Les vestiges de l'aube, tome 1 : Morts en série (BD)

Les vestiges de l'aube est une histoire qui mêle les vampires au destin d'un homme qui a perdu sa femme et sa fille dans les attentats du 11 septembre 2001. Bref, c'est comme si Wall Street rencontrait Twillight dans World Trade Center.

Le récit se passe à l'automne 2003 où un tueur en série sévit dans les quartiers huppés de New-York. Au premier abord, on est tenté de remarquer que les faits sont assez improbables. On remarquera que Donovan refuse de boire un verre avec une belle collègue mais se laisse séduire par un inconnu rencontré sur internet.

L'auteur essaye de faire assimiler tous ces faits au lecteur mais cela passe assez difficilement. Fort heureusement, il est sauvé grâce à une intrigue plutôt fluide donc efficace. On ne s'ennuie pas et c'est bien là l'essentiel. Cependant, il faut quand même dire que ce n'est guère convaincant. Une oeuvre surestimée.

Je n'ai jamais lu le roman à l'origine de cette série de bandes dessinées, mais la BD elle-même ne me donne pas envie de poursuivre ma lecture. Je n'ai pas été particulièrement impressionnée par les dessins et le récit m'a paru quelque peu ennuyeux. Les personnages ne sont ni attirants ni attachants, l'intrigue est peu séduisante et pas du tout amusante.

Manhattan, l'inspecteur Barry Donovan enquête sur une série de meurtres. Werner von Lowinsky, un vampire né en 1812, va venir l'aider à résoudre cette affaire.

Cette Adaptation du roman de David S. Khara bénéficie d'un dessin et d'une mise en page classique mais de très bonne facture.
Les scènes d'action, sanglantes et violentes sont très réussit.
L'histoire est bien structurée mais Il lui manque sans doute un peu d'originalité.

Les histoires de vampires ont déjà été mainte fois traitées et ce récit ne rajoute rien de neuf à ce genre très à la mode.

Une enquête policière captivante avec ce vampire qui cherche à sortir de son isolement en aidant un policier dont il se sent proche dans sa solitude et ses douleurs.
L'auteur joue avec finesse sur le thriller, l'horreur, le policier, le fantastique...
Un ensemble qui donne une BD originale et très bien pensée.

« Les Vestiges de l'aube » est l'adaptation en deux tomes du roman éponyme de David S. Khara par Serge le Tendre (La quête de l'oiseau du temps) et Frédéric Peynet (Le Feul, Phoenix).

Dans une ville de New-York qui se remet à peine des attentats du 11 septembre, Serge le Tendre invite à suivre deux personnages que tout oppose. le premier, Werner von Lowinsky, est un vampire torturé par sa condition, tandis que l'autre, Barry Donovan, est un lieutenant de police qui reprend le service après avoir perdu ses proches lors du drame du World Trade Centre. Ce dernier est immédiatement confronté à une étrange affaire de meurtre en série qui laissent les enquêteurs perplexe.

Multipliant les allers-retours afin de développer les histoires personnelles des personnages ou afin de revenir sur le déroulement de certains crimes, Serge le Tendre revisite le mythe du vampire en proposant un savant mélange entre polar et fantastique. Visuellement, Frédéric Peynet propose également du très bon boulot, notamment au niveau des cadrages, qui ont tendance à dynamiser l'ensemble. Son trait réaliste et précis offre une grande lisibilité, même su la colorisation aurait pu être un peu plus sombre, en adéquation avec les meurtres sordides qui sont commis tout au long du récit.

Une première partie de diptyque efficace et convaincante !
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