Beck, tome 17

Retour à la normal avec ce tome dix-sept, fort heureusement. Nos héros repartent pour leur aventure musical, et bien qu'elle soit toujours semée d'embûches, il n'en reste pas mois que Beck avance doucement mais sûrement, et personnellement, c'est ce que je préfère.

Après la sortie de leur second single, Tabasco, qui remporte plus de succès que Human Fly, le groupe se voit l'opportunité de participer une nouvelle fois Greatful Sound, et sur la second scène cette fois-ci. Mais voilà, il faut qu'ils fassent encore leur preuve. Ni une, ni deux, le groupe décide de partir pour une petite tournée nationale pour donner un petit coup de pouce à Beck pour se faire encore plus connaître. Nous sommes loin de l'aventure américaine, mais on retrouve un peu les mêmes galères ici. Ce n'est pas parce que nos héros sont chez eux que les choses se passent mieux. Mais ils ne lâchent toujours pas. Entre les petites galères, on les voit poursuivre leur petit bout de chemin, avec des échecs comme des réussites. Ils apprennent de chaque épreuve, et c'est chouette de voir combien ils sont vraiment soudés maintenant et combien leur rêve commun les pousse en avant.

Je crois que ce qui m'a le plus marqué dans ce tome est la présence d'Eiji. Ce type est un connard (allons-y franco) arrogant. Il a eu du succès très vite et trop tôt et on voit combien cela l'a rendu mauvais. A chaque fois qu'on le voit, j'ai envie de lui mettre une baffe. Il est pédant, écrase les autres, se croit le roi du monde. Et à côté de cela, on a nos cinq garçons qui se démènent et qui avec leur naturel et leur gentillesse réussissent des miracles. Ils font même des rencontres assez extraordinaires, et cela depuis le début d'ailleurs. Et là encore, on voit le message que le mangaka veut faire passer. Je ne dis pas qu'on ne peut pas avoir du succès rapidement et s'en sortir bien, contrairement à Eiji, mais je me dis qu'avec le parcours de Beck, les garçons apprécieront chaque seconde de gloire, et qu'ils auront cette modestie et cette compréhension de l'effort.

Beck est mon manga musical favoris. J'adore les personnage et les morceaux qui paraissent dedans. Il fait découvrir beaucoup de valeur de la vie, comme l'amour avec une étrangère, la véritable amitié, et les difficultés à évoluer si on est pas débrouillard.