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EAN : 9782380353679
144 pages
Massot éditions (25/05/2022)
3.62/5   26 notes
Résumé :
En plein coeur du quartier de Pigalle à Paris, Super Cyprine travaille dans un cabaret déjanté et porte en elle un terrible secret : sa cyprine est corrosive.

Révoltée par le poids du harcèlement qui l'entoure, elle prend pour cible un homme qui va trop loin et perd le contrôle...

Voici le récit initiatique d'une jeune femme qui essaie de dompter sa colère et de forger sa place dans le monde.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
À toutes les femmes en colère.
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Sa publication initiale date de 2022. Cette bande dessinée est l'oeuvre de Tess Kinski, pour le scénario, les dessins et les couleurs. Elle compte cent quarante et une pages. En exergue, l'autrice dédie son ouvrage À toutes les femmes en colère.

La nuit, un bruit de pas le long d'un mur d'enceinte. Une femme aux cheveux rouge saute depuis le sommet du mur aux pieds de l'homme qui s'arrête. Elle lui mord le bas ventre, il hurle. Pendant l'adolescence de Cypry, tout se passait comme sur des roulettes. Elle était en première, elle avait de bonnes notes. Elle ne se droguait pas, elle buvait peu. Elle faisait du sport. Elle était plutôt raisonnable dans l'ensemble. Mais comme tous les ados de son âge, elle avait les hormones en feu. Ce jour-là, elle a rendez-vous avec Quentin au parc. Ils s'assoient tranquilles sur un banc à l'écart et commencent à s'embrasser et à se peloter. Elle lui propose d'aller chez elle, car il n'y a pas ses parents. À sa question, elle répond qu'elle est sûre qu'ils ne sont pas là, et sûre qu'elle veut qu'il vienne. Ils montent dans sa chambre et ils se déshabillent. Il commence à lui caresser le sexe, et elle se focalise sur le ressenti du plaisir que cela lui procure. Elle lui indique qu'il a des doigts magiques, sans se rendre compte qu'il se gratte la main après coup. Quelques jours plus tard, elle est en train de pianoter sur son téléphone et de se faire rappeler à l'ordre par son père sur ses devoirs. Elle lui rappelle qu'elle est la première de sa classe et répond en même temps à Josef qui l'invite à passer chez lui.

Cypry se rend dans la piaule de Josef, à la propreté douteuse. Il est son meilleur ami, même si les frontières de cette amitié ne sont pas claires. Il éteint la lumière, ils se déshabillent et s'allongent, et il lui fait un cunnilingus. Après coup, il éprouve une douleur dans la bouche et autour. Quelques jours plus tard, après l'entraînement, Cypry se change dans les vestiaires du club d'athlétisme au club de Saint-Corros, à côté de sa meilleure amie Sara. Elle lui raconte que ce week-end Nabil et elle vont au cinéma. Sara est un peu comme une grande soeur pour elle. La semaine d'après, Cypry voit apparaître un message de Sara sur son portable : il paraît que Nabil est à l'hôpital et ça a l'air grave. Cypry décide de lui rendre visite au Centre Hospitalier Universitaire. Elle se rend à la chambre de Nabil, mais ne peut pas y entrer car il est endormi sous perfusion avec un énorme bandage au niveau du bassin. En sortant, elle remarque que Josef se trouve dans une chambre un peu plus loin. Elle y pénètre et s'enquiert de sa santé. Il lui montre le bandage qui lui masque le bas de son visage. Il tape un message sur son téléphone. C'est Cypry qui lui a fait ça. Après qu'ils se soient vus, ses parents l'ont amené à l'hôpital car sa bouche s'infectait de plus en plus. Il a été gardé en observation depuis. Il a la peau brûlée et ils ne trouvent pas la cause.

La page de garde annonce explicitement le programme : une jeune femme accomplissant une vengeance corrosive grâce à sa super cyprine, c'est-à-dire les sécrétions des glandes de Bartholin ayant pour fonction de lubrifier le vagin. Au bout de dix pages, l'héroïne a eu trois rapports sexuels, et elle porte le joli prénom de Cypry, le lecteur se demandant à quoi devaient penser ses parents quand ils l'ont choisi. D'un autre côté, la narratrice précise qu'elle est à un moment de sa vie où elle avait les hormones en feu. La dynamique du récit est simple : un dérèglement hormonal ou physiologique a rendu corrosive la mouille de Cypry qui du coup ne peut plus avoir de rapports sexuels. En pleine première année de cours en faculté de médecine, elle décide de tout plaquer, de fuguer (encore que le terme est pour partie impropre puisqu'elle est adulte) et de monter à la capitale. Sur un coup de tête, elle décide d'entrer dans le cabaret Mademoiselle Joséphine à Pigalle. Elle y est recueillie par les artistes travestis ou homosexuels, qui l'engagent pour servir au bar, avec le très beau Jean, et qui lui offrent gîte et couvert. Outre ce superpouvoir peu commun, ce déroulement indique bien au lecteur que le récit ne se veut pas réaliste et qu'il est à prendre comme une suite d'aventures imaginatives.

Les dessins présentent une forme de naïveté : des contours un peu arrondis pour les personnages, des gros sourcils, des silhouettes parfois un peu malhabiles en particulier au niveau des pieds, des visages simplifiés, des postures théâtralisées pour plus d'expressivité, des yeux un tout petit peu trop grands. Pour autant, la dessinatrice sait donner une apparence bien distincte à chaque personnage : que ce soit sa silhouette, son visage, sa tenue vestimentaire. Elle fait preuve d'une certaine forme de gentillesse avec eux, mêmes les agresseurs apparaissent plus bébêtes que vraiment méchants, car Cypry les remet à leur place avec une répartie cinglante. Les costumes des performeuses et des performeurs sont chatoyants et exubérants. L'artiste prend le temps de poser chaque décor, en faisant apparaître sa profondeur, sa décoration, les éventuels accessoires, les preuves d'activité de ses occupants. le lecteur observe plus une impression de parc qu'une vraie allée, de vraies pelouses ou encore des arbres dont il pourrait identifier l'essence. Pour autant, il n'y a pas de doute quant à la nature du lieu. La chambre de Cypry contient des objets personnels comme ses livres (King Kong théorie, 2006, de Virginie Despentes, Faut-il manger les animaux ?, 2009, de Jonathan Safran Foer) ses bijoux son agenda, son lit avec sa table de chevet. La chambre de Josef présente un désordre peu appétissant. le stade ressemble à un stade avec sa piste, sa tribune, sa clôture. L'architecture du CHU semble être inspirée d'un véritable établissement. La tour Eiffel ressemble plus à un modèle en plastique vendu à la sauvette qu'à une vraie. Toutefois le lecteur la reconnaît aussi aisément que l'établissement le Moulin Rouge à Pigalle.

En page trente-huit, Cypry pousse la porte du cabaret Mademoiselle Joséphine. le lecteur se rend vite compte que cet univers plaît à la dessinatrice, voire qu'elle l'a peut-être fréquenté. Il est vrai que la probabilité que Cypry puisse ainsi y être accueillie est inexistante. Mais l'artiste prend plaisir à représenter les numéros de chant, le maquillage dans les loges, la camaraderie entre les performeuses et performeurs, le papotage au bar, et bien sûr les costumes extravagants. Au cours du récit, Cypry met au point son propre numéro pour se produire en scène : le lecteur en découvre la conception, le rodage, le choix des bons matériaux, le premier essai devant les autres artistes, l'amélioration du rythme, sans oublier la tournée triomphale qui s'en suit. Les personnages au sein du cabaret ne sont pas très développés, à l'exception de Jean dont Cypry est amoureuse, mais ils manifestent assez d'émotion pour exister.

La narration s'avère simple et linéaire, sans effet de style particulier. La quasi-totalité du texte est présenté sous forme de dialogues ce qui rend la lecture plus vivante et plus rapide. Aucun personnage ne s'arrête pour prendre le temps d'exposer un point de vue un peu plus longuement, ou une émotion. La scénariste met tout au service du récit au premier degré, sans essayer de caser des remarques féministes ou autres revendications activistes. le personnage principal évoque à deux ou trois reprises le fait qu'elle souffre de ne plus avoir de contact charnel, mais sans que cela ne devienne un thème en filigrane. L'autrice semble plutôt s'amuser avec ce principe de fluide corrosif, pour le mettre à profit dans un numéro de cabaret. Cypry organise bien une vengeance sur un harceleur, mais le regrette rapidement car elle craint de l'avoir tué. du coup, le coeur du récit se trouve ailleurs. Finalement cette jeune femme trouve une petite communauté, moins d'une demi-douzaine d'artistes qui l'accueillent sans poser de question, sans non plus qu'elle ne donne de nouvelles à ses parents. de son côté, elle est satisfaite d'avoir trouvé un nouveau foyer, elle en pince pour Jean également serveur sans pouvoir lui dire ce qu'il en est. À la moitié du récit, elle entend un performeur évoquer un ping-pong show et ce que parviennent à faire des femmes avec leur vagin. Elle a trouvé sa voie et elle va ainsi pouvoir réaliser un projet, aller de l'avant. Finalement elle peut vivre avec sa condition et envisager l'avenir, tout en donnant quelques petits coups de pouce à la tolérance, ou plutôt en mettant un terme à l'intolérance de quelques-uns.

La couverture promet une superhéroïne au pouvoir sortant de l'ordinaire, avec des dessins un peu naïfs. La promesse est tenue : une jeune femme dont les sécrétions sont corrosives et qui va parvenir à y trouver du positif. Pour autant, elle ne se coud pas un costume de superhéroïne et elle ne se met pas à lutter contre le crime de manière récurrente. La narration visuelle douce et un peu édulcorée permet d'éviter toute forme de voyeurisme malsain, même dans les quelques séquences explicites. le lecteur suit avec plaisir cette jeune femme qui se retrouve dans une situation bien embarrassante et qui parvient à mettre à profit cette particularité physiologique peu commode.
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Cypry et sa cyprine.

Une jeune femme découvre avec stupéfaction que ses sécrétions vaginales, normalement synonymes de désir, sont malheureusement pour elle corrosives. Elle qui aime la jouissance du corps, comme l'immense majorité des ados emplis de phéromones, se retrouve dans une impasse dans sa relation intime avec le sexe complémentaire. Ses amants sont blessés physiquement après contact : cela soulève bien des problèmes. Commencent alors des moqueries de la part des camarades, d'anciens partenaires l'évitent, sans compter que ses parents ont une fâcheuse tendance à lui mettre une pression de dingue quant à ses résultats scolaires. Cypry part alors pour Paris où, au fil de ses déambulations, elle tombe sur un cabaret un peu spécial qui l'emploie. Victime de violences verbales humiliantes de la part d'un client elle décide de se transformer en une sorte d'héroïne vengeresse, puis de créer son propre spectacle afin d'utiliser le pouvoir corrosif de sa cyprine à meilleur escient.

Voilà, en résumé rapide, le contenu de Super Cyprine.

On y gravite dans un univers féministe moderne, dans un monde queer où la protagoniste côtoie des artistes travestis, et où la plupart des hommes ont le mauvais rôle (consommateurs de pornographie, violents verbalement et physiquement avec les femmes, homophobes, etc), notamment le journaliste harceleur dont on découvrira certains penchants par le biais du hacking de ses données, et qui se verra profondément blessé et humilié lui-aussi. le "violeur" voit lui aussi une partie de son intimité saccagée, et sa haine finit par se retourner contre lui.

Si je m'attendais à une oeuvre très amusante, très second degré, complètement barrée, j'avoue avoir eu un ressenti très mitigé pendant la lecture de Super Cyprine. Si je comprends (bien évidemment) la colère et le désappointement de sa protagoniste envers une bonne partie de la gent masculine, je dois tout de même avouer que j'ai trouvé les propos de fond de cette bande dessinée pas vraiment à mon goût. C'est un peu trop binaire à mes yeux : les gentils travestis sensibles contre les vilains machos, la multiplication des références aux propos avilissants de certains sur le web, un point de vue assez simple sur les répercussions de la différence (qu'il s'agisse de handicap, d'apparence ou d'orientation sexuelle), et finalement un humour qui ne correspond tout simplement pas à mes critères.

Je dois bien admettre que je suis assez hermétique, de base, à cet univers (tendance à l'écriture inclusive, mise en avant de la culture LGBT+, mise en opposition des forces féminines et masculines au lieu de pointer leur complémentarité). Cependant Cypry reste attachante, et son combat personnel, sa vendetta même, reste compréhensible puisque tout opprimé ressent un jour un besoin de combattre et de s'affirmer.

Super Cyprine est une oeuvre engagée, assez représentative d'un certain mal-être de notre époque, et Tess Kinski a pondu un (premier ?) tome des aventures de Cypry qui trouvera j'en suis sûr un public acquis à sa cause. le dessin est sympa, le rythme plutôt maîtrisé, la mise en page agréable.

Je ne suis tout simplement pas réceptif à cet univers, je ne m'y retrouve pas ni ne m'y amuse réellement. Mon cerveau comprend mais mon coeur ne vibre pas.

Je tiens à remercier Babelio, ainsi que les éditions Massot, de la mise à disposition de l'ouvrage lors d'une Masse Critique.






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Les femmes prennent de plus en plus la parole dans le monde du 9ème art. Ce domaine réservé très longtemps à ces messieurs devient un lieu de parole pour ces mesdames qui ont bien des choses à dire. Tess Kinski fait partie de ces individus qui ont envie et besoin de prendre leurs crayons pour raconter une histoire à travers leur regard. Et cette jeune autrice ose tout pour sa première création. Sans aucune honte et en toute décontraction, elle prend comme objet de fil rouge, la cyprine. Un mot que bien des gens ne connaissent pas. Qu'importe, très vite vous allez le savoir et ne jamais l'oublier. C'est la sécrétion vaginale des femmes qui provoque une sensation d'humidité dans votre entrejambe lors d'une excitation sexuelle. le terme que l'on entend plus fréquemment est la mouille. Mais que feriez-vous si vous rendez-vous compte par hasard qu'elle est très acide? Que son ph soit supérieur à 7 et qu'il ronge ce qui est à son contact? Après un rapport sexuel et un cunnilingus, Cypry a marqué malgré elle ces compagnons de plaisir du lycée. La honte l'empêche d'en parler à ces parents et d'aller consulter une spécialiste. Maintenant c'est abstinence totale. Pour quitter ces anciens démons, elle monte à Paris et repartir du bon pied. Là voilà par hasard à gérer un bar dans un club de travestis. Tout se passe bien jusqu'au jour où un homme insulte les artistes et menace de viol notre héroïne. Il est hors de question que cela s'arrête là. Elle va utiliser son super pouvoir au service de la vengeance. Une prise par surprise pour un frottis dont il n'est pas prêt d'oublier la rencontre. La dessinatrice pousse plus loin l'usage de ce lubrifiant corrosif pour la réalisation d'un spectacle. Une façon audacieuse et déroutante d'affirmer son identité féminine. Une manière également de montrer cette misogynie ambiante présente tout le temps aussi bien sur son lieu de travail que dans l'espace public. Les hommes qui ont des comportements déplacés qui demandent de leur faire des fellations, de baiser avec eux ou de leur donner votre numéro de téléphone comme ça. Cypry ose les envoyer paitre avec toute l'indélicatesse qui correspond à leur démarche égo-pénissé. On s'en amuse avec beaucoup de délectation. Combien de personne voudrait faire cela sans avoir peur de se mettre en péril? L'ordinaire du harcèlement de rue dans sa splendeur qui ne connaît que la limite de perversion des agresseurs. On tourne les pages de cette aventure improbable avec un grand sourire amusé. D'autant plus que la bd se termine avec un ouverture. Va t'on bientôt retrouver Cypry?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Je remercie Babelio et Massot Editions pour ce roman graphique.
Je suis assez perplexe pour tout vous dire. Ce roman graphique n'était pas mon premier choix lorsque j'ai postulé au mois d'avril pour cette masse critique.
Je n'ai pas non plus une fibre féministe ultra développée. Ne vous méprenez pas, je suis agacée voire énervée certaines fois par le traitement réservé aux femmes par certains hommes.
Non là, j'ai été surprise par l'héroïne Cypry. C'est une jeune fille qui a envie de profiter de la vie et papillonne de lit en lit. Sauf que ses amants subissent des dommages collatéraux auxquels on s'attend pas. D'abord, ils souffrent de démangeaisons puis cela se transforme en brûlure. Cypry en fera elle-même l'expression lors d'une masturbation.
Cypry va découvrir qu'elle a une cyprine corrosive qui est pareille à une arme de destruction massive. A cause de cela, elle va s'éloigner des hommes. Puis un jour après une agression verbale violente, elle décide de se venger mais au final n'en pas soulager.
Cypry est une héroïne particulière vous l'aurez compris. Elle ne m'a pas plu plus que cela.
Lors de ma lecture, j'ai eu des soucis de redondances de passages qui apparaissaient deux fois.
J'ai lu ce roman graphique très très vite.
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Je remercie déjà Babelio et les éditions Massot pour l'envoi !

C'est un très bel ouvrage que Super Cyprine. Les dessins et les écritures sont superbes, ça se lit extrêmement bien et vite, tout est super fluide (sans mauvais jeu de mots 😂😭)

De la cyprine corrosive, déjà l'idée me faisait bien rigoler j'avoue, et notre protagoniste va donc en faire une sorte d'arme et va même revendiquer cette différence, même si ca lui pourrit quand même sa vie sexuelle on va pas se mentir 👀

J'ai adoré l'idée de base de l'histoire, qui part d'un harcèlement de rue qu'a vécu l'autrice, je ne peux que comprendre car ca m'est déjà arrivé un nombre incalculable de fois malheureusement. le message passe plutôt bien ici, l'héroïne est féministe et a une belle âme, elle veut se venger de toutes ces choses qu'on dit et qu'on fait aux femmes. Donc sur ça j'ai vraiment adoré.

Néanmoins, malgré qu'étant tres ouverte sur plein de sujets, j'avoue avoir été assez mal à l'aise avec certaines planches et certains moments de l'histoire, même si avec du recul je les comprends.

A ne pas mettre entre toutes les mains d'ailleurs car c'est bien sûr très explicite ! Un ouvrage inclassable, féministe et engagé.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Pendant mon adolescence, tout se passait comme sur des roulettes. J’étais en première, j’avais de bonnes notes. Je ne me droguais pas, je buvais peu. Je faisais du sport. J’étais plutôt raisonnable dans l’ensemble. Mais comme tous les ados de mon âge, j’avais les hormones en feu.
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On est allé voir un ping-pong show, les gars. Un ping-pong show. Ce sont des performeuses qui expulsent des balles de ping-pong avec leur vagin. C’est super impressionnant. Je crois que les muscles de leur vagin sont hyper bodybuildés : elles font ce qu’elles veulent avec ! Et les balles de ping-pong c’est que la première partie : après ça monte en puissance ! Après, elles balancent des couteaux, mon pote !
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Ça demande un peu de travail pour faire monter le suspense. C’est un peu court !
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C’est incroyable, Sara. J’ai vraiment transformé ma cyprine en quelque chose de positif. Mais ça m’épuise de sortir tout ça.
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J’étais chaude comme une baraque à frites.
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