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3,74

sur 2106 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ca va être très difficile pour moi de critiquer ce livre...
Pour commencer, je dirais que l'histoire est très classique, rien de surprenant, un brin nostalgique, avec quelques touches de fantastique saupoudrées parmi les pages.
Mais c'est là que la magie du King opère, son écriture transcende cet écrit pour en faire un véritable page turner.
Les personnages sont criants d'authenticité, avec leurs qualités et leurs défauts. On les voit vivre, on s'y attache. Même si j'ai eu de l'empathie pour Devin le personnage principal, c'est à Mike qu'est allée toute mon affection. Incroyable de véracité !
Bref, je me suis fait happée par ce livre et j'ai eu l'impression de voir le Maitre à l'oeuvre. Il a pris une pierre brute et l'a ciselée patiemment et avec amour et au final, c'est un vrai diamant qui étincelle au soleil.
Beaucoup seront déçus par cette lecture car je le répète, cette histoire n'a rien d'exceptionnel, mais c'est la façon de la raconter qui l'est.
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Je l'attendais avec impatience et je n'ai pas été déçue, la plume du maître a encore frappé ! Dès la première page on reconnait son style inimitable. C'est vraiment un superbe roman policier avec les ingrédients incontournables d'un bon thriller et une couverture magnifique qui donne tout de suite envie d'ouvrir le livre.

Pourtant, j'avais quelques réserves car Monsieur King m'avait quelque peu perdue avec "Histoire de Lisey" que j'ai trouvé sans intérêt et ennuyeux, du coup je n'avais pas lu les suivants. Et là, la magie opère encore et du coup j'ai bien envie de lire le précédent Docteur Sleep. Mais, revenons à Joyland.

Une histoire bien ficelée, des personnages bien définis et bien travaillés, une atmosphère lugubre et inquiétante. Quel délice, je l'ai lu avec plaisir, je me demande comment Stephen King arrive encore à nous surprendre et à se renouveler ? Son talent de conteur est indéniable et se confirme avec ce magnifique roman. Il a réellement une grande facilité à prendre par la main le lecteur et lui faire suivre le monde affectif d'un personnage ordinaire dans lequel on pourrait tous se reconnaître. On y retrouve Devin, un garçon qui a le coeur brisé, et qui décide alors de passer l'été à travailler dans un parc d'attraction. le travail n'est pas facile, mais associé aux soirées de solitude ou passées avec les amis, Devin oubliera peu à peu la fille qui l'a fait souffrir. Il se lancera dans une recherche sur un fait non élucidé : un tueur a tué une femme il y a 4 ans au sein d'une attraction du parc, pourquoi ? Devin Jones est le narrateur de son histoire. Il nous la raconte quarante ans après l'avoir vécue.

C'est un bien joli roman autour de la douleur de la perte, du passage à l'âge adulte, c'est très tendre et émouvant à certains moments. Oui, vous avez bien lu, mais je vous rassure de suite ce n'est pas que ça, c'est aussi mystérieux, horrible par moments. C'est un livre inclassable car ce n'est pas qu'un roman, ce n'est pas qu'un thriller c'est un mélange de plusieurs genres et c'est déroutant mais tellement plaisant.

L'auteur nous prend nous fait monter dans la nacelle de la grande roue, on monte, on monte et au moment où l'on s'y attend le moins il nous laisse redescendre. Comme d'habitude, il soigne les mots employés en fonction des lieux et des ambiances, ici il utilise le vocabulaire propre aux forains. C'est un roman qu'on pourrait séparer en deux parties : l'une empreinte de nostalgie avec la perte de l'innocence, la perte de ces idéaux, une jeunesse perdue avec son lot de certitudes et de rêves qui ne se réaliseront probablement jamais. C'est aussi la nostalgie des premières fois, premier amour, premier emploi, première déception. L'autre partie c'est celle du mystère, celle du passé avec ce meurtre non résolu, l'attraction de la maison hantée.

Frissons et suspens garantis mais pas seulement, c'est très émouvant aussi. Au niveau émotion j'ai un peu retrouvé l'émotion de la ligne verte. Ici point d'horreur mais du mystère et c'est un style qui va très bien à Stephen King. J'espère qu'il continuera sur cette lancée même si j'aime aussi ses romans d'horreur. Ce livre m'a réconcilié avec lui, malheureusement pour mon porte monnaie et les étagères de mes bibliothèques, mais pour mon plus grand bonheur de lectrice.

Un fabuleux roman d'apprentissage dont je suis sûre les lecteurs ne sortiront pas indifférents.

VERDICT

C'est impossible de faire l'impasse !!! Pas seulement pour les lecteurs déjà acquis à sa cause, car avec ce roman il montre une autre facette de son talent et il serait dommage de passer à coté.

Lisez-le, relisez-le, offrez-le aussi quoiqu'il en soit vous ne le regretterez pas.
Lien : http://lilacgrace.wordpress...
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J'ai consacré une bonne partie de mon adolescence à lire du Stephen King, dans les années 90 on ne parlait que de lui, tout du moins pour le maigre lecteur que j'étais, il faisait partie des mes heures creuses ou je bouquinais avec un appétit équivalent aux leds incandescentes de nos écrans d'aujourd'hui, les jeunes de nos vieillissantes années perdent le gout de lire, et loupent par la même occasion l'immense plaisir de déambuler dans une bibliothèque municipale à la recherche d'une quatrième de couverture aussi alléchante que passionnante. (En BD à cette époque je n'épongeais que la redoute, si mes doigts pouvaient parler, ils en raconteraient des hormones à qui veut bien l'entendre, l'adolescence est parfois une solitude ép(r)ouvante)

Mais j'étais jeune, parfois trop jeune pour saisir toute la subtilité de certain de ses romans. Stephen était le maitre de l'horreur, du fantastique et de la science-fiction, mais son talent littéraire m'échappait, je n'en saisissais pas la prose, trop souvent l'ennui me guettait au fil des premières pages qui défilaient, il affinait le caractère ses personnages à l'émotion près, il dressait son décor, il peaufinait l'ambiance et je trouvais le temps long.

Aujourd'hui la maturité qui est un lourd fardeau pour tout enfant devenu grand a aiguisée mes plaisirs, je me régale de son talent d'écrivain.

Joyland c'est une petite claque dans la gueule, une petite dose de fantastique et de grandes larmes d'émotions, du plaisir sans prétention, mignon, gentillet avec cette bienveillance juvénile qui sied à ravir à notre héros.

Il y a dans ce roman une madeleine de Proust, corné d'odeurs et de souvenirs qui font du bien même pour un grand.

A plus les copains
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Suite à une rupture sentimentale, Devin Jones prend une pause dans ses études et se fait engager à Joyland, un parc d'attraction situé en Caroline du Nord.
Nous allons découvrir l'envers du décor des fêtes foraines : les rapports entre les forains, leur hiérarchie, leur langage propre.
Il y a quatre ans, une jeune femme a été découverte assassinée à la sortie du train fantôme. On n'a jamais identifié le meurtrier mais certaines personnes affirment voir son fantôme lors de leur parcours dans "la maison de l'horreur" ...
Par ailleurs, Devin fait la connaissance d'Annie et de son fils Mike, enfant gravement malade et "voyant" qui habitent sur la plage non loin du parc d'attractions et sympathise avec eux.

Ce livre n'est pas un "Stephen King" traditionnel : bon, il y a bien un mystère au sujet de l'assassinat de la jeune femme et des visions de son fantôme mais ce livre est empreint de nostalgies (les fêtes foraines de notre jeunesse), d'amitié et de tendresse. Un "Stephen King" hors normes mais très agréable et émouvant à lire. Une petite douceur à se mettre sous les yeux.
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Loin d'être forain de chez forain, j'ai toujours été attiré par les histoires se déroulant dans les parcs d'attractions. Ici, King nous emmène dans un genre qu'il n'a pas forcément l'habitude de traiter. Pourtant, la quatrième de couverture annonce un retour à l'horreur proche de « It » mais il n'en est rien !

Ce livre, je le qualifie plutôt de policier jeunesse. Policier car c'est une véritable enquête qui s'ouvre à nous menant à la résolution étonnante ou pas du crime. Jeunesse parce que je le trouve très simple, très premier degré et loin des autres King plus philosophiques. Il n'en reste pas moins un livre fantastique mais le fantastique n'a pas pour but de créer une atmosphère d'épouvante.

Au-delà de ça, on reconnait quand même que c'est du Stephen King ! Un bouquin bourré d'émotions et brut de campagne (enfin ici de forain…). On est partagé entre la tristesse et les sourires comme dans beaucoup de King avec ces petites phrases que l'on s'empresse de reporter sur babelio ! Et puis les fans ne pourront pas passer à côté du « Shining ». Une sorte de prolongement de Docteur Sleep écrit au même moment.

Honnêtement, c'est un page-turner de qualité et je ne dis pas ça parce que je suis un fan du maître. Il m'a une nouvelle fois étonné et pourtant j'en ai lu des King ! le livre idéal pour découvrir le style de l'auteur.
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S'il y a une chose qui me remplit de joie, c'est de me rendre compte que je n'ai pas encore lu TOUS les Stephen King. J'ai lu mes premiers vers 22 ans, et me voilà, quarante ans plus tard, prenant un extrême plaisir à en découvrir toujours d'autres. Dont Joyland.
L'histoire : Devin Jones, un vieil homme, raconte ce qui lui est arrivé l'été 1973, lorsqu'il avait 21 ans, quelques mois qu'il n'oubliera jamais. Étudiant dans le New Hampshire, amoureux fou de sa copine de cours Wendy, mais pour l'été suivant leur première année, ils n'ont pas envie de travailler comme ils le font à nettoyer la cafeteria du Campus ; pour les deux mois d'été ils veulent quelque chose de plus enrichissant. C'est alors que Wendy lui annonce qu'elle part à Boston avec sa meilleure amie, elle ne reste pas avec lui. Comprenant que leur histoire est terminée, Devin, désespéré, tombe sur un vieux journal de petites annonces sur un plateau de la cafétéria, et l'une d'elles retient son attention : un parc d'attractions de Caroline du Nord cherche des étudiants pour la saison. Autant partir très loin de Wendy.

Lorsqu'il y arrive, pour l'entretien d'embauche, il découvre un vieux parc d'attraction indépendant, vieux mais comportant tous les manèges sortant des bâches, il y a la grand-roue, les montagnes russes, les toboggans aquatiques, la salle de spectacle pour les musiciens (de seconde zone), des manèges pour les petits, les stands classiques de tir, de nourriture festive, et même le Train de L'horreur. Il y a aussi une « voyante » à mi-temps. Il est embauché, et la voyante lui dit qu'il devrait de suite réserver une chambre dans la pension de famille de Madame Shoplaw, la meilleure, il n'y a que trois chambres à louer, elles seront vite parties. Devin y va, et cette dame très chaleureuse lui montre sa chambre, impeccable. Il la réserve, et lorsqu'il revient pour prendre son travail une semaine plus tard, il y a au Parc Joyland une multitude de « bleus », des étudiants comme lui. Il noue directement une profonde amitié avec Tom, et Erin, qui sera, elle, une hollywood Girl qui prendra des photos des touristes et les leur vendra. Tom, Devin et Erin forment une des dizaines d'équipes qui ne doivent pas se quitter. Chaque équipe sera sur chaque attraction et ils changeront tous les jours. Mais le bruit court que dans l'attraction du Train de L'horreur, il y a un vrai fantôme, une jeune fille égorgée il y a quatre ans, dont on n'a jamais retrouvé le meurtrier.

Ce roman est un bijou d'humanité, encore, comme Stephen King sait les écrire. L'univers forain et son langage particulier « La Parlure » (il y a un équivalent chez les forains français), le travail épuisant des réglages et mises en route des attractions, les enfants à gérer, le déguisement de chien « Howie le Gentil », mascotte du Parc, que Devin enfilera souvent, de la fourrure en plein cagnard de Caroline du Nord, l'amitié, et toujours le désespoir de la perte de son amour Wendy, qu'il entretient le soir dans sa chambre chez Madame Shoplaw, en mettant des chansons super tristes et en lisant Tolkien. Sa vue sur la plage, le bruit des vagues, et au loin, la Grande Roue de Joyland.

C'est un roman de 400 pages chaleureux, sur l'apprentissage, la tolérance, le respect des valeurs humaines, la gentillesse, la bonté… et aussi une enquête pour trouver le meurtrier de cette jeune fille, Linda Gray (ça me fait penser à l'actrice qui jouait Sue Ellen dans Dallas, moi).. ce fantôme que Tom verra mais pas Devin. Il y a donc aussi un peu de surnaturel dans cette histoire, comme toujours.

Une petite merveille, donc, et je suis heureuse d'avoir de côté dans ma bibliothèque d'autres Stephen King non encore lus, pour quand l'envie me prend. C'est toujours un pur plaisir. (Sauf que je fais l'impasse sur Les Tommyknockers, et « Ça », tant c'est immense, énorme et trop de longueurs, datant de sa période cocaïnomane). Et il y en a quelques-uns dans lesquels je n'ai pas su « rentrer », comme Cellulaire. La perfection n'existe pas…

J'ajoute que, contrairement à ce que dit la 4e de couverture, il n'y a PAS de clowns.

Stephen King est unique dans son genre, pour son amour pour les personnages et pour l'humanité qu'il met dans ses romans. Il mérite le Prix Nobel de Littérature, comme je ne cesse de le dire.

Ma note : 5 sur
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A 60 ans et pressé par un cancer, Dév nous raconte les souvenirs de sa 21ème année : Celle qui a fait de lui un homme. A cette époque il est étudiant, en pleine rupture avec son premier amour et, pour payer ses études autant que pour prendre du recul, se fait embaucher tout un été à Joyland, ce parc d'attraction de bord de mer, indépendant et à l'ancienne, qui survit tout juste à la concurrence de DisneyLand.


Son arrivée au parc et sa découverte du lieu ravit Dév, même s'il doit travailler dur : Laver les manèges, porter la fourrure du chien mascotte pour amuser les enfants, apprendre à faire fonctionner la Grande Roue, le Train Fantôme, les Tortillards. Et se faire accepter des forains qui peuvent l'aider ou lui mener la vie dure.


Mais cet univers grisant et mystérieux lui réserve aussi des surprises : Une diseuse de bonne aventure lui énonce de drôles de présages, un petit garçon mourant, avec un cerf-volant en forme de Jésus, lui affirme de la part d'un esprit que « Ce n'est pas blanc »... Légèrement flippant le môme, à force ! Et puis bien sûr, comme tout endroit un peu magique, celui-ci a également ses fantômes du passé… Comme celui de cette fille au serre-tête bleu dans le train fantôme, qui attend encore l'arrestation de son meurtrier…


*****

Je me suis déjà rendue compte, avec « Docteur Sleep » puis avec « Marche ou crève », que l'auteur n'écrivait pas uniquement du fantastique sanguinaire. Me voici donc repartie à la découverte de « Joyland », immédiatement séduite par l'idée d'un livre à suspense dans un endroit qui s'y prêtait autant. L'univers de la fête foraine est à la fois original et ludique, un peu magique en lui-même aussi puisqu'il fait appel à nos souvenirs d'enfance… Encore une fois, la magie a opéré et je suis immédiatement entrée dans l'histoire, profitant du talent de Stephen King sans basculer dans l'horreur. Car c'est un suspense tout doux que nous livre ici l'auteur, presque un roman d'apprentissage. Il pourra donc plaire à un très large public, même s'il laissera peut-être les amateurs de pure angoisse fantastique sur leur faim.


Monsieur King commence par nous endormir avec son ambiance de barbe à papa, jouant avec l'ébahissement et l'imaginaire des enfants qui sommeillent en nous, nous émouvant avec des histoires d'amour ou des maladies incurables, nous intriguant avec le mystère du crime du train fantôme et les prédictions étranges de certains personnages, nous émerveillant avec les descriptions des attractions, des forains eux-mêmes et de leur langage secret… Celui-ci participe grandement au charme du roman car, loin de nous tenir à l'écart, le langage nous aide à pénétrer ce monde à part en même temps que Dév l'intègre. Bientôt, on babille avec délice des mots de « Parlure », ce langage secret des "forains de chez forains", et l'on se prend au jeu du « Boniment », ce petit discours imparable qui attire les « Ploucs », heu… les « Lapins » en visite. J'ai pas mal souri à la lecture de ce livre, et c'était les trois quarts du temps en lisant les dialogues qui en découlent.


L'histoire avance lentement pour notre plus grand plaisir, ce qui permet de profiter de cette ambiance à part. Comme toujours, Stephen King nous présente des personnages secondaires attachants et un héros qui prend de l'ampleur au fil des pages, que l'on ne voudrait plus quitter... Et puis au trois quarts du bouquin tout s'accélère, le maître du suspense reprend la main, et la quatrième de couverture prend tout son sens… Un coup de coeur rien que pour l'univers et les personnages : N'ayez plus peur mes Lapins, pénétrez à Joyland avec Oncle Stephen, et vous m'en direz des nouvelles !

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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A soixante ans passés, Devin Jones se souvient avec nostalgie de ses 21 ans. Cette année là, il fit face à sa première déception amoureuse, travailla à Joyland où il découvrit l'univers des forains mais surtout acquit une certaine maturité...
Un excellent roman de Stephen King !
J'ai aimé cette ambiance des années 70, cette petite dose de fantastique, cette "parlure" de forains, ces personnages tous plus attachants les uns que les autres mais surtout cette histoire de passage à l'âge adulte toute en émotions.
Un régal !
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J'ai rarement vu une 4e de couverture refléter aussi peu le contenu du livre. Quelqu'un a dû se mélanger les pédales, ce n'est pas possible.
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En tout cas, ne pas s'y fier parce que dans Joyland, rien d'angoissant ou de terrifiant ayant un quelconque rapport avec ce résumé.
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C'est une histoire d'amitié, empreinte de tendresse ; elle parle de sentiments.
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Devin se remémore l'année où il a dû travailler dans un parc d'attraction pour l'aider à financer ses études. Il y a trouvé une famille qui lui a ouvert les bras, les Ross.
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Nous découvrons avec lui le monde très à part des forains, cette ambiance qui y règne, cette solidarité. Les écueils aussi...
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Magnifique roman, où le surnaturel est laissé de côté pour une fois, mais pour notre plus grand plaisir.
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Un classique qu'on dirait écrit comme il respire.
Pas l'ombre d'un effort pour le maître.
Un enfant pas comme les autres dans son monde que les adultes ne peuvent plus comprendre.
Un jeune homme entre deux mondes, qui, devenu vieux, revit son bel été, son bel automne 1973. le goût et la musique du passé, leurs fantômes.
Un parc d'attraction, frontière entre deux mondes, un peu de magie noire, un meurtrier, une plage, un cerf-volant, l'amour, des palmiers, la Floride, les Doors ...Un enchantement pour le lecteur.
Mélancolie, nostalgie puissante, le temps s'arrête sur un instant, et ne repart plus vraiment. La vie culmine, comme sur la grande roue, et lentement on redescend. Et ce n'est plus vraiment la même chose. C'est tellement triste, au fond...
Mais le maître a un tel talent !
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