Sous sa plume, la quête historique revêt une forme fictionnelle, et ce n’est certainement pas un hasard : cela prouve que le roman, quand il est fondé sur une documentation rigoureuse, se révèle un instrument de connaissance de l’histoire, et même le seul moyen d’en remplir les blancs.
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Pour raconter dans « La Révolte » (éditions Noir sur blanc) la vie de Sergueï Soloviev, une victime du Goulag, l’écrivain russe Nikolaï Kononov s’est littéralement glissé dans son corps et son être.
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Le journaliste et philosophe spécialiste de la Russie retrace l’histoire de Sergueï Soloviev, l’un des inspirateurs d’une des rares révoltes du Goulag.
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Quand je débarquai avec ma valise dans les bureaux de la société de travaux hydrauliques Meliovodstroï, personne ne m'attendait, bien sûr. Tout le monde était occupé, et la connaissance de Kosmyline, le directeur, était parti quelque part. Je me promenai sur les quais et descendis au bord de la Volga. Des voitures passaient le fleuve sur un pont, et de l'autre côté, des ouvriers enlevaient les échafaudages d'une bâtisse blanchie à la chaux, faite de trois rotondes vitrées posées les unes sur les autres, avec des colonnes et une flèche. Derrière eux, j'apercevais les coupoles écailleuses des églises briller comme citadines, d'isbas et de baraques étaient si entremêlés qu'on ne pouvait pas comprendre où finissait l'un et où commençait l'autre.