Quand on compare l'art italien à l'art espagnol, on est frappé de la différence qui se manifeste dans leur existence. Le premier, à le considérer dans ses grandes lignes, et quoiqu'il ait rayonné successivement en divers lieux, est toute d'une pièce. C'est un être homogène, qui naît avec une destinée bien définie, la poursuit sans distraction, l'accomplir avec gloire, et une fois l'oeuvre faite il meurt.