Arrêtons de nous priver, ce n'est pas n'importe qui qui le dit ! Ancien chef de service d'oncologie de la Pitié-Salpêtrière, premier président de l'Institut national du cancer, cet éminent médecin n'est pas que médecin, c'est aussi un bon vivant qui fustige les injonctions hygiénistes qui poussent notre époque à une « extrême santé » morbide.
Si vous devez lire son livre, c'est maintenant ou jamais. Effectivement, en pleine pandémie alors que nos libertés sont mises à mal et que nous subissons un stress malsain plus que jamais, ce livre rétablit la vérité. La vérité sur la joie de vivre à laquelle nous ne devons pas renoncer. Avec toutes ces épées de Damoclès au-dessus de nos têtes fatiguées par tant de réprimandes, nous développons un sentiment de culpabilité incessant qui nuit à notre santé plus qu'un bon mille-feuille.
Et ne parlons pas du diktat du poids qui laisse penser que ceux qui n'ont pas trop de poignées d'amour seraient en meilleure santé que ceux qui se posent sur la plage avec le bikini de leurs 20 ans !
Oui, on peut avoir été sportif et développer un cancer, ne jamais boire d'alcool et tomber malade, il est temps de remettre les pendules à l'heure. Au contraire, si nous gardons un esprit positif et bienveillant, nous aurons plus de chance de vivre longtemps que ceux qui passeront leur vie à déprimer à chaque petit excès.
Eh oui, ce livre est ouvert à tous ceux qui souvent donnent des leçons, mais peut-être pas les bonnes ! Tiens, tiens, on nous aurait menti ? Évidemment !
Il ne faut jamais renoncer à se faire plaisir. Ce livre nous explique ce qui est fondé et ce qui ne l'est pas, afin de pouvoir avancer vers une hygiène de vie qui nous correspond personnellement. Vivre avec nos petits travers… Quelle aubaine, ce bouquin ! On a tout à gagner à le lire.
Le professeur
Khayat a guéri l'une de mes amies, c'est pour cela que je me suis jetée sur son livre. de lui, elle m'a toujours dit que c'était un homme tourné vers l'humain. Quand elle l'a rencontré la première fois, elle était toute jeune femme et elle l'a supplié de lui « soigner ce putain de cancer ». Avec un sourire bienveillant, il lui a répondu « ce n'est pas la maladie que je vais soigner, c'est vous, madame, et sans vous, je ne peux rien ». C'était dans les années 2000. Il a toujours eu une approche pluridisciplinaire qui regroupait la médecine, mais aussi des accompagnements en psychologie, en sophrologie, en socio-esthétique. Pour l'époque, c'était rare… Si tout ça peut vous donner une idée du personnage ouvert et compétent dont mon amie m'a parlé de très nombreuses fois…