La suite tant attendue du mythique E.T. !
E.T. ne sait jamais ce qu'il veut : après avoir regagné sa chère planète verte avec succès, il se met à regretter sa décision et a une bouffée de nostalgie envers Elliott et ses autres compagnons de l'autre galaxie. Il va donc tâcher d'élaborer une combine pour les rejoindre. Mais l'administration de Lucidulum va tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues, E.T. étant désormais vu de ses congénères comme un scientifique déchu avec une araignée au plafond.
Contrairement aux apparences, La Planète Verte est une suite bien différente de L'Extraterrestre ! Ce dernier, pour rappel, narrait les aventures d'un alien un peu perdu au milieu des drôles de coutumes humaines. Tout ce pan de l'histoire du premier tome est ici effacé, au profit de la science-fiction pure et dure. Entre navets volants et arbres blagueurs, il m'est arrivé de me demander si E.T. ne consommait pas des stupéfiants entre deux escapades interdites.
Si les protagonistes de l'Extraterrestre étaient tous très attachants, dans cette suite, un personnage sort du lot : Botanicus, le Seigneur des Champs, mage énigmatique tour à tour ange gardien et ennemi moqueur. On suit son évolution de très près, et j'ai beaucoup aimé cet aspect du roman. Dans un autre registre, la fin est vraiment vibrante, j'ai cru que j'allais craquer comme devant le film du premier tome.
Heureusement, tout est bien qui finit bien !
Si j'ai mis une moins bonne note à L'Extraterrestre qu'à La Planète Verte, c'est tout simplement parce que cette dernière ne souffre pas de la comparaison avec son adaptation cinématographique, et aussi un peu pour remercier
William Kotzwinkle d'avoir prolongé un peu plus les aventures de notre botaniste préféré. J'attends désormais la sortie du Tome 3... Qui ne viendra jamais.
Bonnes lectures ! ;-)