AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 3503 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je me souviens d'avoir lu ça lorsque le roman fut édité en trois volumes. Je ne l'ai pas lu, je l'ai carrément dévoré. Dévoré de la même manière que grippe-sous le clown dévore. Que dire. Il s'agit pour moi d'un des meilleurs Stephen King. La manière de passer de Derry enfants à adultes avec les interludes permet d'entrer dans l'histoire. On se sent à la lecture prisonnier de Derry. L'horreur est là coincée entre des friches, un château d'eau, une rue abandonnée, un parc, un canal... Il est là, il observe avec ses ballons.

Je ne sais pas ce qui m'arrive... Je commence à flotter... Nous flotterons tous en bas ! Cette critique flotte et toi, lecteur, tu flotteras aussi...

Bientôt.

Car il est revenu.
Commenter  J’apprécie          160
Attendez un peu de lire comment Ça m'est tombé dessus... Et accrochez-vous, parce que Ça va vous faire frissonner !!!

Un soir, portes et fenêtres closes, prise d'une harassante séance d'errance télévisuelle, - autrement dit de zapping forcené - subitement mon coeur manque un battement, ou deux...
N'ai-je pas aperçu un ballon du coin de l'oeil, qui flottait devant la porte de la salle de bain restée allumée ?
Pfff, n'importe quoi ! Peut-être devrais-je penser à réduire ma consommation de pastilles à l'absinthe ?
Je me tortille sous ma polaire, un peu mal à l'aise de ressentir quelques frissons alors que le thermomètre de la chambre est à 28° (bah quoi, j'suis une fille du sud moi, 28° avec une polaire, quoi de plus normal ? ^^).
Un courant d'air peut-être ? Où la porte du congélo mal fermée ?
[...]
Plusieurs centaines de pages plus tard, vous voulez vraiment savoir dans quel état je suis ?
Pas du tout indemne (sans rire, vous aviez remarqué ? :D ), mais surtout bouleversée, émue, impressionnée, vivante, et enivrée d'émotions fortes.
Je ne sais pas si les égouts sont définitivement débarrassés de Ça mais je sais qu'il restera dans mon bourrichon un sacré bout de temps ! Caché, ou juste endormi, jusqu'aux 27 prochaines années...

Pourquoi ? Vous tenez vraiment à savoir qu'est-ce que Ça m'a fait ?
Il m'a fait trembler, ressentir la terreur des cauchemars et l'intensité de la folie incarnée, la laideur des monstres, et la résurgence des peurs enfouies...

Mais ce roman a été avant tout un catalyseur !
Le catalyseur de l'amitié, avec un A plus gigantesque que l'Annapurna ! Il a surtout révélé la force d'une alliance, forgée dans la magie de l'enfance et la puissance des serments !
Les griffes du monstre perdent de leur tranchant face à la bouffée d'admiration et de tendresse éprouvées pour les personnages ! Des frayeurs pour cette bande de ratés, dont on aimerait faire partie, naît un bouillonnement d'admiration et d'amour.
Une tempête de sensations, j'vous dis ! Un coup de coeur ! Et une flopée de ha-ha-ha-ha aussi :D
Rien que Ça ! C'est dingue, pas vrai ? !!!
Ah, j'oubliais : « LES CHEMISES DE L'ARCHIDUCHESSE SONT SÈCHES, ARCHI-SECHES ! »
Et maintenant : Bip bip !!! ;-)
Commenter  J’apprécie          150
Première partie de Ça, dans laquelle 7 enfants luttent contre une entité qu'ils appellent "Ça", laquelle prend la forme de leurs peurs les plus intenses, et dans la seconde, les enfants devenus adultes reviennent sur les lieux en apprenant que "Ça" est revenu.
Le plus terrifiant des romans de Stephen King, et celui qui s'est le plus vendu.
Le fameux clown aux ballons rouges (Gripsou) est encore tenace dans les esprits, bien des années plus tard.
Il faut également souligner que le film qui en a été l'adaptation est particulièrement réussi également et que je ne manque pas de le regarder encore et encore chaque fois que je tombe dessus.
Commenter  J’apprécie          140
Quel livre que celui-ci! Je ne m'attendais pas du tout à ça! Je n'ai jamais vu les films ou les téléfilms qui sont adaptés du roman mais comme beaucoup, j'ai vu des extraits, entendu des tas d'histoires autour de cette intrigue et pourtant, j'étais bien loin du compte!

Stephen King fait de la ville de Derry, un lieu mythique et symbolique qui va concentrer tout le mal sous la forme de ça, une sorte d'entité qu'on ne verra d'ailleurs guère dans ce premier tome. Tout commence avec la mort atroce de Georgie, le petit frère de Bill, subitement assassiné alors qu'il jouait dans la rue. Les morts violentes d'enfant vont se succéder. Bill et ses camarades, la bande des ratés, ont tous un point commun: ils ont tous vu « ça » sous différentes formes effrayantes. Genre de croque-mitaine qui concentre toutes les peurs, ça ne cherche qu'une chose: tuer et se nourrir d'enfants…

Stephen King nous offre ici un roman à la construction brillante fait d'aller-retour entre le passé, à Derry, avec la bande des ratés alors âgés d'une dizaine d'années, et le « présent » où tous ont bien grandi et plus ou moins réussi leur vie. On navigue donc entre des héros enfants et adultes, toujours hantés par leur « ça ». Ce premier tome est une sorte de grosse introduction puisqu'on nous dresse le portrait précis de chacun des protagonistes et la manière dont ils ont été confrontés à ça!

C'est brillant parce que Stephen King nous rend attachant tous ces enfants, nous glace le sang avec les différentes apparitions de ça. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ça n'est pas un roman horrifique. Il y a certes quelques scènes impressionnantes mais la plupart du temps, l'auteur joue avec nos peurs primaires liées à l'enfance. C'est dense, bien écrit, superbement bien construit et je n'ai qu'une hâte: lire le second tome pour terminer enfin cette intrigue qui prend aux tripes.

Vous l'avez compris, « ça » est un énorme coup de coeur que je ne peux que vous conseiller.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          130
Excellent, ce roman nous tient en haleine et, à mesure que les pages se tournent, dans un état d'angoisse constant !

Ils sont sept amis d'enfance, Bill, Ben, Richie, Beverly, Stan, Mike et Eddie, à avoir vécu l'horreur l'été de l'année 1958 dans la ville américaine de Derry, dans le Maine; ils sont sept amis d'enfance à s'être perdus de vue depuis, après s'être quittés sur une promesse solennelle qu'ils ont facilement oubliée, en même temps que leurs autres souvenirs de cette sombre période. Mais voilà que 27 ans plus tard, Mike, le seul à être resté vivre à Derry, les appelle les uns après les autres pour leur annoncer le pire: Ça, le monstre à l'aspect clownesque prenant l'apparence de la peur des gens et ayant tué de nombreux enfants il y a tant d'années sévit de nouveau dans l'inquiétante petite ville; la promesse doit être tenue: ils doivent tous revenir à Derry se confronter au pire.

Une fascination troublante s'empare du lecteur à la découverte de ce roman; aucune scène ne nous laisse de marbre, que ce soit celles, macabres, qui font grimacer (et nous donneraient presque envie de dormir avec une veilleuse, presque... ou du moins nous font vérifier à deux fois l'état de normalité de notre chambre avant d'éteindre la lumière), celles relatant les déboires de nos héros, qui nous font angoisser, ou encore celles, plus légères, montrant les petits plaisirs enfantins d'une drôle et attachante bande d'amis, qui nous font sourire avec tendresse. Je ne le dirai jamais assez: Stephen King n'a pas son pareil pour décrire ses personnages et chacun des détails qui font l'existence d'une personne; et encore une fois il nous comble en nous présentant un chapelet de protagonistes auxquels on s'intéresse rapidement. Cette histoire est si dense qu'elle en devient indescriptible en quelques mots; il se dégage une force de la manière qu'à l'auteur de raconter les évènements, entre l'admirable point de vue d'enfants confrontés à l'insupportable et cette redécouverte d'adultes sans doute bien plus troublés qu'ils l'étaient autrefois, qu'on ne peut qu'être absorbé par cette lecture. L'aspect psychologique de la peur y est traité avec minutie et une certaine intimité qui fait que nous nous retrouverons tous, à un certain moment, dans ces pages, à nous souvenir de nos anciennes terreurs nocturnes, nos cauchemars, nos phobies, toutes ces angoisses qui peuvent si facilement devenir véritable épouvante... car qui n'a jamais ressenti la peur au moins une fois dans sa vie ? C'est un roman qui parlera à tous.

Cela m'a fait du bien de retrouver la plume de l'auteur, surtout pour découvrir l'un de ses meilleurs romans ! Un premier volume qui ne nous laisse pas sur notre faim. J'ai adorée cette lecture !
Lien : https://letoucherdespages.bl..
Commenter  J’apprécie          130
Stephen King arrive à vous dépeindre et à vous transporter dans votre jeunesse, avec ses joies, ses souffrances, ses doutes, ses questions, ses insouciances, ses peurs bien sûr et surtout, et ses désirs. Il arrive à vous les faire ressentir comme vous les sentiez à l'époque de vos dix ou douze ans, et vous replongez sans difficulté grâce à lui dans l'atmosphère de cette période, retrouvant les souvenirs agréables et désagréables, mais finalement nostalgiques. Il a ce don de savoir ce que pensent des jeunes de cet âge sans fausse note, et de transcrire surtout leurs peurs indicibles, terriblement difficile à dépeindre, d'autant plus lorsque l'on est adulte.
Ce livre, plus qu'un simple énième livre d'horreur, est une ode à l'enfance, une ode au pouvoir que l'on détient à cette époque et que l'on perd trop vite et trop facilement en vieillissant. Il faut combattre cette perte d'insouciance et de croyance, il faut lutter contre Ça ! Et alors, on recommence à voler, à rêver, à vivre avec une telle puissance qu'on en a le tournis. Mais lorsqu'on est enfant, on n'y pense pas, on vit et c'est tout !
Peut-être que la fin est un peu trop spirituelle et fantastique, peut-être qu'elle est trop imagée et que le message de l'auteur manque de finesse dans sa transmission. Elle aurait gagné à moins de lourdeur, plus de suggestion dans son discours. Mais on pardonnera à M. King car cela fait partie de sa culture !
Cela dit, jusqu'à cette fin, qui n'en finit plus car tout y est décrit, King filant le parallèle entre Ça et la ville, l'horreur est omniprésente, et on tremble parfois à la place des personnages face au cauchemar auquel ils doivent faire face.
J'ai adoré ! Je regarderai bien à nouveau le téléfilm qui, finalement, n'était pas si mal par rapport au livre.
Si je devais conseillé plusieurs Stephen King, ce titre serait le numéro 1 de ma liste.
Commenter  J’apprécie          130
Quel besoin y a-t-il à rajouter une critique lorsque 270 personnes en ont déjà faite une ? Pour le plaisir de se noyer dans la masse ou le plaisir de simplement participer au concert de louange sur ce qui semble être l'un des chefs-d'oeuvre de l'auteur américain le plus connu ?
Pour ma part, je suis surtout enthousiaste comme un enfant à l'idée de conseiller Ca, pierre angulaire de mes lectures, à tout lecteur curieux. Car ce livre fut un de mes plus fidèle compagnon d'adolescence, exprimant les peurs de l'enfance, la nécessité de grandir, la violence du monde et les qualités de tout individu lorsqu'il connait l'amitié, l'amour et la force du collectif.

Je ne me tarirais jamais d'éloge sur ce livre, présenté comme l'un des ouvrages les plus réussis de l'auteur, ce qui est aussi mon avis. Stephen King nous parle ici de cette angoisse profonde issue de l'enfance, ce monstre qui transforme tout autour de nous en un cauchemar duquel on ne rêve que de s'échapper. Les métaphores abondent et tant de sujets sont brassés qu'il est possible de s'attarder sur des milliers d'interprétations, de la plus littérale à la plus alambiquée. C'est aussi vaste que l'interprétation métaphorique de Ça comme la somme de toute les peurs de l'enfance ou comme un traumatisme, la question de la violence des petites villes et de l'enfance, la cruauté du monde, la peur des autres, la peur de grandir, l'émergence de la sexualité, l'apparition des responsabilités, le deuil ... Tant de choses sont contenues en Ça qu'il est impossible de ne pas rentrer en résonance avec un des personnages du livre, toujours aussi attachants malgré les ans. Mon amour de ce livre tiens donc autant à une forme de nostalgie, décrite dans ce livre avec tout ce que cela comporte d'oubli sur son passé, mais aussi parce qu'il est rentré en résonance avec ma vie à un moment où j'en avais besoin et où les Ratés ont semblé être à mes yeux les amis qui me manquaient dans la vrai vie.

Ça est un livre qui dépasse ce simple cadre pour explorer les thématiques chères à l'auteur, explorant l'enfance et l'age adulte comme un continum, les peurs comme une force qui nous pousse à se dépasser ou encore la société américaine des petites villes. Un livre qui inspire et fait toujours aussi plaisir à lire, relire et partager.
Vous qui ne l'avez pas encore lu et êtes tenté, je dois le dire, je vous envie.
Commenter  J’apprécie          110
Les missives de Fanny H pour Collectif Polar
Ce livre, je l'ai lu alors que je devais avoir environ 18 ans et il m'a marqué pour la vie.
Mais qu'est-ce que « ça » nous raconte
Une entité maléfique terrorise une bande d'enfants durant les vacances d'été. Les six copains d'enfance se retrouvent bien des années plus tard. L'un deux leur rappelle le serment d'autrefois. Ce récit dresse un tableau saisissant de la vie quotidienne dans une petite ville américaine. Une métaphore sur la peur de grandir et d'oublier les violences de la vie. Un livre culte
Je sortais de l'adolescence. Je pense que je me suis sentie proche et que je me suis identifiée à cette bande de copains à vélo qui explorait le monde ayant exactement fait la même chose.
J'ai surtout été aussi complétement happée par l'écriture de Stephen King que je connaissais déjà pour CUJO ou Simetierre. Je sais que si ÇA (Gripsou) viendrait troubler mon existence, je n'aurai qu'une envie, comme Bill et sa bande, c'est de pénétrer dans son antre pour lui faire sa fête tellement je le hais !!!

Un livre parfait pour Halloween


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
Commenter  J’apprécie          110
Tout les quarts de siècle, dans la ville de Derry est le témoin de meurtres atroces d'enfants. En 1958, un groupe d'enfants un peu en marge deviennent amis et vont affrontés ce qui se cache dans les égouts et sous terre de la ville de Derry. Ils se font alors la promesse enfant que si tout recommençait, ils reviendraient pour de nouveau affronter Ça alias Grippe-Sous le Clown.
Et 25 ans plus tard, tout recommence. Mike Hanlon contact un par un ses anciens amis pour qu'ils reviennent dans la ville de leur enfance.

La première partie de ce diptyque, nous raconte comment tout à commencé en 1958 avec la mort du petit George, ainsi que les amitiés qui se sont liées entre les enfants, les visions de cauchemars qu'ils ont. Chacun à quitté la ville de Derry a part Mike qui est le gardien du phare et qui a veillé jusqu'au retour de Ça. Une plongée en enfer dans une petite ville d'Amérique qui prend aux trippes.
Je vais faire un pause dans la lecture de Ça avant de me plonger dans le second tome, mais j'y reviendrai rapidement.
Commenter  J’apprécie          110
Avec "Le Fléau"" dans les années 70 et "Dôme" qui est sorti récemment, "Ca" est le gros pavé de Stephen King des années 80.
Nous sommes dans l'univers du King, un univers rempli d'horreur, un véritable
condensé de toutes les peurs.
Mais ce serait injure de résumer ce fabuleux bouquin à cet aspect noir, c'est avant tout une merveilleuse histoire sur l'enfance et l'amitié qui perdure et fait grandir.
La construction du livre est diabolique et la tension constamment mêlée à l'émotion.
Peut être son principal chef d'oeuvre.

Commenter  J’apprécie          111




Lecteurs (9551) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1719 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}