Sleeping Beauties

Un peu déçu. L'action partait bien, les personnages semblaient sortis d'un roman de Stephen King. Les pourris semblaient vraiment pourris, un jeune lycéen violent et violeur, des maris violents, une prison avec des personnages puissants... Et puis l'action démarre très fort. Les femmes s'endorment et ne se réveillent pas, entourées d'une espèce de toile. Certains hommes vont péter un câble, et veulent les détruire. Mais l'action n'ira jamais très loin, les méchants vont très vite se montrer inutiles, voire devenir gentils.
Le propos féministe est intéressant, et Stephen King a prouvé tout au long de ses livres sa fidélité à ses convictions.

Sleeping beauties de Stephen King et Owen king, edition Poche
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Lu pour le Cap ou pas cap d'Alice et Léa ( #capoupascapdaliceetléa dans les groupe : #lesagitésdubouquin ) thèmes : AMSTRAMGRAM, vidéo en slide.
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Récit : À Dooling, petite ville de Virginie-Occidentale, deux hommes qui fabriquent de la méthamphétamine sont battus à mort par une femme mystérieuse, qui met ensuite le feu à leur laboratoire avant de se laisser arrêter par le shérif du comté, Lila Norcross. Dans le même temps, des rapports commencent à faire état d'une étrange épidémie qui se propage dans le monde entier et qui fait tomber les femmes dans un sommeil profond au cours duquel elles sont rapidement enveloppées dans un cocon. Surnommée fièvre Aurora (d'après le nom de la Belle au bois dormant), la maladie provoque aussi chez les femmes endormies une rage meurtrière lorsqu'on tente de les réveiller en déchirant le cocon.
Clint Norcross, le mari de Lila, est le psychiatre de la prison pour femmes de Dooling où sa femme incarcère la meurtrière, qui se fait appeler Ève Black. Alors que l'épidémie continue de se propager dans le monde entier, les femmes qui ne sont pas encore atteintes essayent désespérément de rester éveillées par tous les moyens nécessaires tandis que des émeutes éclatent et que des groupes d'hommes réagissent bientôt en mettant le feu à des cocons, brûlant vives leurs occupantes, qu'une rumeur accuse d'être le vecteur de propagation. Lila, terrassée par la fatigue, s'endort à son tour. Elle est remplacée par son adjoint alcoolique, Terry Coombs, qui nomme Frank Geary, le responsable local de la fourrière, comme adjoint. Geary est un homme ayant bon fond mais très colérique qui veut à tout prix trouver un moyen de sauver sa fille endormie. Janice Coates, la directrice de la prison, renvoie l'un des gardiens, Don Peters, pour harcèlement sexuel ; pour se venger, Peters la drogue avec du Xanax, ce qui laisse Clint aux commandes de la prison.
Clint interroge Ève, qui semble être la seule femme dans le monde à pouvoir s'endormir et se réveiller normalement. Ève prétend être une émissaire envoyée par un être supérieur qui croit que les femmes sont capables de construire une société exempte de violence et d'autres maux principalement causés par les hommes. Elle promet de mettre fin à la maladie si Clint parvient à la protéger pendant une semaine. 
Pendant ce temps, dans une dimension parallèle, les femmes endormies de Dooling se retrouvent dans un monde post-apocalyptique. Lila et Janice assument le commandement, et les femmes commencent à s'organiser, même si plusieurs disparaissent mystérieusement (parce que leur corps est mort dans le monde réel). Un groupe envoyé à la recherche d'autres rescapées découvre un arbre magnifique et gigantesque, qui s'avère être le seul portail fonctionnant dans les deux sens entre ce monde parallèle et le nôtre. Elaine, l'épouse de Frank qui est en instance de séparation, tente de brûler l'arbre, mais Ève envoie une détenue, Jeanette Sorley, pour l'arrêter ; Jeanette y parvient mais est abattue par erreur par Lila.
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Avis : je crois que je peux juste dire que j'ai adoré. y a rien d'autre à dire tellement ce livre m'a subjuguée, avec 832 pages de pur bonheur, j'ai réellement accrochée et adoré ce double King

Absolument génial, j'ai passé un très bon moment. c'est une bonne histoire, très bien racontée, aucune faiblesse ni dans l'écriture ni dans l'histoire. On est envoûté du début à la fin. Pas d'hésitations si vous aimez Stephen King ce livre devrait vous plaire.

Résumé :

A Dooling, une petite ville des Etats-Unis située dans les Appalaches, une mystérieuse femme semblant être sortie de nulle part est arrêtée par le shérif Lila Norcross après avoir sauvagement tué deux hommes. Très vite, l'attitude de celle qui se fait appeler Evie Black intrigue. Celle-ci est transférée dans la prison pour femmes dans laquelle Clint Norcross, le mari de Lila, exerce la profession de psychiatre. Il va rapidement se rendre compte qu'Evie n'est pas une femme ordinaire et les évènements qui secouent la planète au même moment vont venir renforcer ses convictions...
En effet, une étrange épidémie ne touchant que les individus de sexe féminin de tout âge se propage à travers le monde. Les médias lui donnent le nom de "fièvre Aurora" par rapport à la princesse Aurore, la "Belle au Bois Dormant". Toutes les femmes s'endormant se retrouvent enveloppées par une sorte de cocon. Si on prend le risque de les réveiller en arrachant la toile les enveloppant, on s'expose à un véritable danger puisque celles-ci se transforment en furies capables du pire...
A Dooling et partout dans le monde, certaines femmes luttent désespérement pour rester éveillées mais peu à peu, le sommeil les emporte également. le chaos s'empare de la planète livrée à la violence des hommes qui, sans leurs femmes, leurs mères, leurs filles, leurs soeurs, etc..., se retrouvent livrés à eux-mêmes.
Mais Evie semble immunisée contre ce phénomène. Ce qui va inéluctablement attirer l'attention sur elle. Qui est-elle ? Arrivera-t-elle à échapper à la folie des hommes qui voient en elle le seul moyen de sauver leurs femmes plongées dans un sommeil qui semble infini ?
Dans ce contexte apocalyptique, chacun va devoir se remettre en question et prendre des décisions importantes qui ne seront pas sans conséquences...

Mon avis :

"Sleeping Beauties" est un beau pavé de 825 pages écrit par Stephen King et son fils Owen King. On peut dire que j'ai "dégusté" ce roman puisque j'ai passé un mois dessus. J'en ai lu un peu chaque jour ; c'était un peu comme un feuilleton pour moi. J'aurais pu le lire plus rapidement mais de une, j'étais occupée par d'autres choses ; et de deux, je voulais faire durer le suspens...
D'abord, j'ai beaucoup aimé cette histoire dans laquelle les femmes tombent dans une sorte de coma laissant les hommes gérer le monde... Et quelle gestion messieurs ! Non, avouez-le, si un truc pareil arrive vous êtes clairement dans la merde, on est d'accord ? En tant que femme, pendant ma période de lecture de ce roman, j'avoue avoir un peu flippé avant d'aller me coucher ; la perspective de me retrouver avec un cocon sur la gueule me réjouissait peu... Mais tout va bien ! Je suis toujours là pour écrire cette chronique !
Alors je ne vais pas faire tout un speech sur le féminisme mais il est tout de même important de noter que c'est LE thème de ce livre. le féminisme a des bons et des mauvais côtés mais sans les femmes, que serait le monde ? Il y a un point précis qui m'a particulièrement touché dans ce roman, c'est la différence de perception et d'interprétation entre les hommes et les femmes. Je crois qu'en fait, la plupart d'entre nous essayons de nous comprendre tant bien que mal mais que des fois c'est difficile justement à cause de ces différences. Nous sommes structurés différemment d'un point de vue physique et psychologique mais au final, nous sommes complémentaires. Nous aussi, les femmes, pourrions dire : que serait le monde sans nos hommes ?
Au niveau des personnages de l'histoire, le couple Norcross occupe évidemment la place centrale. Lila, shérif de la ville, a de nombreuses responsabilités mais elle va devoir agir vite car elle est une femme... J'ai dans l'ensemble apprécié ce personnage mais elle va commettre des erreurs de jugement qui vont quelque peu chambouler son couple... Et puis il y a un truc que je n'ai pas pigé concernant son état, je pensais avoir un éclaircissement à la fin et non... Si quelqu'un peut m'éclairer... Clint est un personnage intéressant qui va se retrouver "en haut de l'affiche" et il va devoir gérer une situation difficile. J'ai bien aimé ses convictions et ses prises de risque.
Les difficultés de communication entre un homme et une femme évoquées un peu plus haut se retrouvent également chez Franck et Ellen qui sont, eux, divorcés. Franck est un individu qui n'a pas mauvais fond, au contraire, mais il a du mal à maîtriser ses émotions tandis qu'Ellen est une personne froide, carrée et obtus ; d'ailleurs je n'ai pas pu l'encadrer...
Il y a plein de personnages singuliers dans ce roman mais on s'arrêtera avec la mystérieuse Evie qui m'a beaucoup subjuguée. J'ai beaucoup apprécié son côté simple, proche de la nature et son caractère enfantin. On la sent parfois envahie de doutes ce qui la rend plus attachante. Evie est incontestablement la clé de l'énigme même si on ne sait pas qui elle est vraiment...
Concernant l'issue de l'intrigue, je qualifierais celle-ci de "mitigée". Même si elle devrait être satisfaisante, elle laisse quand même un goût amer. Moi j'appelle ça une fin "gueule de bois"...
Pour conclure, j'ai quand même bien apprécié ce beau livre qui m'a permis de comprendre beaucoup de choses sur les différences hommes-femmes. Je pense que l'homme et la femme sont incontestablement faits pour vivre ensemble. J'ai également beaucoup aimé le côté apocalyptique. Bref, un très bon moment !

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En grande fan de King, il y avait déjà un bon bout de temps que « Sleeping Beauties », le livre coécrit avec son fils Owen, me faisait de l'oeil. C'est sans appréhension et avec un engouement non dissimulé que je me suis empressée d'entamer ma lecture tant le résumé m'avait mis l'eau à la bouche.
Dans ce roman, nous suivons plusieurs habitants de Dooling, petite ville des Appalaches, frappée par une crise sanitaire mondiale : la fièvre Aurora. Partout dans le monde, les femmes qui s'endorment se retrouvent enveloppées dans des sortes de cocons et ne se réveillent plus. Toutes, sauf une : la mystérieuse Ève Black qui semble mystérieusement épargnée par la fièvre.
Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je me suis forcée à aller au bout de ma lecture. Premièrement parce que j'avais déjà lu plus de 450 pages (ce qui ne représente que la moitié du pavé soit dit en passant), deuxièmement parce que c'était un (double) King.
Honnêtement, je pense que si ça n'avait pas été — à 50 % au moins — de Stephen King j'aurais abandonné ma lecture. Mais, je me suis dit que l'histoire allait forcément s'emballer à un moment ou un autre et que pour qu'il y ait autant d'attente, ça allait être du très très lourd. Je viens de tourner la page 945 et j'attends toujours. Habituellement, je n'ai rien contre les livres qui s'attardent plus sur les personnages que sur l'action en elle-même, encore une fois, surtout quand c'est King.
Ce que je préfère dans son écriture, c'est sa manière de traiter ses personnages avec un réalisme hypnotisant. En quelques phrases, on a sous les yeux un personnage en chair et en os, quelqu'un qu'on a l'impression d'avoir déjà vu, presque connu. Je n'ai même pas pu me raccrocher à ça ici, car on a un nombre de personnages énorme qui ne permet de tous les développer autant qu'ils le méritent. Je n'ai même pas un personnage auquel je pourrais dire que je me suis plus attachée qu'aux autres et j'ai comme le sentiment que je les aurai bientôt tous oubliés. Alors qu'a contrario, des personnages comme Dolores Claiborne m'ont tellement marquée que j'ai l'impression qu'elle marche à mes côtés depuis des années.
Bref, je n'irai pas jusqu'à dire que le livre est mauvais, et que ma lecture était une torture, bien évidemment. Certains passages m'ont vraiment plu et certaines "punchlines" me resteront, mais je m'attendais à mieux pour un double King. Peut-être en attendais-je un peu trop ?

Roman très correct mais pas le meilleur de King (écrit je crois avec son fils ) Pas de scène gore dans ce roman mais une présence constante des animaux, sous forme de papillons de nuit notamment, de quoi vous déclencher une phobie de cet insecte. C'est certainement la touche la plus fantastique dans ce roman. Mais on sait que l'auteur aime prêter aux animaux des pouvoirs particuliers .
Les scènes se déroulant à la prison pour femme ont beaucoup de Orange is the New Black, un peu trop (merci Owen ?) mais Stephen y va de son allusion à La Ligne Verte que je vous laisse trouver.
Le message dans ce roman est très fort, nous avons un roman très féministe qui ravira les femmes se rattachant à ce mouvement qui tend à prendre beaucoup d'ampleur ces derniers mois. Que deviendrait un monde sans femme ? Les hommes pourraient-ils éviter de sombrer dans la violence ?
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Je suis en train de le lire 'j'en suis à la moitié c'est du bon Stephen King écrit avec son fils mais je trouve que c'est trop trop long je le lis un peu en diagonale

Très moyen

Le début était bien prenant, à la méthode Stephen King, beaucoup de descriptions des personnages, on s'y attache... A un moment l'histoire commence à piétiner, on s'ennuie, on tourne en rond. J'étais assez déçue de ce livre.

j'adore