Un ovni littéraire farfelu sur l'errance d'un jeune Polonais en Angleterre, en Allemagne et en Autriche. Un voyage initiatique hilarant, plein d'amitiés aussi belles qu'incongrues, qui est aussi la genèse d'un écrivain.
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Un petit livre très réjouissant et qui me réconcilie avec la littérature Polonaise. Mes amies littéraires m'ont convaincues de tenter ce roman, et c'est tant lieux car je me suis régalée.
Ce roman court narre l'histoire de l'auteur. Et contrairement à un E Carrèrre le moins que l'on puisse dire c'est que H Klimko ne se prend pas au sérieux. Sa vie ne semble pas un long fleuve tranquille ni particulièrement drôle. Néanmoins il réussit à la décrire de telle façon que j'ai été prise de plusieurs fous rire. C'est une écriture légère, prenante et tendre. Il réussit à décrire ces gens qui ont traversé son quotidien de telle façon que l'on se prend à vouloir les rencontrer. Je n'oublierai pas d'aussi tôt Hiroshi et ses foies de volailles. Finalement la destinée cela peut être liée à peu de choses. Pareil pour le psychiatre...
Deux bémols: C'est trop court (mais 2 autres romans sont déjà traduits) et j'ai quelques doutes sur la traduction dans certains passages je ne suis pas sure que la traduction n'était pas trop littérale (visite chez la famille Allemande).
Et puis je ne connaissais pas le peintre Podkowinski et cela m'a permis de combler une lacune.
Bref vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ce roman.
"Je suis né à BIELAWA le douze janvier mille neuf cent soixante-sept."
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Un beau passage de vie, souvenirs et détails s'y mêlent, dans une danse mélancolique, sur un tempo absurde.
Un mélange fin et fou.
Un moment...
Comme ça...
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Le livre scintille de ses personnages décalés : un Japonais fêlé qui lit l'avenir dans les foies de volaille, un psy fasciné par les rebords de fenêtre... Hubert Klimko a un tel talent pour réinventer son passé qu'on ne devrait pas attendre trop longtemps pour connaître la suite. On se régale d'avance des choses d'après...
Lire la critique sur le site : LesEchos
Le curé se gratta la tête et dit qu'il fallait pratiquer des exorcismes, mais il ne pouvait garantir le succès de l'entreprise car le sujet était communiste.
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[...] Je prends un peu de PQ du rouleau que j'ai piqué dans les chiottes. J'écris "Berlin" dessus et je me planque à la sortie du parking avec ma banderole. Je n'attends pas longtemps. Un minicar m'embarque presque aussitôt. C'est une excursion familiale privée. Elle, Lui et une tripotée de gosses, six pièces, peut-être plus; je ne les compte pas car ils sont tous pareils et se chamaillent tandis qu'Elle et Lui bavardent tranquillement sans se soucier des braillements de leur marmaille. Elle semble débarquer tout droit de l'époque hippy, comme si le temps s'était arrêté pour Elle. Lui est roux avec des moustaches, des taches de rousseur et le même accoutrement qu'Elle. Nous roulons une cinquantaine de kilomètres. Nous nous arrêtons sur un parking. Lui disparaît dans la boutique. Je me sens soudaine embarrassé par ce qui se passe dans mon pantalon. Je le déplace dans la jambe gauche de mon jean. Elle tourne la tête dans ma direction. [...]
Hubert Klimko à Cracovie.
Polonais non sous-titré.