les livres soignent plus en profondeur que des antidépresseurs », parce qu'il saurait que la dépression peut empêcher le plus grand lecteur d'ouvrir le moindre livre ! Reste que le roman est une mine de titres et que nombre d'entre sont bien alléchants. Bref cela aurait pu être un très beau roman, mais il est finalement gâché par des considérations psychologiques superficielles qui s'enchaînent comme dans un catalogue de difficultés à vivre et qui nous transportent dans un monde idéalisé où il ne faudrait pas grand-chose, un peu de finesse et de bonne volonté pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles
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Je referme la porte de la Librairie de la Place aux Herbes. J'ai fait une belle rencontre, celle de la libraire Nathalie. Nathalie, après une carrière d'enseignante, a plaqué sa vie parisienne pour reprendre la Librairie de la Place aux Herbes à Uzès. Elle s'y est installée avec Nathan, son mari, architecte, et leurs deux enfants qui prennent leur envol.
Nathalie chaleureuse et bienveillante adore les livres et sait communiquer cet amour à ses clients. Elle a le don de sonder les âmes et de choisir le livre qui doit croiser la trajectoire du lecteur qui franchit le seuil de sa librairie.
Des liens se tissent au fil de ces rencontres livresques : avec Cloé, Jacques, Philippe, Leïla, Bastien… que l'on suit sur un bout de leur chemin de vie. Les romans et essais de Nathalie « prennent soin de nous »*, nul besoin d'ouvrir un livre de développement personnel. On redécouvre de nombreux classiques lus et on repart aussi avec une jolie « pile à lire ». Eric de Kermel nous fait passer un très bon moment de lecture à Uzès et rend un bel hommage aux libraires, indispensables passeurs et précieux guides avec le très joli personnage de Nathalie.

« Lire c'est mon pays. Rien ne manque quand je lis, le temps disparaît et je ne dépends de personne pour cela. Les histoires réparent. Dans un livre, on est toujours chez soi » Régine Detambel : Les Livres prennent soin de nous.

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Ce roman m'a déçue ! Il avait pourtant tout pour me plaire ;: une librairie, des livres, un lieu géographique que j'apprécie, un style fluide...Et le déclic ne s'est pas fait ! Pour quelles raisons ? Je crois que l'auteur a voulu en faire trop. Les personnages, les intrigues sont pourtant bien choisis, bien décrits mais j'ai eu à peine le temps de m'y attacher que le chapitre se terminait et présentait un autre personnage, une autre intrigue.. J'aurais vraiment souhaiter que tout cela se prolonge, se mélange... Je n'ai pas pu m'attacher à l'héroïne, trop disponible, trop attentionnée, trop professionnelle, trop donneuse de leçons. Tout est tellement trop beau dans cette ville, dans cette librairie, dans cette famille que j'ai eu peine à y croire . C'est dommage, je me souviendrai de cette lecture comme d'un bel hommage aux livres !
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