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3,72

sur 571 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un bon moment à passer avec ces coeurs perdus.
On n'est pas longtemps enfant, le destin se noue rapidement sur des instants clés, des instants où c'est : Tapis! Soit on gagne, soit on perd… Gros. On se trompe ou on a compris. On le fait ou jamais.
Tous ces coups où soudain, c'est pour de vrai…
Stephen King nous illustre tout ça en nous prenant par les sentiments, il nous propose cinq récits liés entre eux par le personnage principal : Les sixties.
Il y a Bobby, saura-t-il exploiter sa baraka?
Il y a Ted l'adulte étrange qui guide bien mais pas assez…
Et puis Carol celle des amours débutantes, celle qu'on a tous en nous. Celle qu'il faudrait protéger, aimer et ne pas perdre…
Il y a Pete tout juste étudiant et encore complètement môme qui est possédé par les cartes qui peuvent lui faire perdre sa bourse et l'emmener au Vietnam.
Il a Willie, lui il y va au Vietnam et il en revient mais il doit expier… Durement.
Et John lui aussi y va. Il revient avec son fantôme.
Oui, les mondes disparaissent, celui de notre enfance est une perte plus cruelle que la notre annoncée. le King nous verse un grand bol de nostalgie plein de tendresse pour nos pauvres vies : des merveilles cernées de malheurs.
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Ce roman de Stephen King est une succession de nouvelles indépendantes mais en même temps liées par un fil conducteur qui est le personnage de Carol Gerber.
Nous sommes loin de ces récits d'épouvante/fantastique/horreur (sauf la première nouvelle). L'auteur ici fait un zoom sur l'Amérique des années 60 à travers quatre portraits : Bobby Garfield, son enfance avec une mère célibataire et sa vie qui bascule lorsqu'il noue une amitié avec un voisin mystérieux nommé Ted Brautigan ; Pete Riley, un étudiant à l'université qui devient accro aux parties de chasse-coeurs dans la salle commune ; Willie Sherman, un imposteur dont le gagne-pain est de se déguiser en mendiant aveugle à New York ; John Sullivan, qui a survécu à la guerre du Vietnam mais est hanté par les actes qu'il a vu et commis.
C'est une image, un instantané d'une Amérique aujourd'hui disparue que l'auteur nous raconte, celle de l'Amérique engluée dans la guerre du Vietnam, celle des campus américains, celle de l'enfance dans une petite ville, celle des amitiés qui se nouent au gré des évènements. Il y a un parfum de nostalgie, de l'émotion et une certaine douceur dans ce roman.
Mais cette note moyenne s'explique par le fait que je m'attendais quand même à plus d'épouvante. Les nouvelles sont de qualité moyenne, mis à part la première qui surpasse les autres. Certaines sont longues, avec peu d'actions notamment celle dont Pete Riley est le personnage principal. le style d'écriture reste agréable et fluide.
Pour conclure, c'est un roman différent par rapport aux productions de Stephen King et qui n'intéressera que ces grands fans.

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un Stephen King et cela traine dans ma bibliothèque depuis 19 ans...
Ouvrage scindée en 5 chapitres: 2 gros et 3 courts. Peu de fantastique (dans la première et dernière, avec des références à la Tour Sombre, sans doute sans importance), beaucoup de moments dans les années 60, la guerre du Viêt-Nam et ses conséquences.
J'ai galère sur la première partie avec de grosses longueurs dans le récit. La deuxième m'a plus intéressé avec cette vie étudiante et ces jeux de cartes. Les 3 autres sont anecdotiques.
Pas le plus passionnant des King, loin de là, mais peut-être un des plus personnels.
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Un bon Stephen King comme d'habitude.
Classé comme étant un recueil de nouvelles, je vois plus ici un roman divisé en 5 parties où l'on retrouve bon nombre de personnages de l'histoire initiale.
Nous avons ici affaire à une fresque qui traite notamment du passage de l'enfance à l'âge adulte, les années 60 et de la guerre du Vietnam entre autre.
La première partie « Crapules de bas étage en manteau jaune » et selon moi la plus passionnante qui raconte avec sensibilité et une certaine part d'ombre l'amitié du personnage principal, Bobby Garfield 11 ans, et de ses 2 amis Sully-John et Carole Gerber.
Pour les autres parties du roman, on a du mal à en dégager un réel fil conducteur. Même si les histoires sont toujours bien écrites, comme d'habitude, on ressent tout de même un esprit « bricolage » dans la deuxième moitié du roman.
Dans le genre fresque littéraire, je trouve qu'un Jonathan Coe à une meilleure maîtrise de l'exercice. Reste comme d'habitude, l'art de la narration de Stephen King qui emporte le roman.
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Ce roman comporte 5 nouvelles qui se déroulent sur la période de 1960 à 1999 : Crapules de bas étage au manteau jaune (1960) ; Chasse-coeur en Atlantide (1966) ; Willie l'aveugle (1983) ; Pourquoi nous étions au Viêt-Nam (1999) et Ainsi tombent les ombres célestes de la nuit (1999).

Mais s'agit-il véritablement de 5 nouvelles puisque chacune a comme fil directeur l'enfance ? Tout part de la première où nous faisons connaissance de Bobby Garfield, 11 ans et de ses meilleurs amis Sully-John et Carol.

J'ai aimé tous les récits sauf le deuxième car long et répétitif. Je me suis demandée où S. King voulait m'amener et d'être restée sur ma faim pour Willie l'aveugle car bien trop court.

Au final, cette ligne directrice me permet de dire qu'il s'agit d'une seule et même histoire vu par différents protagonistes sur une vingtaine d'années. C'est aussi un roman nostalgique des années 60 où l'auteur nous fait ressentir que cette génération a été sacrifiée.

Enfin, Stephen King m'a donné trop envie de lire Sa majesté les mouches de William Golding (comme si je n'avais déjà pas une énorme PAL).
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Voici bien la première fois que je me retrouve perplexe à la fin d'un Stephen King... En effet, je vous l'avoue tout de go : je me suis ennuyée, mais à un point !! J'ai même failli abandonner en cours de route, ce qui est tout à fait exceptionnel ! Alors, peut-être suis-je passée à côté ? Si c'est le cas, je compte sur vous, Lecteurs, pour me remettre dans le droit chemin ! *May the Force be with you*

Bon, commençons par le commencement, la première histoire est celle que j'ai le plus appréciée car c'est dans celle-ci que l'on retrouve le savant mélange de mystère et d'horreur propre à l'auteur. On suit les aventures de Bobby, sa rencontre avec Ted, un étrange vieil homme aux pouvoirs insoupçonnés et sa confrontation avec les crapules de bas étage... Les autres histoires sont plus des tranches de vie qui ne m'ont pas passionnées, malgré le dénominateur commun qu'est Carol et qui relie toutes les histoires entre elles. Alors oui, c'est un style qui tranche radicalement avec le reste de la bibliographie de l'auteur, c'est un livre qui parle d'enfance, de nostalgie, de la perte de l'innocence à l'entrée dans le monde adulte... Mais ces thèmes, qui sont d'habitude si bien traités, sont restés lettre morte cette fois-ci...

Je ne suis pas satisfaite de ma lecture et j'attends donc beaucoup de la prochaine. Mister King, vous voilà prévenu !
Lien : http://le-marque-page-de-pop..
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Relecture. J'avais presque tout oublié.
Ce n'est pas exactement un recueil de nouvelles : plutôt une série de cinq épisodes au centre desquels on retrouve à chaque fois l'un des personnages du début. Si j'ai un reproche à faire à ce roman, c'est la trop grande part faite aux événements du Vietnam, aux traumatismes qu'ils ont engendrés et au phénomène mama-San. J'ai fini par sauter des pages.
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Bien que ce ne fut pas mon livre préféré, j'ai apprécié le côté fantaisiste contrairement à patouche. Cependant, pour ceux qui embarqueraient dans ce livre sans savoir qu'il est constitué de deux romans suivis de trois nouvelles, il faut savoir que c'est long avant de retrouver les enfants du premier roman; cela survient vers le milieu ou la fin du deuxième. C'est un des bémols de cet ouvrage. J'ai apprécié que King raconte les années soixante de façon assez réaliste et juste avec ce qu'il faut de traumatisme de la guerre et d'inquiétudes et de rage. J'aurais aimé retrouver un personnage du premier roman dans les suivants, mais je ne vous dis pas lequel, vous le découvrirez bien. Depuis le temps que je voulais lire ce livre, j'ai trouvé que l'écriture aurait pu être plus senti, mais ce fut quand même un bon divertissement (malgré le temps que cela a pris faute de l'épaisseur!)
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Grande fan de King et pourtant je suis déçue de ces nouvelles, j'ai eu beaucoup de mal à les terminer.
Pourtant des thématiques intéressantes étaient abordées : l'enfance, l'insouciance, la guère, la nostalgie, les remords. Une construction de l'oeuvre plutôt originale avec plusieurs époques et toujours un lien entre les personnages.
Mais la magie n'a pas opéré pour moi….
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Du Stephen King ça (pas de jeu de mots, là) ? LE Stephen King, celui qui a écrit Simetierre, Carrie, Cujo, Christine, Charlie, Shinning, Minuit 2, Misery, Dolores Claiborne, et autre Cellulaire ?
Bon c'est vrai j'ai lu les premiers dans mon adolescence, voire étant jeune adulte, c'est à dire...il y a bien des années, sauf pour Cellulaire que j'ai lu, il n'y pas si longtemps....4 ou 5 ans ? Mais je me rappelle, les frissons, l'angoisse, les images terrifiantes que je me représentais, le réel et l'irréel qui se confondent pour notre plus grand plaisir.
Là, rien de tout ça. Enfin, rien...si un peu mais si peu. Alors je ne connais pas l'histoire de ce livre, Stephen King a-t-il voulu faire quelque chose de différent, de changer de style, le temps d'un ouvrage, comme Marc Levy avec Les enfants de la liberté ou Guillaume Musso avec 7 ans après ? de ce côté-là c'est réussi.
J'ai acheté ce livre pour 2 € à un bouquiniste du coin (enfin AU bouquiniste du coin , devrais-je dire, rapport que chez nous, c'est plus qu'un désert livresque...). Je ne connaissais pas le titre mais, enchantée j'étais de renouer avec l'auteur qui fut, en son temps, mon auteur préféré tellement je savourais la terreur qu'il savait si bien nous communiquer. Ben là, c'est raté...
Il faut attendre plus de 200 pages pour trouver un semblant d'irrationnel et…ça ne dure pas. Ce n'est que dans les toutes dernières pages qu'il nous est proposé une fin certes invraisemblable (dans le sens positif du terme) mais pas si inattendue que ça.
Bon alors, dire pour autant que je n'ai pas aimé cette histoire serait mentir, la preuve en est que je l'ai terminée, pavé de presque 700 pages quand même. Que je n'y ai pas retrouvé ce que j'aime chez Stephen King, ça vous l'aurez compris.
Tout commence en 1960 où Bobby et ses copains essaient de vivre leur vie de préados comme ils le peuvent, et où Bobby se lie d'amitié avec un étrange voisin qui vient d'on ne sait où. Il se rapproche aussi de son amie Carol.
C'est cette Carol que l'on retrouve dans les différentes époques (et jusqu'aux portes de l'an 2000) avec divers protagonistes qui sont plus ou moins liés les uns aux autres par des personnages intermédiaires. Ca semble compliqué comme ça mais que nenni, on s'y retrouve sans peine…ce qui, d'ailleurs, est dommage.
On passe des sixties à la guerre du Vietnam, pour finir avec ordinateurs et internet. On s'attache aux personnages, leur personnalité est on ne peut mieux explicite, et on évolue avec eux. On se prend à les plaindre, à essayer de les comprendre, à les accompagner jusqu'à la mort pour certains. Je me suis prise d'intérêt pour ce petit Bobby triste et rêveur, qu'un évènement hors du commun va forcer à grandir trop vite, pour Sully-John son pote du bled qui gardera de profondes cicatrices de cette sale guerre à laquelle il n'a rien compris. Mais Carol, bof. L'analyse des pensées, des sentiments qui ont sévi lors de cette terrible guerre sont tellement bien retranscrits, tant par ceux qui l'ont vécue sur le terrain que par ceux qui sont restés aux pays.
Alors oui, j'ai trouvé des choses intéressantes dans ce livre et je m'y suis accrochée. Mais non, je n'ai pas trouvé le Stephen King que j'attendais. Qu'à cela ne tienne, je ne m'avoue pas vaincue pour autant, et je compte bien que Docteur Sleep et 22/11/63 atterrissent dans ma PAL sans tarder !
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