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3,65

sur 683 notes
On pourrait l'intituler « le cercle des élèves disparus » …Un professeur charismatique qui a fait de sa classe son fan club . Mais Seiji Hasumi n'est pas Mr Keating ,il exerce son ascendant non pour libérer leur esprit mais pour assouvir ses sombres instincts . Car il s'agit d'un psychopathe de la plus belle eau ayant de nombreux meurtres à son palmarès. Les adolescents pourront-ils lui échapper ? L'ambiance de ce livre m'a fait penser à celle du film de Kinji Fukasaku « Battle Royale » , avec son orgie de violence . Une vision très noire du système éducatif japonais avec harcèlements , châtiments corporels, profs déjantés ou pervers , petits caïds cruels ,nymphettes nymphomanes et j'en passe . Une difficulté , la pléthore de personnages avec des noms pas faciles à retenir. Un reproche , l'excès d'hémoglobine qui finit par lasser malgré la bonne construction en crescendo du récit. A conseiller comme exutoire fantasmatique à ceux de mes confrères enseignants en voie de burn-out.
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Alors je ne vais pas y aller par quatre chemins je n'ai pas aimé du tout une première partie longue et le te que ça m'a ennuyé au plus haut point sûrement que l'auteur a voulu nous amèner a la personnalité deSeiji Hasumi le prof manipulateur pervers. Ensuite une deuxième partie qui tourne au massacre mais malheureusement sans toujours y croire,c'est répétitif,sans surprise. J'ai eu du mal a m'attacher aux personnages,Bref en gros un livre qui n'était pas fait pour moi en tout cas.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel
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« La leçon du mal » de Yûsuke Kishi m'a réservé un début de lecture assez ardu en raison du nombre conséquent de personnages présents dans ce roman sombre, ce qui a quelque peu entaché mes premières impressions.

Cependant, au fil des pages, je me suis familiarisée avec les protagonistes et j'ai apprécié de plus en plus la découverte du personnage principal, Hasumi. L'auteur prend son temps pour installer l'intrigue et dévoiler son personnage qui, au départ, semble être un individu exemplaire. On se laisse même penser qu'avoir un prof comme lui serait une bénédiction. Sans trop spoiler le livre, je peux dire que cette première impression est loin de la réalité.

La psychologie d'Hasumi se révèle être le point fort du roman. Bien que les élèves et les autres professeurs soient intéressants, ils sont moins mis en avant. le thème de l'empathie est habilement introduit dans la première partie.

La seconde partie du roman est beaucoup plus rapide, maintenant le lecteur en haleine, bien que difficile à lire. On ressent à la fois le désir de connaître la suite et l'appréhension face à ce qui pourrait se dérouler.

 
À travers cette histoire, la société japonaise contemporaine, en particulier l'école, est largement critiquée, offrant une perspective intéressante de cette société que je ne connais pas.

En conclusion, « La leçon du mal » est une lecture captivante et malgré son caractère sombre, j'ai beaucoup aimé ce roman. Il offre une plongée inquiétante dans les méandres de la psyché humaine et de la société japonaise contemporaine. Cependant, je précise que je n'ai pas compris les deux derniers chapitres, j'ai dû passer à côté de quelque chose lors de ma lecture.
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Effectivement très addictif, le début du roman est passé à toute vitesse: ce psychopathe allait vite se montrer au grand jour et j' avais hâte de voir la ‘mutation' de ce personnage… Puis j'ai enfilé la chasse à l'homme d'une traite (tout à fait attendu, pas de suspens) quand même avec les yeux mi clos devant le carnage annoncé et subit minute après minute. Je voulais savoir où tout ça allait finir. Je n'ai jamais quitté l'ambiance de ce livre, j'ai lu des heures. Happée. La lecture addictive m'a fait tout oublier, j'ai cru que j'étais en train d'aimer ce livre mais… finalement…j'avoue…au final…je crois que je suis déçue.

Petit débrief : Non je n'ai pas été gênée de ne mettre attachée à aucun élève, retenu aucun de leurs noms. Je ne sais même pas si j'ai lu un seul prénom et nom de famille entièrement tellement la quantité de personnages a eu un effet « masse » bien réussie selon moi. C'est un lycée, il y a foule, le psychopathe lui même ne distingue pas vraiment les uns des autres, un fait obstacle bim il tue. Il n'y a pas d'émotions, j'ai donc pas cherché à en trouver à travers ses yeux.
J'ai pas été non plus surprise de trouver des personnages plutôt stéréotypés, des genres de figurines finalement, des personnages qui sont sur le chemin de cet être maléfique, qui veut le pouvoir, manier son art de manipulateur, et qui passe toujours entre les mailles du filet. J'ai pas trouvé non plus de scènes dans la surenchère, j'ai trouvé les faits clefs de la manipulation dans son contexte gore et violent. Tout est à propos.


En fait, je crois que ce qui me fait nuancer beaucoup mon goût pour ce roman c'est que je suis bien rentrée dans la tête d'un psychopathe, roman étiqueté clairement comme tel, mais que ça ne m'a pas suffit. Je m'attendais à lire où tout bascule, quand l'être chavire, de quoi est faite cette personnalité (et pas que: le mal que fait cette personnalité). J'aurais voulu de la psychanalyse!

Et puis cette fin, cette fin qui m'a vraiment laissée bête! J'aime penser que les deux derniers chapitres sauvent la fin du scénario. Et m'en vais là vous mettre en voix off mes questions

Pour conclure, un roman très addictif mais qui relève plus d'une divertissante glaçante série Netflix.
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Seiji Hasumi est prof d'anglais dans le lycée de la ville de Machida au Japon. Ses élèves l'adorent et lui-même déploie toute son énergie pour régler les problèmes dans la classe de 1ère dont il est le professeur principal. C'est un excellent médiateur et il prend son rôle très à coeur n'hésitant pas à aider tel ou tel professeur et à dispenser ses conseils pour que la classe fonctionne au mieux. Ses collègues l'admirent, les femmes et les jeunes filles sont toutes amoureuses de lui, et son chef d'établissement ne tarie pas d'éloges à son égard. Il est toujours à l'écoute de ses élèves, n'hésite pas à passer du temps avec eux. Et il se bat contre le harcèlement qui sévit dans les classes.
Au fil des pages, le lecteur découvre que ce prof parfait et tellement charismatique est un manipulateur dépourvu depuis son enfance d'empathie pour les autres. Pervers, violent et calculateur, il est prêt à tout pour arriver à ses fins, tout contrôler en faisant accuser les autres et semer les problèmes dans le lycée. Il n'hésite pas pour prendre le pouvoir à éliminer ceux qui le gênent ou devinent ses intentions.
Certains professeurs de l'équipe commencent à douter de la véracité de son comportement et dans sa classe la jeune Reika très intuitive comprend très vite qu'il a une double face. Elle en parle à ses deux amis Keisuke et Yûicho...
Arriveront-ils à le démasquer à temps ?

Voilà un roman psychologique japonais noir, très noir que j'ai lu durant l'hiver et qu'il fallait bien que je me décide à vous présenter. Autant vous dire que je l'ai fini avec difficulté et des hauts le coeur, tant la fin est épouvantable pour ne pas dire cauchemardesque et que j'ai eu du mal à rédiger ma chronique ! Pourtant j'aime lire des thrillers...
Celui-ci nous parle d'un personnage vraiment machiavélique, d'une cruauté indescriptible, un enseignant d'anglais adoré par ses élèves qui au fil de l'histoire va se révéler n'être qu'un terrible psychopathe, manipulateur de surcroit et d'une détermination à tuer... sidérante.
C'est un roman haletant tant la situation une fois mise en place, s'accélère pour devenir à chaque page totalement inimaginable.
Cet homme est un monstre dont le lecteur découvre peu à peu le passé et du coup s'attend au pire, à juste titre. Ce passé est raconté avec beaucoup de détachement et parfois une pointe d'humour par Hasumi, ce qui crée un malaise évident chez le lecteur qui trouve les événements encore plus perturbants et glaçants.
Personnellement, j'ai trouvé à un moment donné que trop c'était trop. Une fois découvert, j'ai compris très vite que rien ne pourrait l'arrêter et donc je m'attendais à la terrible fin cauchemardesque.
Je pense que je n'ai pas été assez fascinée par le personnage pour trouver le thriller addictif et j'ai fait de nombreuses coupes dans ma lecture devant tant de violence, de viol, d'humiliations... tant c'est un roman noir et violent.
Je n'ai par contre pas été étonnée d'apprendre en rédigeant ma chronique, que ce thriller était devenu un véritable phénomène au Japon, car l'auteur nous fait pénétrer dans la vie quotidienne d'un lycée. Nous ressentons la pression exercée sur les élèves et sur les enseignants, découvrons les codes de bonne conduite, la direction qui ne veut pas faire de vagues pour toutes les affaires parce qu'elle a peur des parents. Cette ambiance particulièrement oppressante, ne peut que perturber l'éducation des enfants, victimes de harcèlements et de violences.
De ce thriller paru en 2010 au Japon a été tiré un manga devenu culte, paru en France en 2015 aux éditions Kana, "Lesson of the Evil" (9 tomes) que vous connaissez peut-être. le roman a été également adapté au cinéma par le réalisateur Takashi Miike. le film est encore inédit en France, franchement même si ce n'était pas le cas, je n'irai pas le voir !
Mais si vous êtes adeptes de vrais thrillers et de littérature japonaise, je pense qu'il vous faut tenter sa lecture afin de vous faire votre propre idée sur la question.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Yûsuke Kishi ne recule devant rien dans la deuxième moitié de la leçon du mal. Et à mesure que l'horreur grandit, l'humour noir gagne en intensité, une façon assez habile de rendre supportable ce qui devient un théâtre de grand-guignol et un jeu de massacre sans limite. Évidemment, l'auteur a depuis longtemps cessé de nous rendre crédibles les péripéties de son roman mais sans pour autant abandonner un réalisme saisissant et ricanant à la fois. La facilité aurait été de raconter les actes et les pensées de ce professeur d'anglais psychopathe à la première personne. En ne le faisant pas, Kishi nous plonge pourtant à l'intérieur de ce cerveau dérangé avec une sorte de jubilation et de cynisme qui réussit parfaitement à nous mettre mal à l'aise, tout en suscitant une forme de fascination pour les lecteurs pervers que nous sommes. La question est de savoir jusqu'où le romancier ira trop loin et, sur aspect-là, il assume parfaitement son côté jusqu'au-boutiste. Mais avant l'immersion en apnée dans un musée de l'horreur, Yûsuke Kishi montre dans le premier tiers du livre toute sa maîtrise dans la création d'une atmosphère inquiétante, distillant avec parcimonie les informations sur ce professeur tellement populaire auprès de ses élèves. Au passage, le système scolaire japonais en prend pour son grade, au même titre que la police et les autres institutions du pays, jusqu'à fustiger la libéralisation des ventes d'armes, avec l'exemple américain, ironie puissante si l'on pense à la boucherie qui va avoir lieu par la suite. Il est surprenant qu'un roman aussi brillant par son machiavélisme ait mis 12 ans avant d'être traduit en français. Ce qui le serait encore davantage c'est que les éditions Belfond ne nous offrent pas prochainement des "nouveautés" anciennes d'un auteur spécialisé dans l'horreur, le policier et même la science-fiction.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Hasumi est un professeur d'anglais d'un lycée privé japonais très apprécié de ses élèves et très efficace dans sa charge de professeur principal des Premières 4...
J'ai énormément apprécié ce roman de Yusuke Kishi, le premier que je lis, paru en 2010 au Japon.
Comme dans d'autres romans noirs japonais, je pense à ceux de Keigo Higashino peut être l'auteur le plus lu en France, les héros brillent par leur intelligence et il y a un souci du détail qui ancre le roman dans un réalisme du quotidien.
Toutefois, j'ai été particulièrement séduit par l'évolution de l'intrigue qui nous fait plonger dans un univers quasi fantastique avec un aspect gore digne d'un grand thriller.
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J'ai décidément beaucoup de mal avec la littérature japonaise orienté roman noir ou roman sociétale je ne saurais comment le décrire.

Je me souviens d'ailleurs d'avoir abandonné Out de Natsuo Kirino à l'époque de ma lecture et du coup j'ai trouvé pas mal de points similaires dans la lecture de la Leçon du mal, la première chose étant la lenteur du récit et pourtant je suis une adapte du genre psychologique et je pensais me régaler avec cette lecture. J'ai ressenti beaucoup d'ennui durant ma lecture me forçant à avancer dans celle-ci avec l'espoir qu'à un moment le récit avance.

Ce qui fut le cas dans la dernière partie du récit mais cela aurait gagné à être plus homogène car même sur la dernière partie du récit cela part un peu dans tous les sens à mes yeux.

Je comprend pourtant l'attention de l'auteur et le choix des sujets abordés sont très intéressants l'homosexualité, les relations étudiants/professeurs, la psychologie des professeurs.

Je vois pourtant passé de nombreux avis élogieux sur ce récit mais je passe complétement à côté et je dois avouer que je lis bien mieux dans le même genre mais côté américain ou européen, peux-être es-ce également une question d'habitude de lecture de mon côté.

Heureusement que ce livre était en emprunt car j'aurai été vraiment déçu si j'avais payé celui-ci.
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Personnage charismatique ou psychopathe ?
Le doute est rapidement levé quant aux intentions du professeur Hasumi qui manipule élèves et enseignants dans ce lycée médiocre où le harcèlement est courant, aussi bien entre élèves qu'entre enseignants et leur hiérarchie.
Sous le masque du professeur dévoué et bienveillant se cache un manipulateur redoutable.

" le lycée Shinkô Machida représentait pour Hasumi un vaste plateau de jeu d'échecs où chaque prof, chaque élève s'apparentait à une pièce. Il fallait sans arrêt manoeuvrer pour que tout ce petit monde se déplace dans la direction souhaitée."
Une fois cette révélation établie, il ne reste qu'à découvrir jusqu'où son cynisme le mènera.
Tout le talent de Yusuke Kishi se déploie dans cette programmation du carnage. Quelques indices psychologiques sont habilement distillés dans les flashbacks sur le passé du professeur, mais l'essentiel se joue dans des dialogues rythmés et des actes de plus en plus  inquiétants. L'absence totale d'empathie de Hasumi donne lieu à des moments d'humour noir assez savoureux. D'autant plus que la plume de l'auteur reste également à distance, sans jamais exprimer la moindre compassion pour les victimes.
Cette froideur de l'auteur et de son personnage, subtil mélange de Ionesco et de Brett Easton Ellis, débouche sur
une critique du système éducatif japonais.

Les professeurs ne sont pas épargnés : harcèlement sexuel envers leurs élèves, cruauté, manque de motivation et de qualités pédagogiques et une hiérarchie plus soucieuse de la réputation de l'établissement que du bien-être des élèves.
Seuls les lycéens sortent du lot avec plus ou moins de panache selon leurs personnalités mais c'est sans doute parce que le roman leur est destiné à sa sortie au Japon.
Et ils finissent par n'être que des victimes malgré leurs efforts.
"On donnait L'Opéra de quat'sous, de Kurt Weill. le bandonéon soufflait les premières notes de “La Complainte de Mackie”. Il regarda de plus près. Les élèves, tels des pantins, étaient affublés de fils. Manipulés contre leur gré, ils s'activaient aux quatre coins de la scène avec une maladresse confondante. "
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Après avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, à cause du décalage culturel sans doute, je me suis fait littéralement happer par cette histoire hors du commun, celle d'un professeur d'anglais exemplaire et apprécié de tous. Au fil des pages, le doute s'installe : que cache cet homme ? Pour très vite laisser place à une certitude : nous sommes sur un psychopathe de première catégorie, une sorte de Dexter japonais, pervers et manipulateur, dénué de toute moralité, mais doté d'un humour très second degré qui m'a séduite, je l'avoue.
Ce bouquin, prêté par mon collègue d'anglais, m'a fascinée. le rythme effréné, la psychologie des personnages finement dessinée, les personnages attachants, tous ces éléments ont contribué à ce que je peine à en sortir le nez. Chapeau bas à la traductrice qui a fait un travail absolument remarquable !
Une sacrée histoire pleine de rebondissements que je recommande chaudement aux amateurs du genre !
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