L'auteur est américaine et aborde la situation dans les universités de son pays.
Pas très bien écrit (traduction ?) parfois un peu confus, cet ouvrage, dont l'auteur est une féministe "à l'ancienne" remet néanmoins les pendules à l'heure.
Les femmes peuvent aussi utiliser leur statut d'éternelles victimes pour manipuler et accuser faussement un homme d'agression sexuelle, voire de viol, cette notion étant devenue extrêmement large.
Dans les universités, les dénonciations sont légion, les procès internes et secrets, des sommes effarantes y sont consacrées.
L'administration aurait tendance à maintenir les étudiantes dans ce statut stéréotypé pour accroître son pouvoir.
La surinterprétation est de mise et l'administration ne veut surtout pas paraître laxiste.
Pourtant, aux USA, professeurs et étudiantes peuvent sortir ensemble s'il n'y a pas de lien de subordination (pas de cours communs).
WE de binge drinking durant lesquels les étudiants et les étudiantes se saoulent à l'excès et "baisent" dans un état second.
Liberté revendiquée par ces dernières qui n'assument pas le lendemain matin ou parfois des années après.
Pour
Laura Kipnis, c'est aussi aux femmes de se responsabiliser, nous sommes dans la réalité des rapports humains et elles ne sont pas que des victimes, doivent aussi être dans l'action et éviter de se mettre dans des situations extrêmes.
L'éducation ne pourra pas (malheureusement) changer TOUS les hommes et la femme doit aussi se prendre en mains.
Cette conception des rapports hommes/femmes est considérée comme culpabilisante pour les femmes et lui a valu des ennuis.
Entendons-nous bien, l'auteur revendique la liberté sexuelle, mais accompagné de responsabilisation.
En tant que femme, j'aurais tendance à être de son avis.