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3,82

sur 1824 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Liv Maria Christensen est née sur une île bretonne, fille unique de Mado Tonnerre et de Thure Christensen, un marin norvégien qui ne repartit jamais de l'île après avoir rencontré Mado. Liv Maria vit une enfance protégée au milieu de ses parents, de ses oncles, d'une nature sauvage et des lectures que lui fait chaque soir son père. A l'adolescence, un évènement fait basculer la vie de la jeune fille et l'expédie à Berlin où son destin l'attend.

Après avoir lu « Buvard » et « Une activité respectable », j'étais enchantée de retrouver Julia Kerninon. Malheureusement, ma rencontre avec Liv Maria n'a pas eu lieu. La lecture est plaisante, l'écriture fluide mais je suis restée à la surface de ce roman. La première difficulté pour moi se situe les tournants totalement improbables pris par l'intrigue. Certains lecteurs ont alors considéré le roman de Julia Kerninon comme un conte. Malheureusement, je n'ai pas réussi à le voir sous cet angle tant la majorité du texte est réaliste.

Ma deuxième difficulté se situe dans le manque d'empathie ressentie à l'égard de Liv Maria. Je n'ai pas su m'attacher à elle. Pourtant, cela commençait sous les meilleurs augures. J'ai beaucoup apprécié le début du roman et puis les ellipses sont arrivées, me laissant sur ma faim tant la vie de Liv Maria passait en accéléré. J'ai également eu du mal à croire au personnage de Liv Maria en Irlande. La dichotomie entre la femme libre et entrepreneuse de la partie chilienne et la sage mère au foyer irlandaise m'a semblé trop grande, le fossé entre les deux infranchissable. Liv Maria est un personnage qui cherche durant tout le roman à être libre. Et la conclusion me laisse avec un questionnement : fuir est-ce être libre ?

« Liv Maria » fut malheureusement une déception même si sa lecture fut agréable. J'attendais beaucoup de ce roman mais mes retrouvailles avec la belle plume de Julia Kerninon sont mitigées.
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Je ne vais pas rejoindre les avis dithyrambique que j'ai pu lire sur #bookstagram
Pour moi c'est un bon livre mais sans plus, je suis loin du coup de coeur.
Il m'a fallu du temps pour entrer dans l'histoire. de plus, tout au long du roman, je n'ai pu me défaire de cette impression de distance, avec l'héroïne. du coup je n'ai pas ressenti grand chose niveau émotion.
Le livre est court, se lit rapidement, mais justement, je l'ai trouvé trop rapide. Et la fin, abrupte. Les sujets sont simplement effleurés dans etre approfondis, et c'est dommage.
J'ai aimé découvrir la plume de Kerninon à travers ce portrait de femme. Sa plume délicate est très plaisante à lire, mais j'aurai apprécié un récit plus consistant.
J'ai finalement passé un bon moment mais je sais que cette lecture sera vite oubliée...
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Une lecture qui ne fut pas déplaisante, loin de là. Mais j'ai eu beaucoup de mal à me sentir réellement touchée par Liv Maria. Je suis restée très extérieure à sa vie, son destin. Il m'a manqué de l'empathie avec ce personnage, je frôlais l'indifférence. C'est tout de même dommage pour une lecture dont elle est le sujet central voire unique. Et pourtant, objectivement, je n'ai rien à reprocher à l'écriture, vraiment. C'est simplement à moi qu'elle n'a pas parlé.
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C'est l'histoire d'une âme voyageuse qui s'enracine dans le quotidien d'une vie banale.

L'idée de départ me semblait prometteuse, mais les faits s'enchaînent sans vraiment de liens entre eux. Dans chaque pays Liv maria vit un amour, celui de son père en Bretagne, son premier amour à Berlin, un autre au Chili et le marital en Irlande.

Je n'aime pas ces rebondissements brutaux à chaque fin de chapitre comme à la page 81 qui déséquilibre le texte. Je ne comprends pas pourquoi sa mère l'envoie à Berlin aussi brutalement. La rencontre improbable avec Flynn est totalement abracadabrante. Et la fin est décevante.

Un roman facile à lire, mais je n'en retire rien de particulier. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à le commenter.
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Magnifique portrait de femme aux multiples vies, aux multiples identités, Liv Maria fait la part belle au romanesque . D'homme en homme, de pays en pays, je l'ai suivie avec enthousiasme mais  suis restée un peu sur ma faim car j'aurais aimé que soient approfondies les motivations de cette femme qui nous demeurent quelque peu obscure.
Quant au twist qui explique son dernier départ, je l'ai trouvé moyennement crédible, certains peoples nous ayant montré que ce n'était visiblement pas un embarras pour certains. Bilan en demi-teintes donc.
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Elle est la fille d'un norvégien, Liv. D'un homme féru de littérature. Un père comme un conte, familier, dont on retrouve la magie dès les premiers mots.
De lui, elle tient ses évasions, pour de vrai ou pour du beurre, toujours pour la vie.

Elle est l'enfant d'une mère bretonne, patronne de café, farouche et silencieuse.
Elle en a gardé des exigences folles, Liv Maria, des solitudes d'amoureuse.

Elle a des oncles et c'est déjà une autre histoire.

Un amour.
Un amant.
Un enfant.
Elle a.
Des histoires.
On retire une couche, on découvre la peau. A vif.

Une vie comme un jeu de dupes.
De soi à soi.
En accéléré.

Liv Maria est à effeuiller lentement. Et même si certains basculements peuvent laisser à désirer, on n'en est pas moins touché par cette femme multiple. Kaléidoscope.

Par d'adroites ellipses temporelles, l'auteure conserve tout son mystère à ce personnage féminin très sensible. Elle n'évite cependant pas quelques écueils, entre invraisemblances et excès de zèle.

Une jolie plume cependant, à fleur de contes.
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Il aura suffit d'une vadrouille pour tomber nez-à-nez avec une boîte à livres pleine de cachet donnant envie qu'on fasse un détour et qu'on y retourne, toute de métal peint d'un vert pâle et doux, et vitrée façon vieux meuble art-déco. Située au croisement de deux avenues, elle m'a irrémédiablement attiré - d'autant plus qu'elle serait parfaite pour quelques clichés à venir - pour le peu de bouquins encore sur ses étagères. Deux m'ont intrigué, mais je n'ai finalement emporté que celui-ci pour son titre énigmatique, et la promesse d'un portrait éblouissant…

J'ai aimé la première partie du livre, le style, certaines jolies tournures, car la plume était fluide et agréable. Je m'attendais néanmoins à plus d'épaisseur dans le personnage, plus de maturité, d'évolution, à une femme capable de se bonifier avec l'âge, de devenir une meilleure version d'elle-même, et ne stagnant pas sur un passé lointain et révolu, car il faut savoir tourner la page au fil des chapitres de son existence, ou alors aller en thérapie. Je m'attendais à des voyages, des vrais, en quête de soi, de transformation au contact des autres…

Rien de tout cela, ce personnage ne sait pas s'accomplir, ni s'élever sans les hommes.

Pas de bol, et comme visiblement pas mal d'autres lectrices, la facilité scénaristique m'a déconcerté - j'ai même pouffé de rire, soupiré, et levé les yeux au ciel... Oups ! - quand d'autres chemins narratifs étaient possibles et bien plus prometteurs. L'époque dans laquelle se situe l'histoire n'explique pas non plus tout.

L'autrice a volontairement enfermé son personnage dans un piège narratif comme pour souligner un vil schéma répétitif.

Il y aura au moins la prise de conscience sur le fait d'avoir été manipulée, mais bien insuffisante face au reste. Et cette fin, bel et bien attendue car ça sentait le roussi, détestable à souhait pour finalement n'être rien d'autre que l'ombre de son propre passé appesanti sur un amour de jeunesse sordide qui aura pris toute la place. Et dire que le monde n'a plus que le mot résilience à la bouche depuis quelques temps… J'ai cru voir des tentatives, mais je n'en ai pas trouvé ici.


Ce n'était pas une mauvaise lecture - excepté la liste invraisemblable et lassante de noms d'auteurs ou d'objets qui ne sont que pur remplissage inutile - à quoi bon ?! - mais je n'ai pas pu entrer en empathie avec ce personnage passé la facilité scénaristique. La promesse d'un portrait éblouissant de femme n'a donc pas été tenue à mon sens. Néanmoins, j'ai apprécié la plume, l'anecdote entourant la trouvaille de ce livre, et le fait de le choisir sans savoir réellement ce qui m'attendait. Mine de rien, cela nourrit ma fabrique à souvenirs.
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Alors ... oui, l'écriture de Julia Kerninon est "séduisante" par sa concision, sa narration ramassée dans laquelle les événements s'enchaînent avec une logique tragique implacable.
Le rythme est extrêmement bien conçu, on a vraiment aucun moment d'ennui ou d'errance dans le récit.

Mais ... le style m'a paru forcé, cette écriture directe et concise m'a donné l'impression de survoler les personnages, de peu s'accrocher à leur intériorité.
J'ai eu du mal à "croire" au personnage de Liv Maria, les rebondissements qui surviennent dans sa vie me l'ont rendue irréelle et incroyable, mais pas dans le sens émerveillé de ces mots.

La description de la librairie donne envie de faire "pfff...", encore une fois, dans quelle temporalité se déroule cette histoire ?

J'ai été assez déçue du dénouement, j'aurai espéré que la scène avec les amis amène un développement plus profond, et non ce que l'auteure nous offre.

Bref, assez déçue, je pense que j'essaierai de lire autre chose de cet autrice, pour me faire un avis plus complet.
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Liv Maria Christensen vit sur une île bretonne entourée de l'amour de ses parents et de livres. Suite à un événement, sa mère décide de l'exiler à Berlin chez sa tante en pensant la protéger ! Mais comme dans les tragédies grecques type Oedipe, c'est en voulant les éviter que les protagonistes mettent en place les conditions de sa réalisation.
Car à Berlin, Liv Maria va faire une rencontre qui va avoir des répercussions sur sa vie bien des années plus tard…

Liv Maria a fait beaucoup parler d'elle lors de la rentrée littéraire 2020, il était temps que je parte à la rencontre de cette héroïne-kaléidoscope sur son île bretonne, à Berlin, en Amérique du Sud, en Irlande !

Enfant choyée, adolescente naïve, orpheline, nièce…

Tenancière de bar, femme d'affaires, éleveuse de chevaux, libraire…

Amoureuse, maîtresse, épouse, mère…

Insaisissable, menteuse, fugitive...

Libre ? Prisonnière d'un mensonge…

Très emballée par le début du livre, j'ai passé le reste de ma lecture à scruter les coutures du récit, à relever les invraisemblances et les coïncidences improbables, plutôt qu'à m'attacher réellement au personnage et à son histoire.
Pourquoi envoyer une jeune fille un brin naïve qui n'a vécu que sur sa petite île dans une grande ville ? Pourquoi Berlin deux ans avant la chute du mur ? Pourquoi Liv Maria, de retour de Berlin, part pour le Chili sur la simple suggestion d'un client de passage ? Pourquoi pas le Brésil ou l'Argentine ? Quel est l'interêt de l'épisode de l'hôpital ?
Au final, je trouve que Liv Maria est un personnage fait de trop d'encre avec une psychologie peu fouillée, en « tranche de pain de mie » ?

Cependant le roman est un bel hommage aux livres (Beckett, London, Faulkner…) et si on y apprend qu'« on ne peut pas faire l'économie de la part de risque que comporte l'existence », il ne prémunit en rien les jeunes filles en fleur contre les beaux parleurs.
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Liv Maria, le portrait d'une femme qui grandit, forte, indépendante, intelligente. Une femme au destin pour le moins atypique.
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Adolescente qui devient brutalement orpheline, elle part découvrir le monde et gravit de beaux échelons pour se faire une réputation.
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Maîtresse de tant d'hommes, mariés ou non, elle devient une épouse fidèle et une mère aimante au secret bien lourd à porter.
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Tout au long de ce court récit, Liv Maria fait des choix qui lui permettent de mûrir et d'affirmer sa personnalité.
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Le style est efficace, fin. le seul problème de cette lecture, c est que je n'ai jamais rencontré Liv Maria. Je n ai pas compris ses réflexions, sa manière de penser. Tout va trop vite, les références littéraires sont à mon sens parsemées pour combler l intrigue... J aurai aimé plus de détails, des personnages plus charismatiques, plus proches du lecteur. Et ce secret... Peu crédible pour moi, une déception. Jusqu'à la dernière page j'ai été dans l'incompréhension de cette femme 😱 je n' ai pas non plus compris pourquoi la scène du début dans la voiture. J ai l impression que ce genre de scène devient obligatoire dans ce genre de roman et je trouve ça assez lassant....
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Cela ne reste que mon humble avis, à contre-courant des nombreuses critiques plus que positives! Mais voilà, j ai un goût de trop-peu, j en attendais peut-être trop!
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