Démarrée ce 6 décembre jusqu'en février, une grande exposition de l'oeuvre de
Keith Haring (1958-1990) nous promet surprises et découvertes au Bozar à Bruxelles.
Cet album Haring par
Alexandra Kolossa aux Éditions Taschen permet d'approcher cet artiste trop tôt disparu et/ou de préparer la visite d'une exposition.
Surgissent un homme et un artiste bouleversant, attachant, conscient de son époque et de ses dérives dont certaines se poursuivent.
Lire ce livre aiguise le regard au-delà des traits popularisés et l'entraîne vers des profondeurs insoupçonnables.
La vie et l'art se confondent. L'art pénètre toutes les couches sociales et donne la vitalité nécessaire et justifiée à la place qu'il occupe.
Tout est dit lorsque
Keith Haring déclare en 1984 :
« L'art vit de l'imagination des gens qui le regardent. Sans ce contact, il n'y a pas d'art. Je me suis donné le rôle d'un faiseur d'images du 20e siècle et j'essaie tous les jours de comrendre les responsabilités et les implications de cette position. Il devient de plus en plus clair pour moi que l'art n'est pas une activité élitiste réservée à l'appréciation de quelques-uns, mais qu'il est là pour tous, et c'est le but vers lequel je continuerai de travailler. »
Un art qui parle, un art qui demeure.
A voir, à lire.